L’architecture d’après-guerre restera comme une verrue dans l’Histoire. Sans même parler de beauté, après tout relative, on regrettera le manque criant du lien qui unissait autrefois les constructions avec leur environnement, de par les matériaux utilisés, les personnes qui y vivaient, les bâtiments avoisinants, les spécificités d’une région etc. Ces villes et ces villages où justement l’Histoire s’y lisait pierre par pierre, brique par brique, au fil des siècles...
La comparaison se fait avec ces mégapoles modernes toutes pareilles sur la planète entière, de New-York la pionnière à Kuala Lumpur, de Dubaï à Brasilia... Les mêmes matériaux, les mêmes couleurs, les mêmes gratte-ciels, les mêmes avenues toutes droites, ponctuées quand même ça et là de verdure, les mêmes éléments décoratifs, fontaines et sculptures, les mêmes cités dortoirs, les mêmes ghettos... Pour les plus riches, la même débauche de béton, enjolivé de bois pour les plus écolos, où chacun fait dans son coin sans se soucier de l’harmonie du quartier...
C’est désolant, ça bouffe du sable précieux pour la construction, ça ne dure même pas longtemps, c’est difficilement recycable et ça finit en friches ou pire en décharges partout sur la planère.
Les gens y vivent-ils et y travaillent-ils plus sereinement au moins dans ces univers uniformisés et aseptisés, tous et partout respectant les mêmes normes ? Pas sûr...
Voilà, c’était ma critique de l’architecture contemporaine...