@ l’auteur
A mon avis, aucun mot aussi partagé par les langues occidentales,
n’a été autant dévoyé de sa signification étymologique au seul
profit d’une idéologie, que l’antisémitisme en plus d’avoir pour source une
mythologie religieuse, elle même fondement . . . De la même
idéologie !
Un véritable cercle vicieux savamment alimenté.
Or étymologiquement être antisémite signifie développer un
racisme (phobie ?) à l’encontre des sémites, c’est a
dire des personnes s’exprimant dans une
des nombreuses langues dites sémitiques parlées, excusez du peu, en
Afrique du nord, corne de l’Afrique, moyen orient, Malte, Sahara et
Soudan, aucun rapport donc avec une ethnie précise ou/et une
religion spécifique.
Je ne crois pas que la « racine » du terme
soit mal choisie, comme le croient certains face aux nombreux malentendus qu’engendre ledit terme, au contraire, je pense plutôt que le
choix de son inventeur, un ashkenaze, relève d’une volonté de
donner une origine sémite, aux européens dont les ancêtres ont adopté le judaïsme voici plusieurs siècles, ce qui est non
seulement erroné, mais témoignerait surtout d’une appropriation exclusive de ladite origine mythique.
Bref, jamais terme aussi rabâché n’aura été aussi
insignifiant que l’antisémitisme et pourtant, jamais autant
d’individus n’ont aussi craint cette accusation. . . Vous avez
manipulation ? . . .