Je ne fais pas de prospective, les aléas étant bien trop nombreux. Ce qui est sûr est que Trump, pas encore président, s’impose déjà comme poids lourd sur la scène mondiale. Il pose déjà comme le chef du monde et toutes ses déclarations montrent que sa géopolitique n’a qu’une visée : la puissance des Etats-Unis sur la planète (il s’en prend déjà aux BRICS, notamment).

Je me suis toujours demandé pourquoi l’Europe occidentale a préféré se tirer constamment des balles dans le pied depuis la chute du mur de Berlin, plutôt que de faire maison commune en son continent avec la Russie.

En fait, nous ne sommes n’avons pas débarrassé le monde germanique versus celui slave depuis la fracture de l’empire romain entre celui d’occident et d’orient. Les Slaves se sont pris les invasions hunniques, la prise de Constantinople par les croisés du monde germain en 1204 et encore de cette ville en 1453 par les musulmans. L’histoire slave leur a enseigné la fragilité des sociétés, sans doute une raison à la réélection permanente de Poutine dès le premier tour, un homme fort qui a su stabiliser son pays,

Depuis le Saint Empire de Charlemagne, l’histoire germanique a été au contraire une évolution vers une homogénéisation culturelle, en dépit des guerres internes récurrentes. Le nazisme en a été une expression pathologie, ayant déclenché son rejet, y compris maintenant le refoulement de l’homme blanc comme un miroir de sa malfaisance et sa réaction à se jeter à corps perdu vers les abandons de souverainetés nationales et l’immigration.

La fracture des mondes germanique et slave a été ravivée par l’épisode communiste russe et soviétique de l’Europe de l’Est. Cette méfiance, et crainte de l’inconnu culturel ayant jeté l’Europe occidentale dans les bras de la puissance thalossacratique RU + Amérique du Nord qui a toujours lutté contre la formation de l’Eurasie.