@Fanny
Bossuet réponds:C’est une entreprise hardie que d’aller dire aux hommes qu’ils sont peu
de chose. Chacun est jaloux de ce qu’il est, et on aime mieux être
aveugle que de connaître son faible ; surtout les grandes fortunes
veulent être traitées délicatement ; elles ne prennent pas plaisir qu’on
remarque leur défaut : elles veulent que, si on le voit, du moins on le
cache. Et toutefois, grâce à la mort, nous en pouvons parler avec
liberté. Il n’est rien de si grand dans le monde qui ne reconnaisse en
soi-même beaucoup de bassesse, à le considérer par cet endroit-là.
SERMON SUR LA MORT, Premier point.
si nous acceptons de naître sans même ee savoir bien sur, nous refusons de mourir. ( sans rien y comprendre de profond) ..en ce faisant nous commettons l’irréparable, qui est la destruction de la majeure partie de notre psyché et de ce que nous sommes, c’est un suicide ! car l’intégration non forcée( genre je n’intègre pas le soleil car il est ) de cette fin absolue, est le catalyseur et ce qui va ouvrir dans notre psyché cerveau, le moment venu donc pas à la naissance, les autres capacités toutes innées aussi que nous, donc la pensée, a détruite il y a des milliers d’années..
dommage elles sont le lien avec le sens.....que même l’imaginaire analytique de la pensée, imaginaire le plus fertile ne peut imaginer..
le nombre de suicidés que j’ai rencontrés et qui allaient tous très bien selon eux est juste hallucinant..mais je comprends la peur de perdre pied..
mes respects
PS : un dernier Bossuet
Quoique Dieu et la nature aient fait tous les hommes égaux en les
formant d’une même boue, la vanité humaine ne peut souffrir cette
égalité, ni s’accommoder à la loi qui nous a été imposée de les regarder
tous comme nos semblables. De là naissent ces grands efforts que nous
faisons tous pour nous séparer du commun et nous mettre en un rang plus
haut, par les charges ou par les emplois, par le crédit ou par les
richesses.
Oraison funèbre de Henri de Gornay.