@Soucougnan
@Ouam
Les inégalités du prix de l’énergie selon les pays reflètent actuellement
essentiellement les rapports de forces géostratégiques, et non la supposée "liberté
du marché". Ces inégalités sont déjà à elles seules et entres autres la
preuve de la mort du libéralisme économique mondial.
Pour l’instant ces inégalités jouent relativement en faveur des USA, en
fonction du rapport de forces qu’ils imposent aux autres nations.
Malgré tout, cela n’empêche pas la dette publique US de continuer à
croitre de façon quasi exponentielle, actuellement à hauteur de 35 800
milliards de dollars.
Et ce n’est pas Trump, malgré quelques bonnes intentions, qui va arranger
cela, bien au contraire. La réussite de son projet politique repose au moins
autant, sinon davantage, sur l’expansion de la dette US, que ce n’eut été le
cas avec Harris. Quel que soit le parti au pouvoir, aux USA comme ailleurs, ce
sont les Gouverneurs des Banques Centrales qui sont les véritables
« maîtres des horloges », pour employer une expression à la mode, mais
fort bien vue, dans ce cas précis.
Il faut donc arrêter de se complaire dans des luttes idéologiques
« droite/gauche » ou autres qui ne sont que des luttes de pantins et de
guignols destinées à amuser la galerie pendant que les affaires réellement
déterminantes se règlent en coulisses, et notamment dans les Conseils de
Gouverneurs des Banques Centrales, qui échappent quasiment à tout contrôle
démocratique, ne reposant que sur la cooptation entre membres significativement
influents des « élites » réelles de la finance mondiale, complètement
dépendantes, par contre, de toutes leurs décisions de politiques monétaires, notamment
en regard de la dette mondiale, publique et privée, qui est leur seul réel
ballon d’oxygène depuis le début du siècle et singulièrement depuis les crises
de 2007-2008 et 2020-2021.
Tant que les peuples du monde resteront incapables de comprendre cela ils
resteront les esclaves de la dette, publique et privée.
Pour l’instant la Russie est le seul pays d’importance géostratégique
mondiale a avoir tenté d’échapper à ce syndrome et c’est pourquoi tout est fait
pour étouffer son économie et réduire son influence géostratégique. L’Ukraine n’est
qu’un pion parmi d’autres de ce jeu, même si le mieux placé sur cet échiquier
mortifère et la Russie n’avait donc pas d’autre choix que de tenter de le faire
sauter.
De ce côté, donc, la bataille est toujours en cours.
Luniterre