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#37 des Tendances

La dette française est au-delà de l’endettement un entêtement (sans travail)

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Le travail : le vrai problème des Français

Le rôle du travail et de l'éducation, au niveau du citoyen comme de celui des entreprises, des administrations et du pays c'est à la fois de créer des richesses (des biens, des services) mais aussi d'autonomiser, de rendre libre et indépendant (les individus comme les organisations).
Aujourd'hui les Français ne savent plus travailler sans être subventionnés, payés soit par la dette, soit par l'Etat, soit par de "généreux" donateurs (reconstruction de Notre Dame).

Trois illustrations de nos entêtements (endettement) 

  • Le social : la France est la championne du monde des dépenses sociales (1/3 des dépenses sociales de l'Europe, 10 % des dépenses sociales du monde). Ce social était autrefois une part prise (une part croissante il est vrai) sur les richesses produites. On peut dire que les profits des entreprises étaient partagés avec tous les Français (ceux qui ne travaillaient pas, qui ne travaillaient plus ou qui ne pouvaient travailler : les enfants, les vieillards, les inaptes, les infirmes...). Aujourd'hui au moins 1/3 du social (les retraites, le chômage et la santé) sont financés par la dette.
    Aucune dépense sociale n'est à l'équilibre (entre les cotisations prélevées sur le travail et les dépenses), la dette sociale (symbolisée par cet impôt considérable appelé CSG) s'accroît d'année en année (Exemple pour la sécurité sociale en 2024 qui aura un déficit de 18 milliards, soit 7,5 milliards de plus que les prévisions faites).
    Sans cet endettement massif et croissant les Français ne seraient plus soignés à partir de chaque automne par exemple, les pensions ne seraient plus payées à la même époque.
    Quand fut inventée en 1945 la sécurité les dépenses étaient censées n'être dictées que par les besoins, s'il n'y avait pas assez d'argent une année on n'empruntait pas (qui nous aurait prêté à l'époque ?) mais on augmentait tout simplement les cotisations patronales (et salariales).
    Cette politique du "quoi qu'il en coûte" pouvait fonctionner dans une société jeune (le baby-boom) de la reconstruction où l'on repartait de zéro (ou presque) et où il y avait donc de la marge pour faire payer le monde du travail.
    Aujourd'hui les cotisations sociales (appelées encore charges sociales) étouffent l'activité, submergent les entreprises, démoralisent les paysans comme les indépendants. 
    Le social qui consistait autrefois à réparer les dégâts du travail (accidents, maladie, chômage, retraite) avec les revenus procurés par le travail, ce social est désormais devenu indépendant de l'activité réelle, une méga-industrie qui se développe au détriment de la création de richesses (non seulement nous empruntons des sommes considérables pour faire tourner la machine mais nous importons de plus en plus de produits (de santé par exemple : médicaments comme équipements) parce qu'à force de droits sociaux nous avons oublié les impératifs du travail (être rentable et compétitif).
  • Le chômage
    De 2017 à 2023 le chômage a certes reflué en France (nous avons perdu environ 1 million de chômeurs) en 6 ans. Tout le monde (ou presque) se félicite des résultats sans toutefois prendre conscience de deux phénomènes qui expliquent en grande partie cette décrue du chômage.
  • La baisse du coût du travail. Les allègements de charges deviennent énormes dans notre pays (environ 75 milliards d'euros). Ils permettent de baisser le coût du travail.

Le travail non qualifié a été sponsorisé par l'Etat qui prend en charge la presque en totalité des charges sociales mais aussi les dépenses d'apprentissage (pour nous "rapprocher" du modèle allemand d'apprentissage). Le problème de l'abaissement des charges est double : 

- il entraîne tout un pan du corps professionnel dans la sous-qualification, le SMIC ad vitam aeternam 

- il creuse les déficit (soit de l'Etat soit des régimes sociaux) car bien loin de diminuer les dépenses sociales chaque année les Pouvoirs Publics (encouragés par les politiques) inventent de nouveaux dispositifs sociaux, de nouvelles prises en charge, toujours plus dispendieux.

  • La seconde raison de la baisse du chômage est sociologique : un très grand nombre de baby-boomer quitte le travail pour la retraite, ces générations nombreuses (jusqu'aux années 70) laissent la place à des générations bien moins nombreuses (même si l'immigration a compensé un peu) et du coup on manque de travailleurs un peu partout (mauvaise orientation mais aussi mauvaise volonté de nombre de jeunes pour le travail). Le chômage baisse donc parce que les régimes de retraite prennent le relais, en gros ce que gagne l'assurance chômage, l'assurance retraite le perd par un jeu de vase communicants.

Pire encore cette baisse du chômage pourrait n'avoir été qu'un feu de paille, n'étant plus entretenu par de "généreuses" subventions le chômage pour reperdre d'ici la fin 2025 tout le terrain gagné depuis 2017. Notre baisse du chômage n'aura sans doute été obtenue par un endettement croissant mais devenu intenable ("qui qu'il en coûte").

En un mot nous savons baisser les recettes mais en face jamais nous ne baissons les dépenses (bien au contraire).

  • Notre-Dame de Paris. Il y a deux façons de considérer la reconstruction/rénovation de Notre-Dame de Paris.

Une formidable opération de communication de la France (et de Macron). Le génie français (qui a tout de même abandonné la cathédrale durant des décennies et l’a laissé brûler par négligence) ce génie français serait toujours là. Ce que nos ancêtres avaient construit en un siècle nous l'aurions refait (ou presque) en cinq années avec une armée de spécialistes, de compagnons, de techniciens et d’ingénieurs ultra compétents et totalement engagés. Tout cela étant couvert (pour une fois) non par la dette mais grâce aux 360 000 donateurs (dont l'auteur de cet article) qui ont couvert le coût de l’émotion et de la reconstruction.

Mais le revers de la médaille de destruction/reconstruction de la cathédrale pourrait être dessiné autrement

- la France a dû mendier (solliciter) des centaines de milliers de donateurs, dont beaucoup de Français auront l’année suivante récupéré de 60 % (entreprises) à 75 % (ménages) de leurs dons via des baisses d’impôts. La reconstruction de Notre-Dame aura donc non seulement coûté plusieurs centaines de millions d’euros de baisse d’impôts (sans doute de 200 à 300 millions) mais elle aura aussi nécessité la mise à disposition d’une véritable armée de fonctionnaires (chercheurs, spécialistes d’institutions publiques, fonctionnaires des ministères, forces de sécurité…) dont les autres tâches auront été négligées ou repoussées (l’entretien et la réparation des autres milliers de monuments que compte notre pays).
Tout comme les Jeux Olympiques ont pu cacher la forêt des Français immobiles n’ayant pas ou plus de simples activités physiques (les jeunes Français sont souvent et fréquemment scotchés chez eux devant des écrans) l’arbre du chantier (réussi semble-t-il) de Notre-Dame cache sans doute la forêt de notre patrimoine laissé à l’abandon, de nos villages désertés, de nos commerces et usines abandonnés.

Les causes du manque de travail sont internes

La France ne travaille plus assez, ni suffisamment en qualité comme en qualité. Non seulement nous ne sommes plus qu’un amoncellement de dettes (pas plus importantes que celles des USA certes) mais avec l’Euro notre endettement et nos paresses rejaillissent sur le reste de l'Europe (qui paie une partie de l'addition). Ces partenaires, souvent plus courageux, avec qui nous partageons la même monnaie et sur lesquels nous nous reposons pour les comptes et le travail.
Une monnaie est le résultat du travail d’un pays, nous ne méritons sans doute pas (plus) l’Euro et si nous devions un jour restaurer notre monnaie nationale (le Franc en l’occurrence) les Français pourraient en quelques semaines comprendre et intégrer que leur travail n’est plus du tout suffisant pour produire des richesses, que nous ne produisons plus grand-chose et que notre monnaie ne nous offre plus au final qu'un bien faible « pouvoir d’achat ».


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36 réactions à cet article    


  • Luniterre Luniterre 7 décembre 15:17

     

    « Le rôle du travail et de l’éducation, au niveau du citoyen comme de celui des entreprises, des administrations et du pays c’est à la fois de créer des richesses (des biens, des services) mais aussi d’autonomiser, de rendre libre et indépendant (les individus comme les organisations). »

     

    Le travail rend libre, « Arbeit macht frei », la preuve incontestable : c’était la devise des nazis à l’entrée de Dachau et d’Auschwitz ! Vaste sujet : à l’état de nature primitive, l’être humain doit pourvoir à ses besoins et accomplit pour cela un certain « travail », au sens physique du terme, quelle que soit son type d’activité : chasse, pêche, cueillette, agriculture. A mesure que les échanges économiques se développent apparaît la notion d’argent et le rapport « travail-argent ». Ensuite apparaît la machine, de plus en plus automatisée, et qui finit par remplacer l’essentiel du travail productif : la relation devient « triangulaire » : « travail-argent-machine ». C’est donc dans l’évolution de cette relation triangulaire qu’il faut replacer l’évolution de la notion de « liberté ». Votre article passe donc complètement à côté de l’essentiel de son sujet, en se situant essentiellement dans cette relation telle qu’elle était sensiblement jusqu’à la fin du XIXème siècle. Sa logique, éventuellement conditionnée par une idéologie passéiste, n’en présente pas moins un intérêt au sens où votre article est précisément « discutable » au sens premier du terme et devrait, du moins on l’espère, déboucher sur des débats intéressants et éventuellement utiles, pourquoi pas, ça nous changerait un peu du monopole « copié-collé patrice bravo », même s’il produit parfois aussi quelques infos utiles.

     

    Luniterre


    • @Luniterre
      Le travail rend libre, « Arbeit macht frei »

      la preuve incontestable :
      c’était la devise des nazis à l’entrée de Dachau et d’Auschwitz !


      Heureusement que les Nazis n’ont pas pris comme devise
      La terre tourne autour du soleil
      Nous aurions étés dans la misere vu que ce serai les Nazis qui l’auraient écris
       
      C’est vrai qu’en tant que parasites, nous sommes tellement plus libres a etre gavé de subsides , de miettes jetés par nos maitres d’extreme gauche qui pronent ce systeme qu’il ne sera plus possible de conterster ...sinon c’est fini
      Tiens exactement la meme logique appliquée a la marcxhe des libertés au Canda ou le Gvt a bloqué leurs cartes banquaires
      Je rappelmle qu’au Canada c’estais a cette époque un Gvt de Gauche cad « Progressiste » m’enfin tous savent qui est Trudeau, il n’est pas de droite !

      C’est exactement le principe des tiques, des parasites d’expliquer que le travail ne rend pas libre et donc de ponctionner ceux qui bossent et qu’etre dans un systeme d’asservissement ou on vous jette trois miettes pour etre in-soumis rend libre


    • Au moins quequ’un de bon sens entouré de tous ces gens qui ont tous hélas cette logique bolchévique d’un autre temps(et ce qui va et ira avec ! voir l’interview)

       

      Sarah Knafo ici à ce moment la et cet intervenant

      https://youtu.be/pXSo3UlvNdI?t=281

      Cad à 4:50

      Dire qu’un budget dois etre à l’équilibre est devenu un gros mot

      Tellement ce pays est devenu dans la logique de la tique et communiste !

      Un pays qui se came à la dépense publique !!


    • rogal 7 décembre 15:29

      Toucher des dividendes, c’est sûr, est moins fatiguant.


      • Garibaldi2 7 décembre 15:47

        La dette de l’état japonais est actuellement de 256% de son pib.

        ’’Aujourd’hui les Français ne savent plus travailler sans être subventionnés, payés soit par la dette, soit par l’Etat.’’

        Ce sont les grandes entreprises qui sont gavées de subventions et d’aides par l’état, pas les Français ! Les exonérations de charges sociales ce sont les Français qui les payent par le biais de l’impôt sur le revenu ; la TVA, la CSG, La CRDS, et la longues litanies des taxes diverses.


        • Garibaldi2 7 décembre 15:51

          ’’Près de 200 milliards d’euros. C’est le montant des aides publiques versées aux grandes entreprises privées sans aucune contrepartie. Ce montant a été révélé par une étude de l’Institut de recherches économiques et sociales (Ires) et du Clersé (groupe de chercheurs de l’université de Lille). Il s’agit du premier budget de l’État : plus de 30% de son budget total, et deux fois plus que le budget de l’Éducation nationale. Subventions directes, niches fiscales et sociales en tout genre ou encore aides régionales et européennes, ces 200 milliards prennent des formes diverses, mais ont une même finalité : partir en poussière chez des intérêts privés, plutôt qu’au service de la collectivité.’’

          https://linsoumission.fr/2024/04/05/200-milliards-aides-entreprises/

          https://ires.fr/wp-content/uploads/2023/02/AOCGT_Projet1De2019.pdf


          • Jason Jason 7 décembre 19:14

            @Garibaldi2

            Excellent ! Comme c’est curieux, comme c’est bizarre, et quelle coïncidence, on n’en parle jamais dans le public. Et surtout pas parmi les députés, ils ont mieux à faire...


          • @Garibaldi2
            Vous avez raison il nous faut un type comme Milei qui fasse le menage dans tout cela, l’economie va bien mieux depuis son élection il vireras toutes les subventions de tous les parasites  !

            A L’inverse regardons ce qu’il se passe par un regime d’extreme gauche porté par les insoumis cad La France Islamiste 
            c’est la cata chez Maduro au Vénézuela et désormais cela tend de plus en plus vers la dictature totale car lorsque l’extreme gauche est au pouvoir cela tend apres la ruine vers la dictature , 1700 prisonniers politiques dans le pays modele de reve du chef des Insoumis cad Mélenchon
            Je rappelle que le Venezuela est la plus grand reserve petrolifere du monde par pays

            Je ne parles meme pas du racisme et de l’antisémitisme qui gangrence désormais ce parti qui ne s’en caches meme plus
            ce racialisme qui a fini par faire patrir dégouté preuves à l’appui du racialime et de ce communautarisme crasseux des bas de plafonds
             
            Bref celui qui etais honnete et defendais les plus précaires en est parti dégouté cad F Ruffin auteur du film merci patron donc insoupconnable d’etre de droite ni au service de la haute finance et des exploiteurs et de l’evasion fiscale etc ... !
             
            C’est devenu une caste de fondus, remarquez c’est bien ...
            qu’ils se regroupent ils sont plus faciles à identifier smiley smiley


          • Sarah Knafo ici à ce moment la et cet intervenant

            https://youtu.be/pXSo3UlvNdI?t=281

            Cad à 4:50

            Dire qu’un budget dois etre à l’équilibre est devenu un gros mot

            Tellement ce pays est devenu dans la logique de la tique et communiste !

            Un pays qui se came à la dépense publique !!


          • GoldoBlack 10 décembre 18:40

            @Ouam (Paria statutaire non vacciné)
            « Il nous faut un type comme Milei »
            Un débile qui rêve de voir un de ses con-génères prendre le pouvoir. Rien de neuf sous le soleil.
            Et ne parle pas de Ruffin, s’il te plaît. Il conchie les crétins de ton espèce.


          • Luniterre Luniterre 7 décembre 17:18

            @tous

            En clair, la dette publique se perd, (mais donc pas pour tout le monde), dans les sables mouvants du secteur privé, mais qui n’est pas non plus exempt de dettes, bien au contraire : dans le privé le taux d’endettement en limite de viabilité d’une entreprise est d’environ 60% de ses capitaux propres. L’Etat français en est presque au double, rapport à son PIB.

             

            Il faut donc considérer le problème de la dette globalement, et non pas seulement celui de la dette publique, qui va de toute façon se retrouver dans le secteur privé, comme on le voit dans les posts ci-dessus.

             

            Dans une économie « moderne », c’est-à-dire où le secteur tertiaire, celui des services, est largement dominant, comme c’est le cas en France, dans la mesure où ce secteur est lui-même en équilibre, entre tous les intervenants échangeant des services, il n’y a donc plus de réelle marge pour financer les productions industrielles, dans la mesure où elles sont de plus en plus robotisées-automatisées : les travailleurs de l’industrie, même s’ils ont aussi besoin de services, sont dans un rapport d’échange inégal, minoritaire, avec le secteur des services, globalement, et il faut donc nécessairement une masse monétaire excédentaire pour compenser et rendre comptablement l’industrie « rentable » pour les investisseurs, alors que sur le seul travail humain directement productif elle a déjà depuis longtemps cessé de l’être.

             

            Le « profit », à l’ère de l’économise tertiarisée, n’est plus qu’une fraction « capitalisée » de la dette, « capitalisée » au profit des « investisseurs » qui ne sont plus, en réalité et dans la plupart des cas, que des spéculateurs dont la « richesse » ne dépend plus, précisément, que de la dette, tant publique que privée.

             

            La dette n’est plus seulement un produit financier comme un autre, mais elle est carrément le produit de base qui tient le système debout depuis la crise de 2007-2008 et l’extension planétaire du Quantitative Easing.

             

            Luniterre


            • Jason Jason 7 décembre 19:11

              @Luniterre

              « dans le privé le taux d’endettement en limite de viabilité d’une entreprise est d’environ 60% de ses capitaux propres. L’Etat français en est presque au double, rapport à son PIB. »

              Il y a là une erreur dans l’approche. Le PIB, c’est le chiffre d’affaires et non les fonds propres. Les fonds propres seraient le budget de l’Etat ou les disponibilités (participations, produits solvables ou fongibles etc), je ne sais pas. Mais votre comparaison ne tient pas.

              « la dette publique, qui va de toute façon se retrouver dans le secteur privé, » Autre question, ce qui va au secteur privé sous quelle forme ? Avantages fiscaux ? abattements de charges ? prêts bonifiés ? que sais-je encore ? Qu’st-ce qui est remboursable par les entreprises ? Il faudrait faire une analyse plus fine avant de conclure.

              Mais, in fine, il n’en est pas moins vrai que les salariés et les autres contribuables paient les entreprises pour pouvoir travailler. Même au XIX ème siècle on n’avait pas inventé une telle usine à gaz. Fiction : Je vais voir un patron et je lui dis, je te donne 1000 € si tu m’embauches ! Le rêve devenu réalité !


            • Luniterre Luniterre 7 décembre 20:10

              @Jason

              Effectivement, mais ce n’est pas une « erreur », simplement une approximation pour établir une comparaison qui aide à comprendre.

              Il n’y a pas vraiment d’équivalent entre la mesure de l’endettement d’un Etat et d’une entreprise, mais si l’on vous suit, et pourquoi pas, la comparaison est encore plus radicale et l’Etat devrait être déclaré en faillite aussitôt... !

              Et sinon, à propos de « la dette publique, qui va de toute façon se retrouver dans le secteur privé », question : à votre avis, où se retrouve l’argent dépensé par l’Etat, sous toutes ses formes, sinon dans le secteur privé, in fine, y compris par les dépenses de consommation des fonctionnaires ?

              Et sinon, encore, à quoi croyez vous que sert l’argent des titres de dette publique achetés et revendus sur les dits « marchés secondaires », y compris et surtout par les Banques Centrales ?

              C’est notamment le principe même du Quantitative Easing qui permet à la fois l’élargissement constant de la dette et de la masse monétaire en circulation, mécanisme de survie qui empêche l’effondrement du système depuis la crise de 2007-2008, et idem au Japon, le « prototype », depuis le début du siècle :






              Luniterre

            • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 7 décembre 17:48

              ’’ Aujourd’hui les Français ne savent plus travailler sans être subventionnés, payés soit par la dette, soit par l’Etat, soit par de « généreux » donateurs (reconstruction de Notre Dame).’’

                >

               Cette phrase qui mélange tout disqualifie d’avance le texte.


              • Luniterre Luniterre 7 décembre 18:41

                @Francis, agnotologue

                En fait, littéralement, au premier degré, cette phrase signifie donc que les français savent (encore) travailler, ce qui est rassurant... Ce qui inquiète et même « révolte » semble-t-il l’auteur, c’est l’importance, sinon la prédominance, du secteur public et « non marchand » dans l’économie.

                En fait son « mélange » consiste à y assimiler, de facto, tout travail qui bénéficie de subventions, publiques ou privées, sous une forme ou sous une autre.

                La société moderne, globalement, va vers une disparition du travail humain directement productif de marchandises. Le vrai problème est donc selon quels critères « marchandiser » la production industrielle de plus robotique.

                Tant que ce sont les critères du profit financier qui dominent, il n’y a pas d’autre « solution » au problème que l’extension de la dette, comme on vient de le voir, même si cela semble paradoxal aux esprits simplistes, et/ou passéistes, dont, éventuellement, celui de l’auteur, qui reste sans réaction à nos critiques !

                Luniterre


              • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 7 décembre 19:14

                @Luniterre
                 
                 oui, les Français savent travailler, nous en avons une belle démonstration ce soir, avec les images de Notre-Dam de Paris ressuscitée si vite et si bien grâce à eux.
                 
                 Et n’en déplaise à perceval, ce travail n’a pas été payé par des clients.
                 
                 ps. Même Trump s’est dit impressionné.


              • Soucougnan Soucougnan 7 décembre 18:23

                Le problème n’est pas seulement français, il touche toute l’Europe. Les dix dernières années les USA ont connu une croissance de la productivité du travail de 22% quand l’Europe se limitait à 5% (la France voit même sa productivité diminuer). La zone Euro dont le PIB dépassait au moment de sa création celui des USA est maintenant loin derrière et l’écart s’accroît d’année en année. La France et l’Europe sont carrément en voie d’arriération technologique face aux USA et à la Chine. L’Europe est quasiment absente des nouvelles technologies et continue de prendre du retard ; la faute à un investissement en recherche et développement bien trop faible qui limite l’innovation et la compétitivité des entreprises, lesquelles misent sur les coûts et les délocalisations. La richesse européenne repose aujourd’hui sur ses succès du siècle passé, de vieilles industries du 20ème siècle comme l’automobile, qui peinent à se renouveler et prennent maintenant du retard face à la concurrence chinoise. Il en va ainsi dans tous les domaines et c’est grave.

                On pointe souvent le risque démographique pour l’Europe, mais je crois qu’on minimise trop le grave problème de l’arriération technologique dans laquelle sombre de plus en plus ce continent et qui ne se vaincra pas avec l’entrée d’un surplus d’immigrés. C’est la mentalité même des Européens qui est ici en cause. Trop de gens voient l’état comme la solution (et inversement le responsable) de tous leurs problèmes. Ils méconnaissent le fait que c’est d’eux seuls que peut venir l’innovation et la richesse. D’ailleurs, quand les jeunes Américains pensent à s’enrichir, les Européens s’inquiètent de leur qualité de vie et que leur travail n’empiète pas sur leurs loisirs. Les jeunes Européens ont perdu l’esprit de conquête et d’entreprise de leurs aïeux et finissent par percevoir la richesse comme une ressource naturelle dont il faudrait simplement faire le partage équitable. Dans un tel milieu si peu propice à l’épanouissement de ceux qui rêvent de succès, dans un monde ou les investisseurs pour les projets innovants sont rares et frileux, il est normal que les quelques jeunes Européens qui échappent à cette décadence morale se dirigent tous les USA, participant ainsi à accroître le déclin de l’Europe. Une plante a besoin d’un terreau fertile pour pousser et l’Europe devient d’année en année plus aride à l’innovation.


                • Luniterre Luniterre 7 décembre 20:52

                  @Soucougnan

                  Le travail n’est réellement « productif » que dans la mesure où il est directement intégré dans le processus productif lui-même, par exemple dans le travail à la chaîne, où chaque maillon, c’est le cas de le dire, apporte sa propre quantité de travail manuel et physique, parfois mental, aussi, en termes de réglage des machines, au produit fini, qui serait inachevé sans cette quantité particulière.

                   

                  Avec la robotisation, si l’on remplace les humains par des machines automatiques, il devient complètement arbitraire de parler de « productivité du travail », alors que les « gains de productivité » ne sont plus que ceux des machines !

                   

                  C’est aussi pourquoi on ne parle plus guère, même et surtout en comptabilité, que de « productivité apparente du travail », par rapprochement et comparaison de la masse salariale engagée et de la rentabilité de l’entreprise.

                   

                  Sur une ligne de production presque entièrement automatisée, plus on robotise et plus on vire d’ouvriers. Globalement, la « rentabilité-productivité » de ceux qui restent semble augmenter à chaque « remplacement » et donc logiquement, le dernier ouvrier sur la ligne doit être super-« productif », super-« rentable », et pourtant, on le virera quand même si on peut encore perfectionner le système robotique.

                   

                  C’est ce qui illustre concrètement ce qu’on appelle le « paradoxe de productivité ».

                   

                  C’est pourquoi il vaut mieux s’en tenir à la notion de « productivité apparente du travail » et comprendre que les « gains de productivité » viennent essentiellement de la technologie, et non plus du travail lui-même, qui n’est quasiment plus, en termes de rationalisation, qu’une affaire de gestion administrative et commerciale, qui a néanmoins encore ses propres critères de rentabilité, sans rapport direct avec la production.

                   

                  Luniterre


                • Luniterre Luniterre 7 décembre 22:17

                  Sur le même thème du rôle désormais prépondérant de la Dette par rapport au Capital, on voit bien que le rapport de force réel aux USA s’établit non pas réellement entre les « candidats » à la Présidentielle, mais bien entre le Président et le Gouverneur de la Fed, la Banque Centrale US qui « garantit » les 35 800 milliards de dollars de dette publique sur lesquels repose quasi entièrement la domination du dollar et la survie du système économique global, surtout occidental :

                  Le vrai pouvoir est celui qui dit ce qu’il va faire, qui le fait, et qui obtient le résultat escompté, que ça plaise ou non...

                  Avec une revue de presse US traduite sur le sujet, et à la suite des liens utiles pour comprendre la mutation systémique banco-centraliste.

                  http://cieldefrance.eklablog.com/le-vrai-pouvoir-est-celui-qui-dit-ce-qu-il-va-faire-qui-le-fait-et-qui-a216444767

                  Luniterre


                • Soucougnan Soucougnan 8 décembre 00:53

                  @Luniterre

                  si l’on remplace les humains par des machines automatiques il devient complètement arbitraire de parler de « productivité du travail »

                   
                  Tant que les humains ne sont pas totalement remplacés par des machines il reste possible d’établir un ratio output/input qui pourrait se traduire par le chiffre d’affaire généré par employé ou par heure de travail. En entreprise on peut aussi utiliser des KPI ou Indicateurs de performance clés en français, tels que le nombre de clients servis, le taux d’achèvement des projets ou le chiffre d’affaires par employé. Et ça permet de voir l’évolution de la productivité.

                • Luniterre Luniterre 8 décembre 01:43

                  @Soucougnan

                  C’est effectivement la définition même de la « productivité apparente du travail », et qui n’est précisément qu’apparente, comme vous devez vous en rendre compte en vous relisant : « le chiffre d’affaire généré par employé ou par heure de travail » se réfère bien, un fine, comme je l’ai formulé en d’autres termes, à un ratio entre masse du capital variable engagé dans la main d’oeuvre et la rentabilité éventuelle du capital total engagé. Ce calcul peut fonctionner dans toute entreprise, même celles qui n’ont aucune fonction productive réelle, se limitant à une action commerciale ou de service. C’est un calcul de « rentabilité » assez global et donc pas spécifiquement un calcul de productivité, au sens basique du terme, qui se rapporte à une production industrielle réelle.


                  Même si c’est un indicateur utile, parmi d’autres, il faut donc éviter d’en faire la base éventuelle d’un discours idéologique sur le travail productif, dans ce qu’il a de spécifique, et qui est carrément en voie de disparition, remplacé par une conception du travail qui est essentiellement celle du secteur tertiaire.


                  Luniterre


                • Soucougnan Soucougnan 8 décembre 02:04

                  @Luniterre

                  un ratio entre masse du capital variable engagé dans la main d’oeuvre et la rentabilité éventuelle du capital total engagé

                   
                  L’évaluation de la productivité par la valeur ajoutée permet de quantifier la contribution économique par employé mais elle n’est pas la seule méthode. On peut aussi mesurer le temps passé pour réaliser une tâche ou l’évolution de la qualité du service rendu, le nombre de clients servis par heure, la satisfaction des clients etc. Il ne saurait exister de norme uniforme tant les services peuvent varier en fonction du contexte.

                • Luniterre Luniterre 8 décembre 03:12

                  @Soucougnan

                  « L’évaluation de la productivité par la valeur ajoutée »

                  Il est évident qu’une production qui n’apporte pas de valeur ajoutée présente à priori peu d’intérêt économique, sinon aucun, mais tout travail qui apporte une valeur ajoutée, notamment en termes de services, et qui peut donc produire un intérêt économique, au sens commercial et/ou financier, ne constitue pas forcément une production, et même généralement pas, au sens basique du terme.

                  Il faut donc absolument, pour comprendre l’évolution économique contemporaine, éviter de tout mélanger.

                  Secteur productif et secteur des services ont chacun leur propre dynamique, et avec le progrès technologique leurs rapports évoluent constamment, et de façon divergente en termes, précisément, de valeur ajoutée, notamment à cause de la prépondérance du capital fixe, désormais, dans le secteur industriel.

                  Luniterre


                • Soucougnan Soucougnan 8 décembre 03:48

                  @Luniterre

                  Secteur productif et secteur des services ont chacun leur propre dynamique


                  Et vous en tirez quelles conséquences quant à la différence croissante de productivité entre l’UE et les USA ?

                • Luniterre Luniterre 8 décembre 06:00

                  @Soucougnan

                  Comme vous le signalez vous-même plus haut dans un autre post, l’économie US reste plus dynamique que l’économie européenne.

                  Sa dette est en conséquence encore plus énorme, du fait précisément du cycle de renouvellement du capital fixe dans l’industrie.

                  Mais, tout étant relatif, elle reste aussi moins « problématique » tant que cette relativement bonne dynamique industrielle se maintient.

                  Par contre, à plus long terme, le risque d’une chute brutale, façon 1929, même si tout à fait pour d’autres raisons, n’est pas à exclure.

                  Luniterre


                • @Soucougnan
                  « Et vous en tirez quelles conséquences quant à la différence croissante de productivité entre l’UE et les USA ? »
                   
                  Le prix de l’energie avant tout cette bonne blague !
                  Surtout concernant le millieu industriel

                  L’electricité est 2 fois moins chere aux USA
                  Le gaz entre 4 et 11 fois moins

                  Vous remercierez enfin pour nous les Francais déja les escroclogistes et leurs moulins a vents qui ont littérallement fait exploser le prix de l’electricité, s’allier au cout Allemand de l’electricité
                  Concernant le pris de l’electricité et du Gaz , ne manquez pas de remercier bien sur vos chers amis Ukrainiens qui ont fait sauter nos deux Northsrtreams avec l’aide de vos amis américains , qui alimentaient les turbines a gaz Allemande et leur industrie au Gaz (engrais industrie chimie lourde etc)

                  Pour la France
                   Fabien Bouglé, expert en politique énergétique et auteur de « Guerre de l’énergie » aux éditions du Rocher

                  , lien entretient video du livre
                  https://youtu.be/kuH_Y_K5ngY?t=102

                  Le Bouquin ici qui cause des Northstreams
                  https://www.editionsdurocher.fr/product/128764/


                • Luniterre Luniterre 8 décembre 12:56

                  @Soucougnan
                  @Ouam

                  Les inégalités du prix de l’énergie selon les pays reflètent actuellement essentiellement les rapports de forces géostratégiques, et non la supposée "liberté du marché". Ces inégalités sont déjà à elles seules et entres autres la preuve de la mort du libéralisme économique mondial.

                  Pour l’instant ces inégalités jouent relativement en faveur des USA, en fonction du rapport de forces qu’ils imposent aux autres nations.

                  Malgré tout, cela n’empêche pas la dette publique US de continuer à croitre de façon quasi exponentielle, actuellement à hauteur de 35 800 milliards de dollars.

                  Et ce n’est pas Trump, malgré quelques bonnes intentions, qui va arranger cela, bien au contraire. La réussite de son projet politique repose au moins autant, sinon davantage, sur l’expansion de la dette US, que ce n’eut été le cas avec Harris. Quel que soit le parti au pouvoir, aux USA comme ailleurs, ce sont les Gouverneurs des Banques Centrales qui sont les véritables « maîtres des horloges », pour employer une expression à la mode, mais fort bien vue, dans ce cas précis.

                  Il faut donc arrêter de se complaire dans des luttes idéologiques « droite/gauche » ou autres qui ne sont que des luttes de pantins et de guignols destinées à amuser la galerie pendant que les affaires réellement déterminantes se règlent en coulisses, et notamment dans les Conseils de Gouverneurs des Banques Centrales, qui échappent quasiment à tout contrôle démocratique, ne reposant que sur la cooptation entre membres significativement influents des « élites » réelles de la finance mondiale, complètement dépendantes, par contre, de toutes leurs décisions de politiques monétaires, notamment en regard de la dette mondiale, publique et privée, qui est leur seul réel ballon d’oxygène depuis le début du siècle et singulièrement depuis les crises de 2007-2008 et 2020-2021.

                  Tant que les peuples du monde resteront incapables de comprendre cela ils resteront les esclaves de la dette, publique et privée.

                  Pour l’instant la Russie est le seul pays d’importance géostratégique mondiale a avoir tenté d’échapper à ce syndrome et c’est pourquoi tout est fait pour étouffer son économie et réduire son influence géostratégique. L’Ukraine n’est qu’un pion parmi d’autres de ce jeu, même si le mieux placé sur cet échiquier mortifère et la Russie n’avait donc pas d’autre choix que de tenter de le faire sauter.

                  De ce côté, donc, la bataille est toujours en cours.

                  Luniterre


                • Soucougnan Soucougnan 8 décembre 13:29

                  @Luniterre

                  Comme vous le signalez vous-même plus haut dans un autre post, l’économie US reste plus dynamique que l’économie européenne.

                   
                  D’accord mais vous m’avez reprise sur la question de l’évaluation de la productivité dans le domaine services, alors si cela introduit un biais en faveur des USA et qui fausserait donc mon analyse, j’aimerais savoir où il se situe selon vous et comment il se manifeste ?

                • Luniterre Luniterre 8 décembre 14:37

                  @Soucougnan

                  Je ne cherche pas spécialement, voire même pas du tout, à mettre en « défaut » votre analyse : je cherche simplement à comprendre.

                  Dans un post, on ne peut pas développer une analyse complète et il faut donc résumer au maximum, ce qui peut entraîner quelques approximations.

                  Pour simplifier à l’extrême, donc, ici, mais pourquoi pas, on peut résumer la différence entre secteur des services et secteur productif par les proportions respectives et le rôle du capital fixe : dans les services la main d’œuvre, capital variable, est prépondérante en proportion mais peu ou pas du tout productive, et donc à faible valeur ajoutée, (sans même parler de « plus-value », un autre « chapitre »…), comme le souligne Eric F, dans son post de 09 :57.

                  Même si sa proportion est réduite, l’amortissement du capital fixe y reste donc lent et difficile.

                  Dans le secteur productif, au contraire, le cycle de renouvellement du capital fixe est particulièrement rapide est il est même devenu à la fois la base de la productivité et de l’endettement.

                  Et même si sa valeur ajoutée y est forte, la main d’œuvre y est en proportion réduite par rapport au capital fixe, et ne compense donc pas toujours, et même de moins en moins, avec la robotisation, pour l’amortissement de la dette.

                  Ce qui explique que dans un pays où les deux secteurs restent dynamiques, comme aux USA, la dette globale croît donc des deux côté à la fois, et que cela peut durer tant que ce dynamisme est entretenu, ce qui semble être l’un des objectifs de Trump.

                  Ce qui n’empêche donc pas les risques de récession, voire même, de chute brutale, au cas la monnaie viendrait à dévisser, vu le poids de la dette.

                  En France, par contre, nous n’avons plus guère que les services, et souvent à faible valeur ajoutée, comme le souligne Eric F, et donc notre dette est tout de suite un poids mort considérable, en proportion, et même en valeur absolue, au point où on en est !

                  Luniterre



                • Au moins quequ’un de bon sens entouré de tous ces gens qui ont tous hélas cette logique bolchévique d’un autre temps(et ce qui va avec)

                   

                  Sarah Knafo ici à ce moment la et cet intervenant

                  https://youtu.be/pXSo3UlvNdI?t=281

                  Cad à 4:50

                  Dire qu’un budget dois etre à l’équilibre est devenu un gros mot

                  Tellement ce pays est devenu dans la logique de la tique et communiste !

                  Un pays qui se came à la dépense publique !!


                  • Eric F Eric F 8 décembre 09:57

                    Le problème est que la proportion d’emplois à faible valeur ajoutée effective s’accroit : administratif, aide aux personnes, part de ’’commercial’’ par rapport à la part de ’’productif’’... Nous sommes devenus de plus en plus un un pays de consommateurs-administrés. Des emplois sont créés, mais moins payés (baisse du salaire médian), et à faible apport en PIB.

                    La question de ’’cout du travail’’ est à double tranchant : pour que les entreprises ne délocalisent pas, les charges sur les bas salaires sont prises en charge par l’état donc la dette. Ce n’est pas ’’donné’’ aux entreprises , mais on leur prend moins.
                    Mais les grandes entreprises ont abusivement augmenté leur marge lors de l’épisode inflationniste de 2022-2023, les profits ont flambé et les hyper-riches ont accaparé davantage de part du revenu national, alors que les revenus du milieu de la pyramide sont comprimés vers les minima, donc tassement de la consommation.


                    • Soucougnan Soucougnan 8 décembre 16:38

                      @Eric F

                      la proportion d’emplois à faible valeur ajoutée effective s’accroit

                       
                      C’est la conséquence de la « ringardisation » à grande vitesse de l’économie européenne, larguée dans quasiment tous les domaines des nouvelles technologies. Alors la Russie peut se le permettre, elle est assise sur un solide matelas de matières premières, mais ce n’est pas le cas de l’Europe. Du coup, on joue sur les coûts, on délocalise et on ne garde plus que des emplois à faible valeur ajoutée. C’est la mentalité même des Européens qui est en cause. Ces gens ont perdu leur esprit de conquête, ils n’aspirent pas comme les Américains à la richesse, c’est même très mal vu. Ils veulent une vie de loisirs et attendent de l’État qu’il la leur donne au sein d’une économie administrée. Il n’est pas surprenant que dans un monde aussi décadent, le RN et LFI fassent florès et rassemblent plus de la moitié des suffrages. Quand l’Amérique attirent tous les individus de talents qui rêvent de succès, l’Europe ramène à elle les inutiles qui viennent grossir les rangs des assistés. Les Européens attendent tout de l’État, incapables qu’ils sont de se souvenir que la richesse est le fruit de l’innovation, du travail et de l’esprit de conquête dont savaient jadis faire montre leurs ancêtres. Pour paraphraser Reagan on pourrait dire que l’État n’est pas la solution au problème des Européens, l’État est le problème. Et la solution, ce sont les Européens eux-mêmes qui la constituent.

                    • sylvain sylvain 8 décembre 16:14

                      Il n’y a pas que la dette sociale qui s’accroit, il y a aussi la dette des entreprises, celle de l’etat, celle des menages et c’est pareil a peu pres partout dans le monde meme en chine. C’est normal il y a de plus en plus d’argent en circulation.

                      Pour autant on ne remet pas en cause l’existence des entreprises, ni meme serieusement de l’etat.

                      En soit, le travail ne rend pas libre, et le non travail non plus. La liberte est un etat d’esprit qui ne de pend pas de ces choses la. On peut dire qu’il vaut mieux avoir de quoi subvenir a ses besoins de base pour se sentir libre, quoique ce soit discutable dans certains cas, mais ca n’a pas vraiment de rapport avec le travail. Une grande part des gens qui travaillent, ceux qui travaillent le plus dur dans ce monde n’ont pas de quoi subvenir a leurs besoins.

                      Si on parle de reindustrialisation, remettre les gens au travail, c’est remettre de la contrainte. Personne n’ira avec enthousiasme sur une chaine de montage, dans une mine ou un hangar amazone. La France ne se transformera pas en un pays uniquement peuple d’ingenieurs.Reste a savoir qui on forcera, et comment.

                      Je suppose que si on reprend la com de zemmour, comme le montre par exemple les « 10% de depenses sociales mondiales », il y a une coherence dans le propos. A noter tout de meme que ce chiffre est faux.


                      • Messan Arnold Messan Arnold 9 décembre 18:07

                        A la lecture des évènements en cours, on peut de façon lucide, et légitime croire que le pire est à venir. Mais j’ai du mal à croire que nos dirigeants successifs depuis au moins 20 ans, ne savaient pas qu’on allait droit dans le mur !!! On pourrait de facto penser que ce fut un fin calcul de leur part, tant la dette abyssale de la France était connue mais surtout visible de tous, comment continuer à mener de telles politiques ??? On est en droit de questionner. Faudra des années et des années pour retrouver un équilibre digne de ce nom. On peut de fait craindre un destin à la Grec incessamment . Que les Dieux de la finance nous vienne en aide. Avec ce qu’il se passe en Afrique de l’ouest, on peut penser que quand ces derniers en auront finis avec la France, de sombres moments risquent de survenir encore !!! (Le fonctionnement des comptes d’opérations et leur rôle dans les relations entre la France et les pays africains)


                        • Et hop ! Et hop ! 9 décembre 19:29

                          Notre-Dame de Paris.

                          Le rôle de Macron a finalement été inexistant.
                          Non seulement l’État a laissé brûler une cathédrale qu’il n’avait pas construite et qu’il a confisquée en 1791, mais étant propriétaire et son propre assureur il aurait dû payer la réparation du sinistre.
                          Non seulement il n’a pas payé un centime pour sa restauration puisqu’il y a eu 1 milliards d’euros et que le coût a été de 860 millions d’euros, mais il va percevoir 20 % de TVA sur ce milliard donc 200 millions.

                          L’Établissement public créé par Macron pour imposer ses lubies de « geste contemporain fort » comme il a fait à l’Élysée en nommant à sa tête le général Georgelin qui n’y connaissait rien et devait tout commander en déclarant que « l’architecte devait fermer sa gueule », mais n’a finalement rien pu faire en-dehors de payer les factures acceptés par Philippe Villeneuve, l’architecte en chef des monuments historiques chargé de la cathédrale (en plus d’autres monuments comme le château de Chambord). Celui-ci, avec son agence, a fait toute la maîtrise d’oeuvre, c’est-à-dire la conception, choisi et coordonné les entreprises, fait réaliser les travaux, tout vérifié et tenu les délais que lui-même a fixés, avec l’aide :
                           de deux architectes en chef qui lui ont été adjoints par la Compagnie des architectes en chef des Monuments historiques qui sont une cinquantaine pour entretenir les monuments historiques de l’État dans toute la France,
                           de la Commission des Monuments Historiques dont l’avis s’impose au ministre de tutelle,
                          du Laboratoire des Monuments Historique,
                           des ateliers des Monuments Historique,
                           les archives et les documentalistes des Monuments Historiques,
                           les entreprises de compagnonnage de tous les corps d’État habituées à travailler pour les Monuments Historiques.

                          En résumé, cette restauration montre le savoir-faire et l’efficacité des architectes, des techniciens, des services, des institutions et des entreprises des Monuments historiques qui ont sû s’imposer contre l’immixion de la Présidence de la République dont l’intervention a perturbé et ralenti le chantier. 

                          Ce pauvre général de parachutistes était aussi incapable de diriger un tel chantier qu’un orchestre philarmonique ou une opération à coeur ouvert, il ne suffit pas d’avoir le sens du commandement, il faut beaucoup de connaissances, d’expérience, cette nomination était aussi loufoque que de nommer un architecte pour commander un régiment de parachutistes, ou Bruno Lemaire ministre des finances, ça ne pouvoit conduire qu’à un désastre.


                          • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 9 décembre 19:50

                            @Et hop !
                             
                            ’’ l’État a laissé brûler une cathédrale qu’il n’avait pas construite et qu’il a confisquée en 1791, mais étant propriétaire et son propre assureur il aurait dû payer la réparation du sinistre.’’
                            >
                             Vous n’avez pas l’air de savoir que l’argent de l’État c’est le nôtre.

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