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Commentaire de Et hop !

sur La dette française est au-delà de l'endettement un entêtement (sans travail)


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Et hop ! Et hop ! 9 décembre 19:29

Notre-Dame de Paris.

Le rôle de Macron a finalement été inexistant.
Non seulement l’État a laissé brûler une cathédrale qu’il n’avait pas construite et qu’il a confisquée en 1791, mais étant propriétaire et son propre assureur il aurait dû payer la réparation du sinistre.
Non seulement il n’a pas payé un centime pour sa restauration puisqu’il y a eu 1 milliards d’euros et que le coût a été de 860 millions d’euros, mais il va percevoir 20 % de TVA sur ce milliard donc 200 millions.

L’Établissement public créé par Macron pour imposer ses lubies de « geste contemporain fort » comme il a fait à l’Élysée en nommant à sa tête le général Georgelin qui n’y connaissait rien et devait tout commander en déclarant que « l’architecte devait fermer sa gueule », mais n’a finalement rien pu faire en-dehors de payer les factures acceptés par Philippe Villeneuve, l’architecte en chef des monuments historiques chargé de la cathédrale (en plus d’autres monuments comme le château de Chambord). Celui-ci, avec son agence, a fait toute la maîtrise d’oeuvre, c’est-à-dire la conception, choisi et coordonné les entreprises, fait réaliser les travaux, tout vérifié et tenu les délais que lui-même a fixés, avec l’aide :
 de deux architectes en chef qui lui ont été adjoints par la Compagnie des architectes en chef des Monuments historiques qui sont une cinquantaine pour entretenir les monuments historiques de l’État dans toute la France,
 de la Commission des Monuments Historiques dont l’avis s’impose au ministre de tutelle,
du Laboratoire des Monuments Historique,
 des ateliers des Monuments Historique,
 les archives et les documentalistes des Monuments Historiques,
 les entreprises de compagnonnage de tous les corps d’État habituées à travailler pour les Monuments Historiques.

En résumé, cette restauration montre le savoir-faire et l’efficacité des architectes, des techniciens, des services, des institutions et des entreprises des Monuments historiques qui ont sû s’imposer contre l’immixion de la Présidence de la République dont l’intervention a perturbé et ralenti le chantier. 

Ce pauvre général de parachutistes était aussi incapable de diriger un tel chantier qu’un orchestre philarmonique ou une opération à coeur ouvert, il ne suffit pas d’avoir le sens du commandement, il faut beaucoup de connaissances, d’expérience, cette nomination était aussi loufoque que de nommer un architecte pour commander un régiment de parachutistes, ou Bruno Lemaire ministre des finances, ça ne pouvoit conduire qu’à un désastre.


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