@Fergus
Vous êtes impayable, je vous donne les chiffres et vous voilà à esquiver le débat.
Un article du journal « le Pays Malouin » : Saint-Malo Agglo : 4 000 demandes de logement social en attente en ce moment
Mais dans les villes touristiques — l’article porte sur elles ! — vous sous-estimez très largement l’impact des locations meublées saisonnières.
Ce ne sont pas les locations saisonnières qui sont en cause, mais le taux de résidence secondaire. Qu’elles soient louées ou pas par Airbnb ne changent rien au fait que le logement en résidence principale est bridé par le simple fait de ces résidences secondaires. D’ailleurs, il me semble que vous en aviez une à Saint-Malo ?
Je maintiens donc que la cause de la crise du logement dans les villes touristiques est :
— les politiques du logement insuffisantes en termes d’offre de location pour le social et le privé
— un taux de résidences secondaires élevé, louées ou pas. Une contrainte indépassable !!! Comment interdire une vente de logement. La seule solution est la préemption, mais son cout est trop important pour constituer une solution viable.
Comme le législateur ne peut rien faire sur le droit de la propriété (secondaire ou pas), il s’agite pour trouver n’importe quel prétexte.
Le problème est avant tout politique et exige une politique du logement à la hauteur des demandes, que ce soit dans le domaine social ou le domaine privé.
Des lois anciennes qui avantageaient la défiscalisation de l’acquisition de logements neufs destinés à la location principale ont disparu, par manque d’efficacité et d’un cout important.