@Michel J. Cuny
Cela ne contredit pas ce que j’écris,
est ce que Voltaire était « assoiffé de sang » ? Je crois plutôt qu’il était assoiffé d’or et ne se faisait plus d’illusion sur la nature humaine et que l’or pourrit les âmes les plus pures dès lors où elles se laissent corrompre.
Il n’y a rien de pire que celui qui revient de ses illusions d’idéal et qui communiste à l’âge où il nourrit un idéal de fraternité, devient le pire des suppôts du capitalisme et raisonne que par son intérêt particulier. Cherchant à accumuler de l’or, quitte à militer pour la guerre et la mort de de la populace et la destruction de leur milieu de vie. Voltaire bourgeois, raisonnait ainsi, ce qui explique bien qu’il est pour eux un bel exemple à suivre.
Je ne veux pas spécialement me faire l’avocat de Voltaire, mais il ne faut pas comme dit le proverbe, jeter le bébé avec l’eau du bain. Voltaire quoi que vous en dites, pour moi était un vrai philosophe, dans le sens où il savait se rendre, conformer, obéir à la raison telle qu’il la comprenait et qui lui fait écrire des choses justes au sens qu’elles obéissent aux lois de la causalité (maître de la réalité). Et à coté, il y avait l’arriviste qui de petite condition aspire à s’élever au sommet via la seule voie qui lui était permise, l’art de la rhétorique. C’est ainsi qu’il dit au noble « mon nom, je le commence et vous finissez le votre ». et là encore, force est de reconnaître la justesse de son propos ! Personnellement, lorsque je raisonne, je laisse de coté mes émotions, ce qui me permet de bien connaître mon ennemi, puisque je ne cherche pas à le rabaisser là où il est fort. Donc, d’identifier ses points faibles.
Ainsi, ce qu’il écrit sur le fait que « l’esprit d’une nation réside dans le petit nombre qui fait travailler le grand, est nourrit par lui et le gouverne » rend compte d’une réalité empirique qui aujourd’hui reste toujours valide, alors même que la « populace » (dont je fais partie) a tous les moyens à sa disposition pour être instruite par la raison et qui malgré tout se laisse pourtant mener par le bout du nez de la passion qu’on lui à mise dans le crâne pour la manipuler et ce, par la même méthode narrative qui a conduit l’Europe et donc la populace à servir de chair à canon à deux guerres mondiales.
Voyez, je prend à témoins ceux qui débattent ici, la très large majorité reste sourde lorsque vous leur dites que la formule « la patrie en danger » est une formule magique qui permet de faire que deux personnes qui fraternisent pour se battre et obtenir des droits sociaux contre la bourgeoisie et la noblesse au pouvoir de leur pays, se retrouvent le lendemain à s’entretuer pour le compte de cette même bourgeoisie et noblesse contre laquelle ils s’unissaient. Il faut donc que l’expression « la patrie en danger » soit une formule magique, puisqu’elle échappe à la raison.
Ainsi, il y a un militant communiste canadien très instruit et à qui il m’a fallut beaucoup, beaucoup de temps avant d’arriver à lui faire comprendre que chaque fois qu’il parle de l’opposition entre la Russie et les USA plutôt que de l’élite prédatrice ou bourgeoise de chaque pays qui s’affrontent ou font semblant de s’affronter, il met de facto en opposition le prolétariat russe contre celui des américains et qu’ainsi, il met le cogito de celui qui le lit en état de sidération en raison de l’aporie du raisonnement.
Puisque d’un coté il accuse la bourgeoisie de chaque pays de manipuler le prolétariat mondial et de l’autre, il va parler de l’opposition entre la Russie et les USA qui implique donc que chaque prolétariat défend sa souveraineté nationale contre celle de l’autre et qui veut que comme dit Voltaire « l’esprit d’une nation réside dans le petit nombre qui fait travailler le grand, est nourrit par lui et le gouverne »
vous étudiez la psychiatrie, mais elle a de sens qu’en mettant en rapport la raison et la folie.
Alors, comment lui donner tort en tout !
Vous avez beau expliquer aux gens qui se disent instruit, intelligent, conscient et animé de la volonté de dénoncer la manipulation des élites, que le nationalisme est l’instrument de leur propre aliénation, ils ne font que défendre cette même élite et de jouer les idiots utiles parce que pensant stupidement que ceux qu’ils combattent sont mondialistes, en déduise qu’il faut être nationaliste. Ils confondent impérialisme avec mondialisme. Le capitalisme a un besoins fondamental d’un monde en état d’urgence permanent et donc, qu’il existe au moins deux blocs en opposition, l’un étant l’ennemi à combattre de l’autre. C’est ce que j’appelle la limite orwellienne. La mondialisation impliquant qu’il n’y ait plus d’ennemi extérieur à combattre, implique le communisme comme ordre premier de l’économie et de la politique.
Ainsi le canadien en question pensent qu’on peut d’abord faire la révolution et après savoir quoi mettre dedans. C’est comme affirmer pouvoir mettre la charrue avant les boeufs, mais il en démord pas, car c’est le fait de son illumination ! Sauf que la raison en respect du principe de causalité dit que c’est impossible, à moins d’être fort comme un boeuf pour tirer la charrue !
16/12 19:44 - Francis, agnotologue
@Eric F Pirement, c’est mieux que ’’plus pire’’ en effet. (...)
16/12 19:30 - Eric F
@Francis, agnotologue ’’(*) ou une femme’’ Précision en effet (...)
16/12 18:51 - Francis, agnotologue
@Michel J. Cuny il y a dans « effectuation » quelque chose qui résonne (du côté de celle ou (...)
16/12 18:45 - Michel J. Cuny
@Eric F Merci. Je voudrais ajouter que, s’agissant du temp de travail, il y a dans « (...)
16/12 18:15 - Eric F
@Michel J. Cuny et @pierre Je confirme que le lien fonctionne, la définition de (...)
16/12 17:29 - Michel J. Cuny
@pierre Bien le bonjour à Robert ! Curieusement, le lien que j’ai donné ne m’a pas (...)
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