@sylvain
même en 1900, la notion d’autonomie industrielle vaut pour les propriétaires ou actionnaires de cette même industrie et non pour les travailleurs.
En 1900, les conditions des travailleurs étaient infiniment pire que celles après la seconde guerre mondiale, alors, vous la voyez où vous votre souveraineté du point du vue du travailleur ?
Ce qui ne change pas, c’est le fait que la nation, avant elle le royaume ou la patrie ou l’empire, sont des concepts dont l’unique but est de permettre à un petit nombre de faire travailler le grand, être nourri par lui et le gouverner sur le même principe mafieux de défense contre l’ennemi extérieur.
C’est que voyez vous, pour le souverain d’un peuple, payer un impôt à un autre que lui même est le fait qu’il n’est pas souverain, mais le vassal d’un autre.
Le seul argument, il en existe pas d’autre, pour justifier de sa domination sur la populace est via l’état d’urgence, la menace ou état de guerre qui nécessite toujours d"avoir un ou des chefs de guerres et de devoir se soumettre à eux volontairement et même d’interdire toute opposition qui contesterait cette dictature.
Bref, un capitaliste mondialiste est un capitaliste ignorant des conditions de sa propre domination. Mais le capitaliste instruit des conditions de sa propre domination ne sera jamais mondialiste tant qu’il y aura des travailleurs à exploiter, il devra toujours jouer les pompiers pyromanes.
La limite indépassable est celle où il y a au moins deux empires qui se font face, c’est ce que j’appelle la limite orwellienne.
La ploutocratie mondiale se dispute juste pour savoir entre l’impérialisme avec deux ou trois blocs se faisant face ou s’il vaut mieux en revenir à la situation du XIXème siècle.
Mais tant qu’il y a la guerre ou menace de guerre, cela reste finalement accessoire.
enfin, tant que la guerre civile ne vient pas risquer de tout remettre en cause.
Etc...