@placide21
Bonsoir Placide et merci pour votre commentaire.
Les relations entre Turquie et Israël sont plus que complexes.
Voici par exemple l’analyse que l’on pouvait lire sur un site particulièrement bien informé en septembre 2024 :
https://www.wsws.org/en/articles/2024/10/02/krdc-o02.html
« La classe dirigeante turque craint qu’une guerre israélienne soutenue par les États-Unis contre l’Iran voisin ne nuise à ses intérêts. Ankara et Téhéran partagent la préoccupation qu’un État kurde indépendant soutenu par les États-Unis et Israël puisse être établi dans la région. Erdoğan a exprimé ces préoccupations dans son discours comme suit : « Nous voyons très clairement comment Israël veut établir une petite structure satellite dans le nord de l’Irak et de la Syrie, en utilisant l’organisation séparatiste [PKK / YPG] comme un pion. »
Erdoğan et l’élite politique turc devant lui sont complices de l’agression impérialiste américaine au Moyen-Orient depuis plus de 30 ans, contribuant à la dynamique de la désintégration en Irak et en Syrie et au danger de l’épidémie d’une guerre régionale. Erdoğan, qui a soutenu l’invasion américaine de l’Irak en 2003, se range du côté des États-Unis et d’Israël depuis 2011 dans la guerre pour le changement de régime en Syrie, qui vise à renverser le président al-Assad Iranien et soutenu par le Hezbollah. »
Le Sultan a plusieurs fers au feu et joue selon le moment et selon ses intérêts avec trois « alliés », ce qui constitue le moyen le plus sûr de se prendre les pieds dans le tapis.
Stay tuned...
Bien à vous,
Renaud Bouchard