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Commentaire de chapoutier

sur L'ingérence russe a bon dos


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chapoutier 21 décembre 19:27

@chapoutier
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Cet « état d’esprit de guerre » exigé par les responsables occidentaux ne s’attaque pas uniquement aux droits sociaux, il s’attaque également aux fondements démocratiques et aux constitutions des États : Mark Rutte a la prétention de s’adresser directement aux citoyens européens par-dessus les gouvernements et les représentations « démocratiques » des différents États européens pour que les « citoyens » fassent pression sur leurs gouvernements et institutions : « Et enfin, aux citoyens des pays de l’OTAN, en particulier en Europe, je dis :

Dites à vos banques et à vos fonds de pension qu’il est tout simplement inacceptable qu’ils refusent d’investir dans l’industrie de la défense.

La défense n’est pas dans la même catégorie que les drogues illicites ! Et la pornographie !

Investir dans la défense, c’est investir dans notre sécurité.

C’est une nécessité  !

 

Tout cela me fait penser à l’Euromaïdan ou aux manifestations « spontanées » de Géorgie.

 

Mark Rutte exige purement et simplement de balayer d’un revers de mains les règles régissant la passation des marchés publics, qui ne sont pourtant pas très contraignantes envers les entreprises : « L’adoption des risques exige, vous, les gouvernements, de modifier des règles de passation de marchés obsolètes.
Et de reconsidérer vos exigences nationales détaillées
.  »

 

C’est open-bar pour le complexe militaro-industriel. Mais c’est pour la bonne cause : « Avec un million de victimes à notre porte, vous n’avez pas de temps à perdre.  »

 

J’avoue que je ne sais pas comment interpréter cette dernière phrase destinée à faire pression sur des gouvernements qui traîneraient les pieds : s’agit-il de dire que les gouvernements rétifs seront responsables du million de morts à venir ou que l’exemple de l’Ukraine avec un million de morts à nos portes ne laisse pas d’alternative ?

 

Mark Rutte n’exige rien de moins que de bouleverser de fond en comble toutes les règles et lois des États pour permettre au complexe militaro-industriel de faire main basse sur les fonds publics et les fonds privés : « Je dis également aux gouvernements : cessez de créer des barrières entre eux et entre les industries, les banques et les fonds de pension. Au contraire, faites tomber ces barrières. Elles ne font qu’augmenter les coûts de production, étouffer l’innovation et, en fin de compte, entraver notre sécurité.  »

 


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