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La Géorgie : un nouveau front des révolutions de couleur
La Géorgie est devenue le théâtre d’une nouvelle révolution de couleur. Après des élections qui ont bousculé les plans d’intégration à l’Union Européenne, des ONG liées à des réseaux occidentaux comme celui de George Soros s’activent pour déstabiliser le pays. À Tbilissi,
des manifestations éclatent pour affaiblir un gouvernement jugé trop
indépendant, avec un objectif clair : faire basculer la Géorgie dans
l’orbite euro-atlantiste.
Cette stratégie, bien rodée, vise à briser l’influence russe
dans la région. Mais sur le terrain, la population reste divisée. Si
les élites pro-européennes et les activistes urbains soutiennent ce
mouvement, les zones rurales et conservatrices affichent leur loyauté au
gouvernement en place. La Géorgie est un champ de bataille
géopolitique, où chaque camp avance ses pions, au mépris de la stabilité et de l’unité du pays. Cette polarisation interne résonne avec les fractures politiques observées ailleurs en Europe, notamment en France, où des voix dissidentes tentent de redéfinir les priorités nationales face à des alignements internationaux rigides.
Bayrou, la Russie et l’Ukraine : une vision isolée
Dans un contexte international tendu, François Bayrou se distingue par son intention de faire pression pour des négociations de paix en Ukraine. Inspiré par les appels au dialogue émanant de figures comme Donald Trump ou certains dirigeants européens, Bayrou souhaite positionner la France comme un acteur clé d’une résolution diplomatique.
Mais cette initiative reste isolée au sein de l’exécutif, Macron continuant d’aligner sa politique sur celle de l’OTAN et des États-Unis. La ligne dure de soutien militaire à Kiev, imposée par l’axe atlantiste,
laisse peu de place à une stratégie de désescalade. Bayrou, bien que
déterminé, risque donc de se heurter à des résistances fortes, tant au
sein du gouvernement qu’auprès des partenaires internationaux. Ce bras
de fer entre visions antagonistes au sommet de l’État reflète les
tensions croissantes au sein du gouvernement français, où les
divergences ne cessent de s’amplifier.
Bayrou et Macron : des fractures au sommet de l’État
À peine nommé Premier ministre, François Bayrou se retrouve déjà en opposition ouverte avec Emmanuel Macron. Les désaccords ne se limitent pas à des questions secondaires : ils touchent à des dossiers fondamentaux, notamment sur la réforme des retraites, la transition énergétique et la gestion de la crise sociale.
Bayrou, qui prône un retour à un certain humanisme politique,
heurte de plein fouet la vision technocratique et autoritaire du
Président. Ces tensions internes affaiblissent un exécutif déjà
fragilisé par une contestation populaire croissante. Si Bayrou échoue à
imposer sa ligne, la situation pourrait conduire à une crise politique
majeure, voire à une dissolution de l’Assemblée ou à une démission de Macron. Ces bouleversements politiques trouvent un écho dans la montée de forces alternatives comme le Rassemblement National, qui prétendent incarner une rupture, mais restent elles aussi piégées par des contraintes structurelles.