@Christophe DEGANG
Ce topo ne peut pas intéresser
Qu’ils aillent lire ce qui leur plaît, et ne s’imposent pas davantage de souffrance.
L’avenir se fera sans eux.
Postulats
L’humanité pré historique ne fonctionnait pas sur un mode d’avidité, mais d’utilité.
La glorification de l’avidité, largement approuvée, n’est qu’une
déformation morale, qui veut imposer, à une sous caste innombrable de
perdants, qu’ils n’ont pas de chance ni de talent.
La coopération désintéressée entre humains est infiniment plus
efficace et productive que l’accumulation insensée des fortunes du
nombre minuscule des ploutocrates, dont chacun peut savoir la nocivité
extraordinaire sur le niveau de vie et la survie de l’immense majorité
des plus pauvres de cette planète.
Le contexte
Une déformation de notre civilisation a sans doute commencé avant l’apparition de l’agriculture.
Il serait passionnant de pouvoir en décrypter les circonstances, et
peut être de mettre en évidence les origines de l’apparition de castes
et de hiérarchies.
Et par là même de préciser des causes objectives, fantasmées à tort
comme nécessaires, que notre naïveté obstinée suppose modifiables.
Il est bien possible que le passage de l’animisme, logiquement inséré
dans tout l’environnement, à toutes sortes de religions aliénantes, qui
en éloigne les croyants, en soit, au moins, contemporain.
Par exemple.
Auparavant, on trouvait par exemple des preuves de chasse et de
cueillette non genrées, avec des états de squelettes équivalents entre
femmes et hommes.
Les traces paléontologiques ont démontré une subite baisse du statut
des femmes, devenues moins bien nourries, ce qui est très révélateur
d’un changement de leur statut.
Et maintenant ?
Le comportement des « décideurs » dans les conseils d’administration
ne peut plus se cacher derrière de prétendues réalités économiques.
Le parallèle avec celui des dirigeants mafieux est éclatant : aucune préoccupation morale.
Pétrochimie, big pharma, distribution, agriculture industrielle,
industries matérielles ou logicielles de toutes sortes, …, exploitent un
système de confiscation du bien commun, vicieusement programmé pour
installer des monopoles et des ententes.
Des faits.
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La propagande hostile à toute mention d’un dérèglement climatique est
dorénavant dévoilée chez les pétrochimistes, très bien informés des
réalités depuis au moins 50 ans.
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Racheter toute innovation, provenant de la recherche publique, pour
imposer des tarifs exorbitants est une pratique devenue habituelle de
big pharma, qui n’a vraiment plus besoin d’investir dans la recherche.
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Imposer aux consommateurs la disparition de toute offre concurrente,
pour pouvoir dominer tous les rapports de force avec les fournisseurs,
est une constante de la distribution, avec ses alliances internationales
de centrales d’achat : « on vous fait une proposition que vous ne
pouvez pas refuser » ...
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Un refus de travailler sur des sols vivants entraîne toutes les
dérives de l’agro industrie, et la non qualité, évidente et démontrée,
de l’alimentation produite.
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Les subventions honteuses de l’UE pour les cargos de découpes de
poulet congelé bas de gamme, exportés en Afrique, ont directement tué
les élevages locaux vivriers de succulents « poulets de brousse », et
accéléré l’émigration de ceux qui ont perdu tout espoir de vivre bien
dans leur pays.
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Ça suffit.
L’avidité, moteur actuel indépassable ?
Ces entités impertinentes sont fondées sur l’obligation de gagner sa vie imposée à chacun de leurs employés.
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Et si ce n’était plus le cas ?
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Hou là ! Comme vous y allez !
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On s’en fiche, on va multiplier les robots !
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Bien.
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De toute façon, on sait qu’il n’y aura jamais plus assez de boulot pour tout le monde.
Si personne n’est obligé de gagner sa vie, alors chacun est libre de s’intéresser au sujet de son choix.
Vous croyez ?