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Commentaire de SilentArrow

sur Mieux vaut en rire qu'en pleurer


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SilentArrow 25 décembre 2024 15:57

@ddacoudre
 

sans la science nous vivrions sans nous en rendre compte, réagissant seulement à l’environnement au fil des siècles, comme nos prédécesseurs.

Ce que je réfute, c’est cette croyance suivant laquelle le CO₂ anthropique serait responsable des variations climatiques, pas ces variations climatiques elles-mêmes.

Et je le réfute avec des arguments scientifiques, en tant que physicien.

Je l’ai fait plusieurs fois sur ce site. Voici une copie de ma dernière intervention.

1) Bon, pour commencer, la théorie de l’effet de serre du CO₂ prétend que les infrarouges du rayonnement thermique de la terre qui sont absorbés par les molécules de CO₂ sont ensuite réémis dans toutes les directions, donc pour moitié vers le sol, ce qui produit le réchauffement (en ralentissant le refroidissement).

Je vous mets au défi de me trouver une seule publication scientifique faisant état de mesures de ce rayonnement réémis par le CO₂ en direction du sol.

Et pour cause, car ce rayonnement n’existe pas.

Une molécule de CO₂ qui a absorbé un photon infrarouge peut effectivement se désexciter en réémettant le même photon, mais ce n’est pas le seul mécanisme lui permettant de revenir à son état normal. La molécule peut se désexciter par ce qu’on appelle le canal cinétique, c’est à dire en se débarrassant de son excès d’énergie sous forme d’énergie cinétique moléculaire lors d’une collision avec une autre molécule de l’air.

Dans la basse atmosphère, une molécule de CO₂ qui a absorbé un photon subit des milliers de collisions pendant le temps de vie moyen de cet état excité. Ce nombreuses collisions font que la molécule se désexcite en cédant son surplus d’énergie sous forme cinétique et toute l’énergie absorbée par le CO₂ se retrouve sous forme d’agitation moléculaire de l’air. Cet air légèrement réchauffé monte et ne réchauffe absolument pas le sol.

Dans la haute atmosphère, par contre où l’air est raréfié et beaucoup plus froid, les collisions entre molécules sont plus rares et une molécule excitée par le rayonnement direct du soleil a le temps de réémettre un photon. Comme la moitié de ces photons réémis le sont en direction de l’espace, on peut dire que le CO₂ a un effet réfrigérant en haute altitude.

 

2) Autre chose. Des mesures ont montré que le rayonnement thermique de la terre situé dans la bande d’absorption du CO₂ est entièrement absorbé sur une épaisseur d’air d’environ 10 m.

Si on ajoute du CO₂, cette partie du rayonnement sera absorbée sur une épaisseur plus faible, mais la quantité d’énergie absorbée et restituée à l’air sous forme de chaleur sera exactement la même. Autrement dit, l’effet de serre du CO₂, même restreint à ce qui est expliqué ci-dessus, est saturé : on peut ajouter autant de CO₂ qu’on veut, cela ne changera rien au climat.

Ce n’est pas comme si, à la concentration actuelle de CO₂, une partie de ce rayonnement parvenait à traverser l’atmosphère pour se perdre dans l’espace. Dans ce cas, en effet, en ajoutant du CO₂ on augmenterait cet effet de serre.

 

3) La concentration de CO₂ atmosphérique est d’environ 420 ppm, soit 50% de plus que les 280 ppm d’avant l`ère industrielle. Durant le Carbonifère, elle était d’environ 1400 ppm, soit 400% de plus que ces 280 ppm, et la température était de douce à tropicale. C’est à cette époque où il n’y avait pas encore de bactéries capables de digérer le bois que se sont formés la plupart des gisements de charbons. En brûlant du charbon, on restitue à l’atmosphère une partie du CO₂ qui lui a un jour appartenu et on contribue au verdissement de la planète.

Où est passé tout ce CO₂, à part celui qui est piégé dans le charbon ? L’eau de mer est capable d’en dissoudre beaucoup, mais dans l’eau, le CO₂ se combine au calcium pour former les carapaces de crustacés et se retrouver piégé dans les couches de calcaire. Là aussi, en chauffant ce calcaire pour le convertir en chaux, le cimenteries restituent du CO₂ à l’atmosphère.

 

4) On voit donc que le CO₂ anthropique ne peut être responsable d’un réchauffement climatique de la planète. Ce qui est par contre vrai et facilement vérifiable, c’est que plus la température de l’eau augmente, moins elle peut dissoudre de CO₂. Une augmentation de la température des océans conduit donc toujours à un rejet de CO₂ dans l’atmosphère. On observe donc bien une corrélation entre le taux de CO₂ atmosphérique et la température de la planète mais il ne faut pas prendre l’effet pour la cause.

 

5) Le climat n’a jamais été réglé ; il suit approximativement des cycles liés entre autre aux variations de l’orbite de la terre. On se trouve entre deux glaciations, la dernière s’étant terminée il y a environ 10 000 ans. Entre deux glaciations, la température augmente, ainsi que le niveau des océans. Cette augmentation n’est pas tout à fait régulière, il y a des périodes de ralentissement et d’autres d’accélération du réchauffement. Par exemple, il y a eu l’optimum médiéval, suivi du petit âge glaciaire. On peut difficilement attribuer l’optimum médiéval au CO₂ anthropique.

 

6) Autres arguments. Il paraît que la NASA a détecté un réchauffement sur la Lune, Mars et d’autres planètes., là où on peut difficilement mettre en cause le CO₂ anthropique. J’attends la confirmation de ces mesures.

Des spécialistes de la thermodynamique de l’atmosphère ont avancé d’autres arguments à l’encontre de cette théorie carbocentrique. Comme je n’ai pas étudié ces arguments en détail, je n’en parle que pour les signaler à votre curiosité.

 

Moscou est à l’emplacement d’un ancien ermitage en pleine forêt.

Ben oui, le climat change tout le temps.
Pendant la dernière époque glaciaire, le niveau des océans était beaucoup plus bas qu’aujourd’hui. Au nord de la Yakoutie, les îles de Nouvelle Sibérie, situées entre la mer de Laptev et la mer de Sibérie orientale étaient des collines situées dans une vaste plaine arctique. Cette plaine était assez tempérée pour être habitée par une mégafaune (mammouths, etc.). La région a été inondée et s’est refroidie à la fin de l’époque glaciaire. Le animaux se sont réfugiés sur les hauteurs et ont fini par y périr congelés.

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