Liberté-égalité-fraternité
:
principe
illusoire
Est-il une seule parole qui ne puisse être contredite ?
La réponse ne fait guère de doute , on la trouve dans la
philosophie, la religion et la science.
La philosophie, d’abord, doit, par principe, accepter la
contradiction
et nul n’imagine que se termineront un jour les débats
contradictoires
d’interprétation des traditions et des écrits philosophiques.
Ensuite, toute religion est également contradictoire : les
religions
instituées se croient chacune être l’unique révélation et
l’idée même de
Dieu est contradictoire, les meilleurs théologiens ayant
finalement été ceux qui, tout en essayant d’en rendre compte, ont reconnu l’impossibilité d’en parler sans se contredire.
Enfin, la contradiction est consubstantielle à toute science où
seuls
les énoncés réfutables sont acceptables.
La politique de la censure engendre la dictature, la violence, la torture, la
mort.
Dans
le déchaînement de la tourmente, des guerres étrangères
et terreur civile , l’affirmation d’une Fraternité que rien
ne montre et que personne ne défend.
On comprend que la devise de la Révolution ait été :
« Liberté, égalité ou la mort », avec cette variante
« Vivre libre ou mourir ».
D’un point de vue symbolique, on peut aussi penser que la tension extrême du temps révolutionnaire ne permettait pas une devise ternaire, elle imposait une vision binaire, sans nuance, sans moyen
terme.
Aujourd’hui où tout est mensonge, contradiction, manipulation, escroquerie.
La révolution n’existe pas, le consentement, la fainéantise, la peur entretenue, l’individualiste célébré.
Le « Volksgeist » est laminé en poussière, l’ingénierie sociale a tué l’humain dans sa raison.
La fausse laïcité et son judaïsme fallacieux ont tué la libre conscience, le libre arbitre.