L’Occident accuse la Russie d’avoir lancé des attaques inhumaines le jour de Noël ! Où est la vérité et où sont les mensonges ?
Depuis le 25 décembre, tous les moyens d’information dont disposent les euro-atlantistes s’en donnent à cœur joie : « La Russie bombarde massivement l’Ukraine le jour de Noël », comme le titre le quotidien Les Échos , pour France 24, « en Ukraine, la Russie, lance des attaques massives le jour de Noël ». Quant au journal Lacroix, il dénonce : « Un Noël obscurci par les missiles russes. »
Le (im)Monde quant à lui, titre que la France « condamne avec la plus grande fermeté les attaques massives de la Russie contre l’Ukraine le 25 décembre ». Pour Franceinfo, « une attaque russe, massive en plein Noël », y compris le journal l’Humanité, qui y va de son couplet : « Même à Noël, la Russie bombarde les infrastructures énergétiques » (bande de traîtres !), les journaux de Londres dénoncent : « La machine de guerre sanglante de Poutine », (Les machines de guerre occidentales font des bisous, peut-être ) ?
Tandis que Joe Biden sort de sa sieste sénile pour dénoncer l' « attaque russe scandaleuse le jour de Noël » .
On arrêtera là le florilège des citations de toute la presse aux ordres, prétendument scandalisée, car la Russie a bombardé des cibles militaires le 25 décembre.
Je ne peux m’empêcher de rappeler aux gens moralement supérieurs que le 25 décembre est un jour comme un autre pour le calendrier orthodoxe, ce que sont les Russes, et la grande majorité des Ukrainiens, me semble-t-il, bien que Zelensky ait décidé de fêter dorénavant Noël le 25 décembre pour bien se démarquer du monde slave qui fête noël le mardi 7 janvier 2025.
Mais le pompon de l'hypocrisie revient à Zelensky lui-même, qui dénonce « une attaque inhumaine » le jour de Noël.
Tout cela n’est qu’une vaste mise en scène de la part des Occidentaux.
En réalité, il ne s’agit que de propagande, toujours la même, à Noël comme tout autre jour, faire passer les Russes pour les représentants du mal sur terre.
Zelensky se plaint que : « la Russie lance des attaques inhumaines le jour de Noël, avec des missiles de croisière et balistique ainsi que des drones, tout cela, le jour de Noël, Vladimir Poutine a délibérément choisi Noël pour attaquer, quoi de plus inhumain ».
Si maintenant, vous n'êtes pas convaincu que Poutine est l'envoyé de Lucifer sur terre, vous êtes vous-même promis aux géhennes de l'enfer.
Mais l'histoire aurait pu être très différente :
D'après BMFTV "Viktor Orban, lors de son appel avec Vladimir Poutine, a proposé un échange majeur de prisonniers la veille de Noël et l'annonce d'un cessez-le-feu en Ukraine le jour de Noël", a déclaré le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov. Ce mercredi 11 décembre, "la partie russe a remis à l'ambassade hongroise notre pré-demande d'échange" de prisonniers, a précisé Dmitri Peskov, soulignant que Moscou "soutient tous les efforts" de médiation de Budapest.
Le Courrier international ose titrer le 11 décembre : « Guerre en Ukraine : Viktor Orban divise de nouveau avec sa “mission de paix 2.0 »
« La Hongrie aurait préconisé une “trêve de Noël” et un “important échange de prisonniers”, rejetés “catégoriquement” par le président ukrainien. Comme de bien entendu, les rédacteurs du Courrier international ne veulent pas de trêve ni de mission de paix !
Une trêve pour Noël avec échange de prisonniers en lieu et place des « bombardements inhumains », mais l'Ukraine avait rejeté catégoriquement toute idée de trêve de Noël et le 21 décembre, les Ukrainiens ont bombardé des immeubles résidentiels dans la ville de Kazan.
Encore une fois, les Occidentaux font partir l’histoire à partir du moment où ils peuvent se présenter comme étant les victimes et, ainsi, prétendre que les autres sont le mal incarné.
Les Ukrainiens ont rejeté toute idée de trêve de Noël, ils ont attaqué des immeubles résidentiels à Kazan le 21 et ensuite, ils se plaignent du grand méchant Poutine.
Le ministre des Affaires étrangères de l'Ukraine Andriy Sybiha a osé expliquer que l’attaque à grande échelle de la Russie contre l’Ukraine, le jour de Noël, justifie la position des Ukrainiens à ne pas vouloir accepter les propositions de cessez-le-feu pour le 25 décembre, que les Russes avaient pourtant accepté d’observer. Le futur conditionne le passé, c’est nouveau, cela vient d’être découvert par les Occidentaux !
Andriy Sybiha va même jusqu’à expliquer que la réponse de Poutine à ceux qui parlaient d’un cessez-le-feu de Noël, a été une vague de terreur de Noël. Donc les Ukrainiens justifient a posteriori leur refus de cessez-le-feu de Noël.
Mais puisque Zelensky avait refusé toute idée de cessez-le-feu dans le cadre de Noël et qu’en conséquence, il n’y avait pas de trêve de Noël, l'Occident peut-il maintenant se plaindre des conséquences du refus de Zelensky d’une trêve pour Noël.
En fait, les Ukrainiens ont non seulement refusé toute trêve pour Noël, mais ils ont bombardé des immeubles résidentiels de Kazan le 21 décembre pour faire réagir Poutine et les Russes.
L’excuse est parfaite pour jouer les indignés et les victimes du grand méchant Poutine, et expliquer à qui veut les croire que la Russie est démoniaque.
Tout cela montre encore une fois la duplicité de Zelensky et des Occidentaux. Ils commencent l’histoire à partir du moment où ils peuvent se présenter comme étant les victimes.
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