@Giuseppe di Bella di Santa Sofia
Je ne suis
pas surpris de vous retrouver au secours de ce révisionnisme de bas-étage avec
lequel vous flirtez vous aussi sous un emballage plus élégant.
J’ai déjà eu
l’occasion de vous rappeler que l’histoire
n’est pas un récit de propagande ni une pratique de l’apologie ou le
libre-service des démagogues et que c’est un bien commun issu d’un long travail qui nous dit au plus près la réalité de ce qui
peut être connu et nourrit notre compréhension du passé et du présent ainsi que
nos aspirations pour l’avenir.
Vous avez
raison à propos de cette poignée de gens respectables et courageux (il y en a
dans toutes les familles de pensées) qui portaient avec honneur leurs
convictions mais avouez qu’ils furent l’exception et que rien n’aurait été
possible sans le poids de l’ensemble des familles politiques animant la Résistance
dont la part principale venait de la gauche et des classes populaires ce qu’a
reconnu avec une certaine amertume concernant les élites politiques et
économiques le général De Gaulle lui-même dans ses mémoires. Je laisse à leurs
responsabilités ceux qui travaillent à abîmer l’engagement, l’intelligence, l’’honneur
et souvent le sacrifice de ces personnes dont l’exemple visiblement en dérange
certains. Je rappelle que la droite par ailleurs, une fois celui-ci éloigné du
pouvoir, n’a pas cessé de le trahir tout
en le citant sans rappeler bien sûr le contexte de ses déclarations, singé d’ailleurs,
pourquoi se gêner, par l’extrême-droite.