La gauche, le chemin qui mène à l’extrême droite ?
Je ne suis pas philosophe, historien, politologue, je ne suis qu’un observateur de l’histoire. Un citoyen Français, républicain et démocrate !
Je vais vous raconter une histoire pathétique, celle de l’instinct grégaire des moutons. C’est l’histoire des moutons de Panurge. Au 20ème siècle, un auteur s’en est inspiré, Benito Mussolini, jouant le rôle du docteur Jekyll, faisant croire à la transformation du monde en remplacement du pouvoir des gouvernants du « vieux monde ». Il devient Mister Hyde ; l’histoire est celle des moutons du fascisme.
Le socialisme est un courant essentiel de pensée pour la libre expression et l’équilibre social de la nation. Mais il qualifie aussi une idéologie politique dont le principal support historique a été la SFIO (Section française de l'Internationale ouvrière), créée en 1905 sous l’impulsion de Jean Jaurès, successeur du socialisme utopique du 19ème siècle.
Selon Emile Durkein, la sociologie est une explication sociale qui définit « l’idéal socialiste ». Si le socialisme affirme la possibilité de vivre autrement, l’idéologie sociale s’est vite transformée en idée politique… car les idées politiques, ce sont celles qu'adoptent les gens qui n'ont pas d'idées à eux” (Frédéric Dard).
Le socialisme se qualifie de gauche, selon une classification archaïque remontant à la Révolution française. Lors d’un vote à l’assemblée constituante en août 1789, relative au droit de veto de Louis XVI, les partisans en faveur d’un droit de veto du Roi, constitués essentiellement de représentants de la noblesse et du clergé, se placèrent machinalement à droite du président de l’Assemblée. Les opposants, représentants du Tiers-État, se rangèrent donc à sa gauche, une simple répartition aléatoire permettant de comptabiliser plus facilement les suffrages. Ce jour-là, ce qu’il est convenu depuis d’appeler la droite, s’est constituée autour de valeurs légitimistes, conservatrices, et la gauche s’est regroupée sur des valeurs réformistes et sociales. Cette distinction perdure toujours dans l’organisation de l’hémicycle de l’Assemblée nationale, et dans l’esprit des Français.
L’outrance s’est emparée de la philosophie politique, faisant de la droite le chantre de l’ordre répressif « la police qui tue » et du capital, justifiant de « prendre l’argent dans la poche des riches », et de la gauche le héraut de la politique sociale, s’accrochant à l’état providence comme un bernique à son rocher. En 2013, la dette publique représente 93.50% du PIB (112% aujourd’hui). Michel Sapin, ministre socialiste de l’économie et des finances, déclare l’impensable, « l’Etat français est totalement en faillite », un aveu qui ramène à 2007 quand François Fillon, Premier ministre de droite, avait déclaré « Je suis à la tête d’un État qui est en situation de faillite » (la dette publique représentait 66.66% du PIB). De droite, du centre ou de gauche, la faillite a toujours les mêmes effets et conséquences pour les plus démunis. C’est ce que Michel Rocard avait compris fin des années 1970 de la nécessité pour la gauche d'adopter un programme économique sérieux pour espérer exercer durablement les responsabilités. L'assimilation du rocardisme à la rigueur économique fut l'un des principaux marqueurs de son courant de pensée politique, élaborant la « deuxième gauche » par un Etat régulateur. Mais pas seulement ! Son projet politique s’adressait au Parti socialiste, ayant été marqué par les ravages de la Seconde guerre mondiale qui a provoqué le détournement de la démocratie et entraîné une dérive de la pensée politique de gauche dans son rapprochement avec le régime de Vichy et le fascisme.
« Le 12 mai 1945, j'ai décidé que je ferais de la politique.
A l'époque, je n'avais pas quinze ans et la deuxième guerre mondiale venait juste de se terminer. Sous Hitler, élu du suffrage universel : une terrible énigme. La politique était devenue criminelle et folle. Et quand, ce 12 mai, je suis allé accueillir les déportés qui revenaient des camps - jamais je n'ai oublié ces terribles images -, j'ai pris alors la résolution de défendre et de promouvoir les humbles plutôt que les puissants ». (La politique, ça vous regarde ! (Gallimard Jeunesse Giboulées. Février 2016. Michel Rocard)
Le socialisme politique
Au début du 19ème siècle, la gauche s’est identifiée par le socialisme naissant, dans le contexte de la révolution industrielle et de l'urbanisation des villes, s’attachant à la défense de la classe ouvrière. Dès lors, la filiation socialiste est exploitée par l’action syndicale et surtout par des régimes politiques, souvent opposés entre eux, favorisant de la sorte des différences notoires entretenues par la théorie marxiste qui utilise aussi bien les mots « communisme » que « socialisme » pour désigner une société sans classes mais sociale et populaire : la social-démocratie, le régime communiste des Républiques socialistes, les démocraties populaires. Il faut observer qu’aujourd’hui la gauche radicale et populiste, que certains appellent l’extrême gauche, se substitue au socialisme séculaire… qui n’a donc pas tenu un siècle. « S'il n'y avait pas les socialistes, le socialisme gouvernerait le monde entier » (Bernard Shaw). Mais grâce au socialisme utopique ou à cause, selon la version de chacun, la France est devenue un Etat providence, dont la théologie donne une version nourricière « La Providence nourrit les oiseaux du ciel »… donc aussi les oiseaux migrateurs.
Un peu d’histoire
La gauche s’est laissée imprégner par l’image des Juifs complotant pour dominer le monde. Sous la IIIème République, des députés socialistes se plaignaient de voir « un peu trop de Juifs dans les ministères » et dénonçaient « la dictature juive sur le parti ». Le maire socialiste de Bordeaux, Adrien Marquet, reproche aussi à Léon Blum « de pousser à la guerre pour l’URSS et pour la juiverie ». Jean Jaurès tente de se départir de l’antisémitisme ambiant de la SFIO en écrivant « l’œuvre de salubrité socialiste culmine dans l’extirpation de l’être juif ». Il s’engage aux côtés d’Emile Zola dans la défense d’Albert Dreyfus.
Politiquement, les socialistes se déchirent au congrès de la SFIO (Section Française de l’Internationale Ouvrière), à Tours en décembre 1920. La gauche française vit un événement fondamental et déterminant par la scission de la SFIO, dégageant une tendance majoritaire qui créée la SFIC, devenue le Parti communiste français qui rejoint l’International bolchévique, et une minorité refusant les conditions de Lénine, maintenant l’existence de la « vieille maison », selon l’expression de Léon Blum. Au Congrès de Tours, Léon Blum s'oppose à la majorité en refusant l'adhésion à l’Internationale communiste et, par sa relation personnelle avec Jean Jaurès, ayant créé ensemble le journal l’Humanité en 1904, il prend la tête de la SFIO. Léon Blum forme le Front populaire dans la perspective des élections législatives de 1936, une coalition politique de gauche qui obtient la majorité à l’Assemblée Nationale avec 386 sièges sur un total de 608. Elle sera à l'origine de plusieurs réformes considérables : congés payés, accords de Matignon sur un relèvement des salaires, semaine de 40 heures, présence de femmes au gouvernement… un accroc au machisme.
Comme très souvent dans l'histoire de la gauche, c'est l'unité électorale qui donne corps au socialisme… mais pas toujours au Parti socialiste (la candidate socialiste a obtenu 1,7 % des voix exprimées lors du premier tour de l’élection présidentielle 2022). La dernière union des gauches aux législatives en 2022 sonne le glas du socialisme libéral, la gauche du Front populaire, la gauche républicaine, la gauche de gouvernement, autant d’attributions pour la démarquer de la fraction radicale du socialisme constituée par LFI et ses « apôtres » (Parti socialiste, Parti communiste, Europe Ecologie les Verts), baptisés sans pudeur Nouveau Front Populaire, une injure à Léon Blum. D’autant plus quand la présidente du groupe LFI à l’Assemblée nationale, Mathilde Panot, une des chefs de file du NFP, se vante sans sourciller d'avoir plus d’expérience que Léon Blum. Sauf, qu’interrogée sur le parcours politique de la figure historique du Front populaire, elle ignore qu’il avait siégé à l’Assemblée Nationale pendant 17 ans avant 1936. Il est vrai qu’il n’a pas laissé son nom dans la « cour des miracles » qu’est devenu l’hémicycle !
L’effondrement du Parti socialiste est confirmé en 2017 par l’incapacité politique du président sortant, François Hollande, de se représenter à l’élection présidentielle. Son association électorale au sein du NFP aux élection législatives en 2024 confirme sa soumission à LFI, qui sans conteste est la « chef de meute » de la chasse à courre politicienne. Le chemin emprunté depuis par le Parti socialiste s’assimile tristement à l’adhésion de la majorité de la SFIO au bolchévisme en 1920, à la descente dans l’enfer fasciste d’une élite de la SFIO en 1930, suiveur de l’idéologie socialiste de Benito Mussolini, et s’associant à Hitler, fondateur en 1920 du Parti national-socialiste des travailleurs allemands (le parti nazi), un état dans l’Etat pour devenir en 1933 l’Etat, la seule force politique autorisée du Troisième Reich, dont il est le chancelier, le concepteur de la déshumanisation du peuple juif et du génocide de la Shoah.
La Seconde guerre mondiale est le révélateur de l’adhésion d’une grande partie de l’élite socialiste à l’idéologie fasciste et antisémite du régime de Vichy, complice de l’Allemagne nazie. Cette adhésion est largement confirmée en 1940 par le vote de la majorité des parlementaires de la SFIO à la nomination du maréchal Pétain comme chef du futur gouvernement de Vichy, secondé par Pierre Laval, ancien membre de la SFIO jusqu’à 1936, vice-président du Conseil des ministres du gouvernement de Vichy de juin à juillet 1940, puis devenu chef du gouvernement d’avril 1942 à août 1944, le principal maître d'œuvre de la politique de collaboration avec l'Allemagne nazie. Par une supercherie intellectuelle et cynique de l'histoire des années 1930, en utilisant une perception plus conforme au socialisme de Jean Jaurès, le fascisme socialiste s'efface aujourd'hui au profit d'un symbole considéré plus infamant, l'extrême droite ! Aux dernières élections législatives, l’ancien Premier ministre, Gabriel Attal, déclare sur France Inter : "Désistement ne veut pas dire ralliement, il n'y aura jamais d'alliance entre nous et la France Insoumise". Jugeant toutefois que sa hardiesse démagogique peut coûter des sièges de députés à la gauche qu’il veut incarner, il s’empresse de temporiser sa pensée en rassurant LFI, faisant appel à la vieille recette de « front républicain », il déclare pour convaincre les socialistes que beaucoup de Français feront barrage au Rassemblement National "On peut éviter une majorité absolue pour l'extrême droite". Le message est très bien passé, l’honneur est sauf…qui peut ! Cet appel incantatoire rassemble les leaders de gauche au sein du Nouveau Front Populaire, guidé par Jean-Luc Mélenchon, à l’exemple de François Hollande, l’ancien « Président normal », les yeux de la revanche fixés sur l’horizon 2027, avec d’autres, avides de pouvoir et des divers avantages attribués au siège de député. Michel Rocard, lors des élections cantonales de 1985, est le premier responsable politique de gauche à suggérer le principe d’un « pacte démocratique », en incitant les électeurs à « dépasser les clivages anciens. […], là où les chances de la gauche étaient nulles, à voter pour le candidat de droite pour faire battre l’extrême droite ». Il apparaît donc très clairement qu’un homme de la qualité intellectuelle de Michel Rocard, initiateur de la rénovation de la gauche, succombe à la démagogie politicienne (et à son ambition personnelle de devenir Président de la République), apportant sa voix à la manipulation de l’électorat en rupture totale avec la démocratie et ses idées socialistes.
Une position politique qui ramène la gauche à ses excès quant à l’inverse, la SFIO alimentait les cadres de « l’extrême droite » par le ralliement de nombreux socialistes à la cause politique nazie, pour combattre le communisme. Quelques exemples significatifs : Aristide Briand, initiateur et rapporteur de la loi de séparation des Églises et de l'État de 1905 codifiant la laïcité en France, onze fois président du Conseil et vingt-six fois ministre sous la Troisième République, prix Nobel de la paix en 1926, prône le rapprochement avec les Allemands. Adrien Marquet, député socialiste, devenu ministre de l'Intérieur du gouvernement de Vichy, entretient d'excellentes relations avec Jacques Doriot, ancien maire de Saint-Denis, tribun du parti communiste, devenu collaborationniste après son exclusion du PCF, allant jusqu’à l’infamie en portant l’uniforme de la Waffen-SS. Marcel Déat, figure montante de la SFIO, s’écarte du parti et de Léon Blum. Le Parti populaire français a été créé en 1936 par Jacques Doriot, ancien membre du Parti communiste français. Le PPF fut le principal parti politique français d’inspiration fasciste et l’un des deux principaux partis collaborationnistes entre 1940 et 1944, avec le Rassemblement national populaire de Marcel Déat.
Après la débâcle de 1940 et l’entrée des Allemands dans Paris au mois de juin, le Parlement de la IIIe République vote à la grande majorité les pleins pouvoirs au maréchal Pétain. Une majorité de socialistes fait alors allégeance au maréchal, derrière Pierre Laval, ancien président du Conseil sous la IIIe République, maire socialiste d'Aubervilliers et parlementaire de la Seine puis du Puy-de-Dôme. Organisateur de la rencontre qui a eu lieu le 24 octobre 1940 entre Philippe Pétain et Adolf Hitler dans la gare de Montoire-sur-le-Loir. Pierre Laval est le principal maître d'œuvre de la politique de collaboration avec l'Allemagne nazie et promulgue les lois antijuives et les décrets d’application sur l’ensemble du territoire. Chef du gouvernement, il s’agenouille devant Adolphe Hitler, ayant comme but de permettre à la France d'occuper une place de choix dans une future Europe allemande.
Il ne s’agit pas de juger l’histoire d’une époque tourmentée, marquée par le souvenir terrifiant de la Première guerre mondiale, faisant 1,4 million de morts pour la France, dont 900 jeunes Français mouraient chaque jour sur les champs de bataille, et plus de 4 millions de blessés en France. Il s’agit de dénoncer la responsabilité du choix des hommes politiques, dont les socialistes adhérant au régime fasciste alors que Jean Jaurès a été assassiné pour défendre la paix ! « J’espère encore malgré tout qu’en raison même de l’énormité du désastre dont nous sommes menacés, à la dernière minute, les gouvernements se ressaisiront et que nous n’aurons pas à frémir d’horreur ».
L’homme est-il acteur et auteur de son histoire ou simple spectateur ? L’histoire de la guerre prouve que le peuple est le « valet » d’ambitions politiques qui le dépassent et qu’il ne parvient toujours pas à comprendre quand les stèles du souvenir gravent le nom de ses morts « morts pour la Patrie ».
La SFIO devient le Parti Socialiste au congrès d’Epinay-sur-Seine en mai 1971, au cours duquel le nouvel adhérent, François Mitterrand, est élu Premier Secrétaire. Un néosocialiste, spécialiste de l’extrême droite, ancien membre de la Cagoule, secrétaire d’Etat chargé de l’information du gouvernement de Vichy, médaillé de la Francisque dont l’attribution n’était possible que sur la demande écrite de l’impétrant, étant subordonnée à l’engagement formel suivant : « Je fais don de ma personne au Maréchal Pétain comme il a fait don de la sienne à la France. Je m’engage à servir ses disciplines et à rester fidèle à sa personne et à son œuvre ». En effet, François Mitterrand est resté fidèle au maréchal Pétain, faisant déposer chaque 11 novembre une gerbe de fleurs sur sa tombe à L’Île-d’Yeu. François Mitterrand n’a jamais caché sa séduction pour le maréchal Pétain, faisant état de ses sentiments dans une lettre adressée à sa sœur le 13 mars 1942 : « j'ai vu le maréchal au théâtre [...] il est magnifique d'allure, son visage est celui d'une statue de marbre ».
Les membres fascistes de la SFIO, ne sont-ils pas aujourd’hui les adhérents socialistes faisant allégeance à Jean-Luc Mélenchon qui soutient les « résistants » terroristes palestiniens du Hamas, plébiscitant ces criminels du 7 octobre 2022 contre Israël, assassinant avec férocité 1163 personnes en majorité des civils israéliens ? A l’instar de Pierre Laval envers les Nazis, Jean-Luc Mélenchon est devenu le porte-voix des islamistes Des Frères musulmans, avec le soutien de la communauté musulmane, silencieuse, trop silencieuse, son socle électoral, l’encourageant à la surenchère contre les valeurs de la République et une laïcité… antimusulmane.
« Qui s’assemble finit par se ressembler un peu. Nous n’allons pas vers l’uniformité mais vers la compréhension de l’autre » (Nicole Lapierre. directrice de recherche émérite au CNRS). L’idéologie de LFI ne s’est-elle pas identifiée au fascisme d’extrême droite des socialistes de Vichy, par l’apologie de l’antisionisme, la collaboration avec le terrorisme islamiste, le soutien du militant Elias d’Imzalène, prédicateur islamiste proche des Frères musulmans, incitant les participants d’un rassemblement propalestinien à Paris de « mener l’intifada à Paris, dans nos banlieues, dans nos quartiers » pour que « bientôt Jérusalem soit libérée » ?
Venant de la Cagoule, une organisation terroriste de droite, François Mitterrand savait où il allait quand il était membre du gouvernement de Vichy. Jean-Luc Mélenchon sait d’où il vient, inspiré par la Révolution, admirateur de Robespierre. Il sait où il va, prenant son exemple politique au Venezuela d’Hugo Chavez, fondateur du Parti socialiste unifié, devenu président d’une dictature, reconnu comme l’un des pays les plus violents au monde.
Comme leurs prédécesseurs de la SFIO qui collaboraient avec l’ennemi pour une Europe allemande, LFI et Jean-Luc Mélenchon soutiennent le pouvoir totalitaire et expansionniste de l’islamisme des Frères musulmans. La gauche radicale ne serait-elle pas responsable de l’aboutissement à une VIème République islamique de France ?
Il est vital que les Français, républicains, laïcs, démocrates, dénoncent et combattent par les idées et le vote, les facteurs de déstabilisation de la République française que représentent l’idéologie islamiste, l’antisémitisme, l’antisionisme, le wokisme, dont les objectifs sont l’effondrement de la conscience humaine, le combat contre la civilisation occidentale, la disparition de la démocratie, prônés ouvertement par le fascisme de gauche, faisant déclarer à Serge Klarsfeld qu’il voterait sans hésitation. « Entre un parti antisémite et un parti pro juif, je voterai pour un parti pro juif ». Il considère ainsi qu’en tuant son père…politique, Marine Le Pen, a rompu avec l’idéologie fasciste et antisémite d’extrême droite du Front National. « Je n’aurais pas d’hésitation, je voterai pour le Rassemblement national, parce que l’axe de ma vie, c'est la défense de la mémoire juive, la défense des Juifs persécutés, la défense d’Israël et que je suis confronté à une extrême gauche, qui sous l’emprise de la France insoumise a des relents antisémites et un violent antisionisme, et un Rassemblement national qui a fait sa mue ». La mue du Rassemblement National est-elle aussi foncière et à prendre au sérieux ? Au lieu d'un clivage gauche-droite, on voit apparaître aujourd'hui un clivage politique centre et extrêmes un bloc populiste qui ne peut accéder au pouvoir qu’en conjuguant leurs efforts sur le parcours tortueux qui mène à la victoire finale, dont l’exemple est le vote commun pour la censure du gouvernement Barnier. C’est après la victoire que l’on peut juger… s’il y a eu dopage !
Le peuple allemand a plébiscité en son temps la démonstration de démocratie, malgré la dérive institutionnelle du IIIème Reich et la doctrine révolutionnaire du parti Nazi, succombant au délire des discours enflammés d’Adolphe Hitler, toisant la foule du haut d’une estrade pour l’impressionner et la convaincre, usant et abusant de longs monologues, de gestes dominateurs, une posture de chef, le verbe fort, le regard droit et volontaire ; une attitude qui incruste une image d’autorité… et de soumission qui imprègne les sens alors que la mémoire oublie les longs discours. Derrière le comportement de tribun d’Hitler se profilait le fasciste et l’antisémite. Et pourtant !
« Hitler était un chef adoré auquel son peuple témoignait adulation et servilité à un degré sans précédent », dénonçait Sophie Scholl, membre du groupe de jeunes étudiants la Rose Blanche, résistante allemande au nazisme. Elle avait en mémoire que son père récitait chaque matin devant sa glace des vers de Goethe : « Toujours résister aux forces contraires ; ne jamais se plier, se montrer solide, invoquer l’aide de la divinité ».
Sophie Scholl a été guillotinée en 1943 à l’âge de 21 ans.
Les pertes d’hommes pour les forces Alliées de la Seconde guerre mondiale
URSS |
13 600 000 |
7 500 000 |
21 100 000 |
10,0 % |
Pologne |
120 000 |
5 300 000 |
5 420 000 * |
15,0 % |
Yougoslavie |
300 000 |
1 200 000 |
1 500 000 |
10,0 % |
Allemagne |
4 000 000 |
3 000 000 |
7 000 000 |
12,0 % |
Japon |
2 700 000 |
300 000 |
3 000 000 |
4,0 % |
Italie |
300 000 |
100 000 |
400 000 |
1,0 % |
France |
250 000 |
350 000 |
600 000 |
1,5 % |
Royaume-Uni |
326 000 |
62 000 |
388 000 |
0,8 % |
États-Unis |
300 000 |
- |
300 000 |
0,2 % |
Chine |
Entre 6 000 000 et 20 000 000 |
- |
D'après Marc NOUSCHI, Bilan de la Seconde Guerre mondiale, Le Seuil, 1996
Bien qu'il soit difficile d'établir un bilan précis des pertes humaines, les historiens estiment que ce conflit a fait 50 à 70 millions de victimes (civiles et militaires), c'est-à-dire 4 à 5 fois plus que la 1ère guerre mondiale. Auxquelles il faut ajouter environ 6 millions de juifs de la Shoah.
Entre 1979 et avril 2024, 249.941 personnes ont été tuées par les attentats islamistes dans le monde. (Fondation pour l'innovation politique. Octobre 2024).
63 réactions à cet article
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON