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Commentaire de SilentArrow

sur Mieux vaut en rire qu'en pleurer


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SilentArrow 31 décembre 2024 12:50

@pemile
 

On peut donc oublier tes centaines de posts où tu répétais que CO2, CH4 et N2O n’avaient aucun effet de serre et étaient de » faux coupables " ?

Pas si vite. Je n’ai pas fini.

J’ai uniquement démontré jusqu’ici que l’effet de serre du CO₂ n’est pas ce qu’on en dit. Il n’y a pas de réémission vers le sol dans la troposphère. Et donc, il ne faut pas s’étonner si les modèles qui font appel à ce mécanisme de réémission sont incapables de fournir des prévisions fiables. On ne peut espérer qu’un modèle basé sur des hypothèses fausses donne des résultats corrects.

Par contre, en haute atmosphère, à basses pression et température, il y a beaucoup moins de collisions moléculaires et une molécule de CO₂ qui a absorbé un photon infrarouge en provenance du soleil a le temps de le réémettre. La moitié des photons solaires qui frappent la haute atmosphère sont donc réémis vers l’espace. En haute altitude, le CO₂ a donc un effet réfrigérant.

Le deuxième point dont je n’ai pas encore parlé ici, c’est l’effet de saturation de l’effet de serre du CO₂.

Des mesures ont montré que les infrarouges situés dans la bande d’absorption du CO₂ sont complètement absorbés dans une tranche d’atmosphère de 10 mètres environ.

Cela signifie que si on ajoute du CO₂, ces infrarouges seront arrêtés sur une tranche d’atmosphère un peu plus mince, mais, ce qui importe, c’est que c’est exactement la même quantité d’infrarouge qui sera convertie en chaleur dans cette tranche d’air. On peut donc ajouter autant de CO₂ qu’on veut, cela n’augmentera pas l’effet de serre qui est saturé.

Ce n’est pas comme si, à la concentration actuelle, le CO₂ atmosphérique ne parvenait à absorber qu’une partie du rayonnement thermique du sol et laissait le reste se perdre dans l’espace. Dans ce cas, bien sûr, ajouter du CO₂ augmenterait l’absorption et par conséquent la température de l’air.

Le taux de CO₂ atmosphérique est maintenant d’environ 420 ppm, soit 50% de plus qu’au début de la période industrielle où elle était de 280 ppm. Elle est estimée à trois fois plus élevée durant le Carbonifère, soit 200% de plus qu’au début de la période industrielle, et la température était, d’après les estimations, de tempérée à tropicale sur la plus grande partie du continent. La végétation était luxuriante, et comme il n’y avait pas encore de bactéries capables de digérer la cellulose, le bois mort s’est transformé en charbon. En brûlant ce charbon, on restitue à l’atmosphère le CO₂ qui lui a un jour appartenu.

 

Il y a d’autres arguments contre la thèse carbocentriste.

L’un d’eux est que la température des autres planètes du système solaire augmente également. La cause serait donc à chercher dans le soleil. J’attends de voir se confirmer ces résultats.
Il y a également des arguments basés sur la thermodynamique de l’atmosphère et qui semblent très solides. Je n’ai pas étudié ce secteur en détail et je ne le mentionne que pour vous donner une piste de recherche.

Bob, ben il est preque 21h ici sur le fuseau horaire de Yakutsk. Je vais m’occupper de ma famille. Bon réveillon à vous.


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