J’ai déjà
eu l’occasion de rappeler que l’histoire
n’est pas un récit de propagande ni une pratique de l’apologie ou le
libre-service des démagogues mais que c’est une discipline intellectuelle qui
permet de renforcer nos connaissances, notre autonomie de pensée et notre
esprit critique indispensables à une vie démocratique fondée sur le savoir
partagé et le respect mutuel.
La bonne
parole :
"Ce
qui ne peut s’enseigner que par des coups et au prix de la violence ne portera
que de mauvais fruits."
Martin Luther
Et aussi,
autant le savoir :
Luther,
voyant la révolte paysanne se retourner contre ses appuis seigneuriaux,
condamna les soulèvements de 1525 dans une courte brochure d’une rare violence,
véritable appel au massacre, intitulée Contre les
meurtriers et les hordes de paysans voleurs, dans laquelle il écrit2 :
« (…) tous ceux qui le peuvent doivent
assommer, égorger et passer au fil de l’épée, secrètement ou en public, en
sachant qu’il n’est rien de plus venimeux, de plus nuisible, de plus diabolique
qu’un rebelle (…). Ici, c’est le temps du glaive et de la colère, et non le
temps de la clémence. Aussi l’autorité doit-elle foncer hardiment et frapper en
toute bonne conscience, frapper aussi longtemps que la révolte aura un souffle
de vie. (…) C’est pourquoi, chers seigneurs, (…) poignardez, pourfendez,
égorgez à qui mieux mieux. »
https://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_des_Paysans_allemands