3 janvier 1521, le jour où l’Église s’est fissurée : l’excommunication de Martin Luther
Le 3 janvier 1521, un événement marquant s'est produit dans l'histoire de l'Église catholique : Martin Luther, moine augustin et théologien, a été excommunié par le pape Léon X. Cette décision, qui a eu des répercussions profondes sur la chrétienté et la société européenne, a non seulement scellé le destin de Luther, mais a également ouvert la voie à la Réforme protestante.
Luther contre Rome : les racines du conflit
Pour comprendre l'excommunication de Martin Luther, il est essentiel de revenir sur les origines de son conflit avec l'Église catholique. Le 31 octobre 1517, veille de Toussaint, Luther avait déjà fait sensation en affichant ses 95 thèses sur la porte de l'église de Wittenberg, dénonçant la vente des indulgences et critiquant la corruption au sein de l'Église. Cette pratique, consistant à accorder des réductions de peines après la mort en échange d'une somme d'argent, était très répandue à l'époque et suscitait de vives critiques, notamment sur le fait que le salut ne pouvait s'acheter. Ses idées, qui prônaient un retour aux Écritures et une foi personnelle, ont rapidement trouvé un écho favorable parmi une population de plus en plus désillusionnée par les abus de l'Église et notamment par le luxe du clergé qui contrastait avec la misère de nombreux fidèles.
Luther ne se contentait pas de critiquer des pratiques spécifiques ; il remettait en question l'autorité papale elle-même. En 1520, il publie plusieurs écrits, dont "À la noblesse chrétienne de la nation allemande" ("An den christlichen Adel deutscher Nation von des christlichen Standes Besserung") , où il appelle à une réforme radicale de l'Église. Il y défend l'idée que tous les chrétiens sont prêtres et que les laïcs ont le droit de réformer l'Église, remettant ainsi en cause le monopole du clergé sur l'interprétation des Écritures. Ces écrits, qui circulent largement grâce à l'imprimerie, provoquent une réaction violente de la part des autorités ecclésiastiques. Le pape Léon X, voyant son autorité menacée et craignant une division de l'Église occidentale, décide d'agir pour préserver l'unité de l'Église.
Le feu de la discorde : Luther brûle la bulle papale
Le 15 juin 1520, le pape Léon X publie la bulle papale "Exsurge Domine" ("Lève-toi, Seigneur"), qui condamne les idées de Luther et lui accorde un délai de 60 jours pour se rétracter. Cette bulle détaille 41 erreurs théologiques attribuées à Luther, notamment sa conception de la justification par la foi seule, qui remettait en cause le rôle des sacrements dans le salut. Loin de se rétracter, Luther voit dans cette bulle une attaque contre l'Évangile et refuse de se soumettre. Au lieu de se soumettre, il brûle publiquement la bulle en décembre de la même année, défiant ainsi l'autorité papale. Cet acte de défi, symbole de sa rupture définitive avec Rome, marque un tournant décisif dans sa lutte contre l'Église catholique.
Luther ne se contente pas de s'opposer à l'Église ; il commence à rassembler des partisans, notamment parmi les princes allemands qui voient dans ses idées une opportunité de renforcer leur pouvoir face à Rome. Les princes allemands, affaiblis par les guerres italiennes et désireux de réduire l'influence de Rome sur leurs États, sont attirés par les idées de Luther qui légitiment leur autorité. Ce soutien politique est crucial, car il permet à Luther de se protéger contre d'éventuelles représailles. Néanmoins, la tension entre Luther et le Saint-Siège ne cesse d'augmenter, menant inévitablement à l'excommunication.
L'excommunication de Luther : la fin d'une ère
Le 3 janvier 1521, la décision d'excommunier Luther est officiellement prononcée dans la bulle pontificale "Decet Romanum Pontificem" ("Il sied au Pontife Romain"). Cette excommunication est un acte de rupture qui va bien au-delà d'une simple sanction religieuse. Elle signifie que Luther est désormais considéré comme un hérétique, exclu de la communauté chrétienne et de tous les sacrements. Les conséquences de cette décision sont immédiates et dramatiques : Luther est mis au ban de du Saint-Empire romain germanique et ses écrits sont interdits. Son statut de hors-la-loi le place dans une position précaire, le forçant à se réfugier au château de Wartbourg pour échapper aux représailles.
L'excommunication de Luther ne se limite pas à sa personne. Elle marque également un schisme au sein de l'Église chrétienne, qui ne sera jamais complètement réparé. Les partisans de Luther, appelés les luthériens, commencent à se structurer en une communauté distincte, avec leurs propres doctrines et pratiques. Ce schisme est accéléré par la traduction de la Bible en langues vernaculaires, entreprise par Luther, qui permet une diffusion plus large de ses idées et favorise l'émergence de nouvelles communautés protestantes. Ce schisme est le prélude à une série de conflits religieux qui secoueront l'Europe pendant des siècles, notamment les guerres de religion qui opposeront catholiques et protestants. Ces conflits religieux auront des répercussions profondes sur la société, la politique et la culture européennes, marquant ainsi un tournant majeur dans l'histoire de l'Occident.
L'héritage de Luther : une nouvelle ère pour le christianisme
L'excommunication de Martin Luther a des répercussions qui vont bien au-delà des frontières de l'Allemagne. Elle catalyse un mouvement de réforme qui se propage à travers l'Europe, inspirant d'autres réformateurs tels que le Français Jean Calvin et le Suisse Ulrich Zwingli. Ces figures, tout en partageant certaines idées avec Luther, développent leurs propres interprétations de la foi chrétienne, contribuant ainsi à la diversité du protestantisme. Calvin, par exemple, met l'accent sur la souveraineté de Dieu et l'importance de l'Église comme institution, tandis que Zwingli insiste sur la nature symbolique de la Cène. Cette diversité théologique au sein du protestantisme mènera à de nombreuses controverses et à des divisions internes, notamment sur la question de l'Eucharistie.
Sur le plan politique, l'excommunication renforce la position des princes allemands qui soutiennent Luther. Ils voient en lui un moyen de s'affranchir de l'autorité papale et de renforcer leur propre pouvoir. La Paix d'Augsbourg en 1555 reconnaît officiellement la coexistence du luthéranisme et du catholicisme dans le Saint-Empire romain germanique, marquant une étape importante dans la consolidation du protestantisme en Europe. Ce soutien politique est crucial pour la survie du mouvement luthérien, qui bénéficie d'une protection contre les représailles de Rome. En conséquence, l'excommunication de Luther devient un catalyseur pour des changements sociaux et politiques majeurs en Europe. La Réforme protestante contribue à l'émergence des États-nations modernes, à la sécularisation de la société et à l'essor de l'humanisme.
L'héritage de Martin Luther et de son excommunication est immense. Il est considéré comme le père de la Réforme protestante, un mouvement qui a redéfini le paysage religieux de l'Europe. Ses idées sur la justification par la foi, l'autorité des Écritures et le sacerdoce universel continuent d'influencer plus de 900 millions de chrétiens à travers le monde. L'excommunication, loin d'être une fin en soi, a en réalité marqué le début d'une nouvelle ère dans l'histoire du christianisme. La Réforme protestante a également eu un impact durable sur la culture, l'éducation et la société en général, en encourageant la lecture de la Bible, le développement de l'éducation et la promotion de valeurs telles que l'individualisme et la liberté de conscience.
"Ce qui ne peut s'enseigner que par des coups et au prix de la violence ne portera que de mauvais fruits."
Martin Luther
74 réactions à cet article
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Si l’on se réfère à l’épisode du Temple, Luther est dans la droite ligne de Jésus, puisque ce dernier, après avoir traité de voleurs les marchands changeurs d’argent, il s’en est pris aux grands prêtres pour dénoncer la pratique des sacrifices comme une hypocrisie : « On ne marchande pas ses fautes avec Dieu ! ».
Pour ce qui est de la corruption, celle de Rome est clairement le reflet de celle qui sévissait à Jérusalem il y a 2000 ans.
Dommage, cependant que ce protestantisme de révolte ait émergé en terre allemande et ait été amalgamé avec le sentiment d’exceptionnalisme germanique propre à ces peuples : « Gott mit uns » et on connaît la suite…
Dommage également pour la dérive sioniste du protestantisme qui soutient le régime israélien dans la pratique actuelle d’un génocide…
Et dommage encore pour le financement et l’influence de très nombreux pasteurs et associations protestantes à travers le monde, qui pratiquent un soft power qui n’a rien de chrétien, voire des déstabilisations politiques, le tout, sous couvert de charité et d’humanisme,… j’en ai été à plusieurs reprises le témoin direct. Récemment, ces pratiques on d’ailleurs été très sévèrement sanctionnées en Algérie…
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@Durand
Je suis d’accord avec une bonne partie de votre commentaire. Effectivement, Luther s’est insurgé contre la vente d’indulgences et la corruption du Saint-Siège. Et il avait raison. Comme vous l’avez souligné, il s’inscrit dans la droite ligne du Christ qui a chassé les marchands du Temple.
Même à l’époque de Luther, le Saint-Siège était totalement corrompu et les souverains pontifes étaient des débauchés. Il était bien éloigné du christianisme des origines et, même, du christianime tout court.
Jean Calvin était français. Mais il a laissé un trop mauvais souvenir à Genève, où il s’est comporté en véritable tyran. Luther était beaucoup plus modéré, beaucoup plus humaniste. D’où l’influence germanique prépondérante du protestantisme.
Dès le début de la Réforme, les protestants ont souvent été philosémites. Pendant des siècles, ils ont été persécutés, au même titre que les juifs. D’ailleurs, l’édit de tolérance, promulgué en 1787 par Louis XVI, s’appliquait aux protestants et aux juifs.
De plus, les protestants ont été les premiers à s’adresser directement au maréchal Pétain pour s’insurger contre les lois antisémites du régime de Vichy et la déportation.
En tant que protestant luthéro-réformé, je me suis toujours senti proche du peuple juif. Néanmoins, contrairement aux idées reçues, je suis favorable à la création d’un Etat palestinien indépendant, depuis plus de 30 ans.
En ce qui concerne la situation des protestants en Algérie, c’est un sujet assez complexe. Même l’Eglise catholique est soumise à des règles strictes de la part du gouvernement algérien.
Enfin, je déplore également le fait que certains protestants, principalement les évangéliques, utilisent la religion pour tenter d’influencer des gouvernements, principalement en Afrique. Ces mouvements évangéliques ont été fortement influencés par les Etats-Unis et sont très puritains. Même s’ils se revendiquent de la Réforme, je suis pas du tout en pleine communion avec eux.
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@Durand : « dénonçant la vente des indulgences et critiquant la corruption au sein de l’Église. Cette pratique, consistant à accorder des réductions de peines après la mort en échange d’une somme d’argent, était très répandue à l’époque et suscitait de vives critiques, notamment sur le fait que le salut ne pouvait s’acheter. »
Cette présentation qui est celle des luthériens est complètement fallacieuse, ce qui était refusé par Luther c’était le possibilité d’absolution ou de pardon par le sacrement de pénitence (la confession) qui nécessite trois conditions :
— d’abord reconnaître et avouer qu’on a commis des fautes, des pêchés, et provoqué du mal (par exemple en volant ses clients ou ses employés, en calomniant, en abandonnant ses enfants naturels)
— ensuite avoir le désir sincère de ne plus recommencer,
— et aussi faire pénitence et réparer tous les dommages causés, soit directement par exemple en restituant des choses volées ou en recherchant ses enfants naturels pour les reconnaître et les doter, soit si ce n’est plus possible, en faisant un autre bien pour compenser, c’est-à-dire contribuant à des oeuvres pieuses ou charitables (donation pour créer des bourses de collège, des lits d’hôpitaux, des soupes ou des ateliers de charités, construire des orphelinats, des léproseries, des hôtels-Dieu, des églises, des chapelles, des refuges pour les anciennes prostituées, pour les innombrables ordres religieux (ordre des Lazaristes s’occupant des fous, Ordre de la Mercie pour rechercher et racheter les captifs des barbaresques, bénédictins pour copier, traduire et conserver les manuscrits antiques, Ordre cistercien pour développer l’agriculture, la sidérurgie, l’urbanisme, chanoines pour les écoles primaires gratuites). L’idée était que chacun pouvait compenser des actions malfaisantes et malveillantes par des bonnes actions encore plus grandes, compenser l’avarice et la cupidité, par de la générosité, pas du tout d’acheter au pape un tiquet d’entrée au Paradis, c’est une carricature ridicule.Toutes les oeuvres pieuses et charitables de l’église catholique qui étaient innombrables et variées (l’ordre des pontonniers construisait des ponts pour passer des gués dangereux, les bénédictins défrichaient et drainent des terres, tout le secteurs de l’instruction publique, de la recherche, du social, de la culture, de l’administration était fait gratuitement par l’église, le premier hôpital public du monde a été créé au Ve siècle suite à une riche donation à l’église de Marseille) étaient financés par des dons allant des quêtes à des donnations très importantes par des riches bourgeois ou des seigneurs. Luther lui-même, comme moine augustin, vivait de ces libéralités.
Selon Luther, l’homme était prédestiné avant la naissance au salut ou à la damnation éternelle, la possibilité de rédemption par les oeuvres n’existait pas, ni celle d’absolution par la confession, il fallait faire partie à la naissance du nombre des élus (comme lui). Le signe de cette prédestination divine était l’enrichissement terrestre, l’église interdisait l’usure, il l’a rétablie. A la suite de Luther, il y a eu des guerres civiles atroces entre les différentes sectes réformées, les Moraves, les Anabaptistes en Allemagne, les puritains en Angleterre, etc.. Pendant sa dictature théologique à Genève, Calvin a fait condamner au bûcher et exécuter un de ses opposant, Michel Servant, c’était une république de banquiers, imposée par la terreur, elle a été le modèle de celle de Hollande, puis de Cromwell en Angleterre, puis de la Terreur en France.
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@Et hop !
Je vous rappelle que « L’Église réformée est toujours à réformer » et qu’il existe de nombreux courants au sein du protestantisme. Les idées de Luther ne sont pas partagées par tous les huguenots. Certaines d’entre elles ont même été totalement dénoncées, sans aucune évivoque.
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@Giuseppe di Bella di Santa Sofia
C’est tout le problème, c’est qu’il n’y a pas d’Eglise réformée, mais des milliers de confessions, et qu’elles sont en réforme permanent, c’est à cause du principe du libre-examen et du refus de la tradition, chaque individu peut partir de la Bible et en faire son interprétation, donc sa religion personnelle.
Le Protestantisme a donné des milliers de sectes sectaires (ce mot vient du protestantisme), certaines restées assez proches du catholicisme comme l’Eglise Anglicane bien qu’elle soient en tain de muter vers le wokisme, d’autres complètement abracabrantesques comme les Quakers, les Évangélistes, les Mormons, les unitariens, les méthodistes comme Bush qui sont tombé dans le judéo-messianisme belliqueux, tous sont persuadés d’avoir découvert la vraie interprétation.L’erreur fondamentale est de ne pas avoir compris que Jésus a extrait l’esprit de la loi donnée à Moïse, pour rendre l’Alliance universelle et lui permettre de s’incarner dans d’autres nations païennes ayant déjà leur langue, leur droit, leurs rites, leur organisation politique, leur cuisine, leur costume, leur mariage, leur calendrier, leur architecture, leurs traditions que l’évangélisation ne devait pas supprimer et remplacer, mais les christianiser.
Donc le reproche qui est fait par les Réformateurs à la religion catholique de comporter énormément de traditions païennes, et d’exiger de supprimer tout ce qui n’est pas prescrit dans les Évangiles, afin de revenir à un prétendu christianisme primitif, ce qui revient à les remplaçant par leurs équivallents de l’Ancien Testament est un contre-sens, c’est vouloir faire vivre les nations comme des Hébreux.Bien sûr que, par exemple, les Évangiles ne parlent pas de créer des collèges de vierges consacrées, c’est une tradition indo-européenne qu’on trouve dans l’ancienne Grèce et à Rome avec les vestales, leur christianisation en a fait les religieuses de Saint-Vincent de Paul qui dévouent leur vie pour accomplir les 7 oeuvres de miséricorde, codifiée par l’Église à partir de l’Évangile. Comment vont-elles faire si personne ne leur fait des dons et des legs en croyant acheter son Salut, et si elle doivent travailler pour gagner leur vie, ou passer la moitié de leur temps à faire la quête dans les rues ?
Est-ce que les Évangiles ont prescrit de créer l’armée du Salut, avec des uniformes et une fanfare ? Est-ce que ces uniformes ne sont pas impurs parce qu’ils violent l’interdiction par la loi mosaïque de faire des tissus de fibres mélangées ? Et cette fanfare avec des trompettes et des hautbois, devrait n’avoir que des shofars. Donsc les méthodistes qui ont créé l’Armée du Salut sont des impies.Autre exemple, le mariage catholique. Ce n’est ni le mariage sémitique de la Bible qui est polygame, avec achat de la femme qui reste mineure toute sa vie, et possibilité de répudiation par le mari, ni le mariage romain avec le pater familias qui expose ses enfants, peut en adopter et avoitr des concubines à côté de son épouse légitime, c’est un mariage païen, c’est le mariage gaulois à régime dotal, c’est-à-dire hétérosexuel, monogame, viager, avec consentement des époux et formé pour la vie, et des femmes qui ont pleine capacité civile car elles reçoivent une dote et héritent de leurs parents. Est-ce que les Évangiles disent de donner une dot et un patrimpoine propre à la fille qui se marie, de laisser la jouisance de la moitié du patrimoine du mari à la veuve ? Est-ce que la loi mosaïque interdit la polygamie, la répudiation ?
Si on suivait les protestants, les Gaulois christanisés auraient dû se mettre à parler hébreux qui est la langue divine de la Bible (que les juifs ne parlaient plus depuis leur retour de Babylone), quitter leur dieu universel de lumière venant du Zeus Grecs (qui donne le mot Theos, et le mot Dieu) pour adopter Yahvé, le dieu vengeur, nationaliste, massacreur et jaloux des Hébreux, adopter le calendrier et les fêtes juives, abandonner nos saints et nos héros pour adopter ceux des Hébreux qui ne sont pas nos ancêtres, cesser de manger de la charcuterie et de porter des pantalons (la braie gauloise), interdire aux femmes d’être coquettes, élégantes, séduisantes et de porter des bijoux tout en restant modestes, ne plus croire à une vie après la mort comme les Juifs, ne plus faire de représentations picturales comme nous en faisions déjà il y a 36 000 ans dans la grotte Chauvet.
L’Église a continué toutes les traditions culturelles et religieuses païennes greco-gallo-romaines, les ex-votos, elle est tellement peu gênée par celles-ci que le calendrier grégorien a des noms de mois et de jours qui sont toujours des noms de divinités païennes, la querelles que les protestants font sur le jour du deigneur qui devrait être le Samedi, parce que ce serait l’ancien jour du sabbat, plutôt que le Dimanche (en Français Die-Deus, jour de Dieu), est du pur pharisianisme, c’est s’attache à la lettre plutôt qu’à l’esprit de la loi. En anglais, c’est resté Saturday, le jour de Saturne, est-ce que ça a conservé les fêtes des saturnales. -
@Et hop !
Votre citation n’est pas de moi, me semble-t-il…Mais merci pour pour ses précisions importantes…
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Cette excommunication fut une excellente initiative, à lui tout seul avec l’autre comique Calvin, ce fut une des premieres révolution de couleur, ensuite bien sur 1789, 1917 etc ad libitum..
et oui depuis 500 ans le meme groupe est derriere tout ça..
Ca touche à sa fin ,L’Origine en a décidé ainsi
c’est ce que je vois et je n’ai pourtant jamais cherché à comprendre..
ce qui me fut montré je je le mets pas ici...
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@Julian Dalrimple-sikes
depuis 500 ans le meme groupe est derriere tout ça..
Qui ? Les reptiliens sataniques ?
L’Origine en a décidé ainsi
c’est ce que je vois et je n’ai pourtant jamais cherché à comprendre..
Dit il en toute humilité..
Pétard mais quel allumé vous faites... ça se soigne figurez vous.
ce qui me fut montré je je le mets pas ici...
Dommage on aurait bien aimé rigoler un peu plus..
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J’ai déjà eu l’occasion de rappeler que l’histoire n’est pas un récit de propagande ni une pratique de l’apologie ou le libre-service des démagogues mais que c’est une discipline intellectuelle qui permet de renforcer nos connaissances, notre autonomie de pensée et notre esprit critique indispensables à une vie démocratique fondée sur le savoir partagé et le respect mutuel.
La bonne parole :
"Ce qui ne peut s’enseigner que par des coups et au prix de la violence ne portera que de mauvais fruits."
Martin Luther
Et aussi, autant le savoir :
Luther, voyant la révolte paysanne se retourner contre ses appuis seigneuriaux, condamna les soulèvements de 1525 dans une courte brochure d’une rare violence, véritable appel au massacre, intitulée Contre les meurtriers et les hordes de paysans voleurs, dans laquelle il écrit2 :
« (…) tous ceux qui le peuvent doivent assommer, égorger et passer au fil de l’épée, secrètement ou en public, en sachant qu’il n’est rien de plus venimeux, de plus nuisible, de plus diabolique qu’un rebelle (…). Ici, c’est le temps du glaive et de la colère, et non le temps de la clémence. Aussi l’autorité doit-elle foncer hardiment et frapper en toute bonne conscience, frapper aussi longtemps que la révolte aura un souffle de vie. (…) C’est pourquoi, chers seigneurs, (…) poignardez, pourfendez, égorgez à qui mieux mieux. »
https://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_des_Paysans_allemands
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@Octave Lebel
J’ai déjà rappelé, à plusieurs reprises, que l’homme est loin d’être parfait. La perfection n’est pas de ce monde. Tout n’est pas noir, tout n’est pas blanc. Il y a toujours une part d’ombre et une part de lumière en chaque être humain.
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@Giuseppe di Bella di Santa Sofia
’’Il y a toujours une part d’ombre et une part de lumière en chaque être humain’’
Ainsi, Paul est jugé aujourd’hui antiféministe, alors que par rapport à l’esprit de son époque, il était nettement plus progressiste, notamment en acceptant que les femmes participent aux cérémonies du culte (ce qui n’existait pas dans le judaïsme), et en acceptant des femmes diacre.
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@Eric F
C’est également un aspect important. Il faut toujours se mettre dans le contexte de l’époque. Les écrits pauliniens ont une grande importance pour les protestants, malgré les nombreuses critiques dont ils font l’objet.
Paul de Tarse est le véritable fondateur du chrisitanisme. Etait-il misogyne ? homophobe ? pro-esclavagiste ? Oui, comme tous les hommes juifs de son époque. Mais, comme vous l’avez souligné, il était bien plus progressiste que ses contemporains.
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@Giuseppe di Bella di Santa Sofia
Vous vous adressez à des enfants de quel âge exactement avec votre réponse en faisant semblant de ne pas comprendre
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@Octave Lebel
Qui êtes-vous pour me juger ? Qui êtes-vous pour vous poser en donneur de leçon ?
Je viens de lire votre proposition d’article en modération et j’ai voté favorablement, même si je ne partage absolument pas vos idées politiques. Contrairement à vous, vous ne me verrez jamais humilier ou dévaloriser un auteur. J’ai bien trop de repect pour le travail qu’il a fourni. Mais je sais d’où vient toute cette haine que vous avez à mon égard, alors que vous ne me connaissez pas du tout. Hier, j’étais l’ennemi à abattre des fachos, aujourd’hui je suis celui des gauchistes...
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@Octave Lebel
Vous vous cachez derrière un pseudo ? Quelle originalité ! Moi, je préfère l’authenticité. Vous avez peur de vous exposer ? C’est dommage, car l’anonymat, c’est le refuge des lâches. Alors, la prochaine fois que vous voudrez me critiquer, tenter de m’humilier ou continuer de me harceler, osez le faire en indiquant votre véritable identité. Ça vous fera grandir.
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La question que l’on peut se poser est de savoir s’il aurait été possible d’arriver à une conciliation qui aurait maintenu l’indivision du christianisme, où si d’emblée les positions étaient tellement incompatibles qu’aucune entente n’était possible.
Notons que sur l’aspect de la prépondérance de la foi, une position commune semble désormais trouvée entre catholicisme et protestantisme (les oeuvres étant inspirées par la foi). Reste la question de l’universalité de la grâce ou d’élus préalables.
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@Eric F
Les 95 thèses développées par Luther étaient incompatibles avec le catholicisme. Aucune entente n’était possible. D’ailleurs, le pape Léon X l’a rappelé dans sa bulle papale « Exsurge Domine ».
Aujourd’hui, les Eglises protestantes entretiennent de bonnes relations avec l’Eglise catholique. Ainsi, un protestant qui souhaite embrasser le catholicisme n’a pas besoin d’être à nouveau baptisé. Même chose lorsqu’un catholique souhaite embrasser le protestantisme.
Par contre, les protestants n’ont que 2 sacrements (le baptême et la Cène), alors que les catholiques en ont 7. Ce qui cause encore des problèmes entre protestants et catholiques.
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@Giuseppe di Bella di Santa Sofia
Les intégristes anti-vatican II reprochent du reste à l’église catholique de s’être protestantisée.
A propos des sacrements, ça s’effiloche dans leur pratique, la confession individuelle est tombée en désuétude, et il n’y a plus assez de prêtres pour pratiquer l’onction des malades autrement que de manière exceptionnelle. Pour ce qui est de la ’’communion’’, la présence réelle a sans doute du plomb dans l’aile. -
@Eric F
Oui, les traditionalistes, que je considère comme des sédévacantistes, affirment que le dernier « véritable » pape a été Pie XII. On peut comprendre qu’ils considèrent, à tort, que l’Eglise catholique s’est « protestantisée ». Le jour où il y aura une femme élue papesse (divorcée et lesbienne, de préférence), on pourra dire que c’est le cas. Mais nous en sommes très loin...
Il y a quand même une importance de taille dans un sacrement essentiel de l’Eglise catholique, à savoir la communion : la transsubstantiation. En tant que protestant, je sais qu’il s’agit d’un acte de mémoire, qui n’est pas célébré à chaque office. Les catholiques sont persuadés que le vin et le pain sont véritablement le sang et le corps du Christ et l’eucharistie est un élément indispensable lors d’une messe.
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@Giuseppe di Bella di Santa Sofia
« Les catholiques sont persuadés que le vin et le pain sont véritablement le sang et le corps du Christ »Pas seulement les catholiques mais aussi les orthodoxes savent que la Présence est dans le pain et le vin ou les fidèles communient avec les deux espèces , les catholiques réservent le vin aux prêtres .
Et c’est petit à petit que le protestantisme a dévié vers la non reconnaissance de la Présence réelle dans l’hostie , puisque Luther croyait bien que la substance spirituelle du corps du Christ vient s’ajouter à l’hostie , il y a bien donc pour lui la Présence dans l’hostie :
pour lui la communion n’était donc pas juste symbolique . et il reconnaissait en même temps le sacrifice de Jésus lors de l’eucharistie .Ce sont les autres après comme Calvin qui ont dévié , et n’ont plus vu la communion eucharistique que comme une remémoration du sacrifice de Jésus , ce qui n’était pas le cas à l’origine .La rupture elle est là , alors que les orthodoxes sont resté dans le christianisme originel .
Petit à petit le protestantisme a donc été vidé de sa substance :la Présence réelle étant la base du christianisme , est devenu un humanisme ,une religion intellectuelle non vivante puisque Christ n’est pus vraiment avec nous mais est une belle idée abstraite , une religion émotionnelle centrée sur l’homme , virant au New Age parfois :tombant dans le sentimentalisme ...tout comme le bouddhisme d’ailleurs ...les gens prennent ca pour de la spiritualité alors que ca reste au niveau émotionnel ;
il y aussi la notion du diable et du mal qui s’est atténué chez les protestants :il n’y a plus de mal extérieur satan qui vient tenter l’homme , il n’y a plus vraiment de mal.Et ce n’est pas tort qu’i est dit que l’église catholique s’est protestantisée :puisque comme on peut l’observer , elle est passée aussi du spirituel à l’émotionnel .C’est à dire qu’elle s’est adaptée aux contingences du monde , de placer l’homme au centre avant Dieu , les enseignements métaphysiques n’étant pas importants dans l’affaire , seul l’homme et ses états d’âmes ,ses désirs comptent ...
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@Giuseppe di Bella di Santa Sofia
La différence fondamentale, en plus de l’idée de prédestination, et le refus de la notion de sacré, et donc d’arts sacrés sauf la musique : architecture, sculpture, peinture, reliques, ex-votos, ornements, sacerdoce, collèges de vierges consacrées, fêtes, cérémonies, sacres des rois, etc.. qui sont des traditions antiques qui ont été christianisées, pour eux comme pour les juifs la religion et sa transmisssion ne se font que par le texte sacré, la parole, le chant de cantiques, pas par des images, des symboles, ils sont iconoclastes. Ils ont régressé vers le judaïsme.
Ils ont développé le mode de vie puritain, utilitariste, fonctionnaliste, materialiste, avaricieux, le système bancaire, l’abstraction, Max Webber et Werner Sombart en ont bien fait l’histoire.
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« L’Église réformée est toujours à réformer », comme je l’ai indiqué dans un autre commentaire. La vision que vous avez du protestantisme est d’un autre âge ou s’applique uniquement à certains courants de la Réforme, comme les évangéliques qui, eux, sont véritablement puritains ou encore les calvinistes.
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@colibri
Quand je lis cela assez vite , je dis ouf car ma position est tout autre .
Tout cela me semble des histoires pour se tordre les méninges . Je ne suis ni catholique ni protestant ni croyant .
Au sujet de l’eucharistie , qui observe que Jean n’en parle point ? Les paroles supposées sublimes , Jean les négligerait-il ? A moins que ce ne soit voulu de sa part . Pour marquer son opposition ...
Et comment réagit Jean ? Par un discours absent dans les autres évangiles . Et qui débute par la célèbre phrase ’Je suis le chemin , la vérité et la vie !’ Le chemin et la vérité sont ici dans Jean et non pas dans les passages correspondants eucharistiques des autres évangiles . Ce faisant , Jésus répond non pas à Pierre remis à sa place , mais à l’énigmatique Thomas ! Ce Thomas qu’il faut suivre comme un détective dans Jean .
Jean connaissait évidemment les autres évangiles puisqu’ils ont été écrits avant le sien .Il y a beaucoup d’oppositions de Jean par rapport aux autres évangiles . Pas de naissance terrestre miraculeuse comme dans Matthieu et Luc ! Que Jean remplace par le passage extraordinaire , la réponse à Nicomède et la seconde naissance .
Pour mieux comprendre , lire Evangile selon Thomas où il y a un passage extraordinaire à ce sujet .
Pas de baptême dans le Jourdain selon Jean car Jésus ne fait que passer . Pas de voix divine .
Alors que dans Matthieu , Pierre est mis en avant notamment Matthieu 16/18 ...
par contre Jean parle du disciple que Jésus aimait ... qui n’existe pas dans les autres évangiles !
Au sujet de l’eucharistie , ma contestation n’a pas pour objet d’en détourner ceux qui suivent ce rituel . Certains affirment que cela peut leur faire le plus grand bien . Je ne suis pas compétent en cette matière .
Mon choix est clair : pas les paroles de l’eucharistie , mais ’Je suis le chemin , la vérité et la vie !’ -
@Wladimir
« ’Je suis le chemin , la vérité et la vie !’ »il faut comprendre le sens profond des Evangiles , si Jésus est dans l’hostie ,il est donc nécessaire de communier , puisqu’il faut passer par Lui pour arriver au Père
Je suis le chemin etc signifie qu’il faut obligatoirement passer par le Fils pour accéder au Père (c’est à dire suivre la voie de Jésus , être semblable à Lui pour accéder au Royaume des Cieux , donc essayer d’être un saint ,
c’est un enseignement que donne Jésus par sa vie , et passer par le Fils c’est donc suivre son exemple
Jésus était saint , et il a ouvert un passage , ce qui lui a permis de survivre à la seconde mort = la mort spirituelle , avec son corps glorieux ( corps spirituel) c’est un corps lumineux que nous sommes tous invités à construire comme Jésus l’a fait :c’est avec son corps de gloire qu’il a ressuscité , non son corps physique , qu’il a été vu ,
Jésus a donc ouvert cette possibilités aux hommes de survivre à la mort physique , alors qu’avant les morts allait dans le shéol ,il y a donc un avant et un après Jésus, c’est lui a ouvert la passage ;
Jean
13 Car nul n’est monté au ciel sinon celui qui est descendu du ciel, le Fils de l’homme.et ca même l’islam le reconnait , puisque le grand maitre soufi IBN ARABI parle de Jésus comme le SCEAU DES SAINTS ;; ;
et il faut être saint pour monter au Ciel ,si quelqu’un ne construit pas son corps glorieux son âme ne survie pas à la seconde mort , elle traine dans des niveaux inférieurs ou elle ne comprend pas ou elle est , ou elle ne vit pas bien etc mais elle n’a pas conscience d’elle même
et qu’est-ce que le Royaume ? Dante l’a décrit avec les 7 niveaux du Paradis ,
après la mort physique chacun va ou le porte son état spirituel (qu’il a acquis tout le long de sa vie ) , il va au niveau qui lui correspond , et il y a des hauts niveaux des bas niveaux ,
selon les traditions la terminologie est différente mais le résultat revient au même ,
Donc Dante décrit 7 niveau d’enfer et 7 de Paradis ,
ceux qui ne suivent pas le voie de Jésus et ne construisent pas leur corps glorieux ne seront pas sauvés , malgré eux , ca sera leur choix , alors qu’ils ont eu à leur portée dans leur vie toutes les infos pour suivre ce chemin ....A propose de Jean il n’est pas flagrant qu’il ne parle pas de l’eucharistie :
29 Le lendemain, voyant Jésus venir vers lui, Jean déclara : « Voici l’Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde ;
car dans l’eucharistie c’est l’agneau de Dieu qui est « consommé »,
et celui qui consomme Jésus devient semblable à Lui ..
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@Eric F
L’église catholique était le corps le plus important de la fonction publique de l’État qui assurait gratuitement tout ce qui correspond actuellement au secteur social, de la santé, au secteur de l’instruction publique, de la culture (manuscrits, bibliothèques, archives), de la science, de la recherche (Copernic et Galilée étaient des clercs, le pape Sylvestre II était un grand savant qui a introduit en Europe la numération de position avec les 4 opérations à la place des chiffres romains), de l’administration assi bien centrale que communale (état civil, écoles primaires, hospices, assistantes maternelles et ménagères, réserves de vivres et de semences), de l’architecture, de l’urbanisme, il était aussi impossible d’admettre la création d’une église parallèle qui aurait exercé ces missions pour certains, qu’actuellement de se soustraire à la Sécurité sociale, à l’Urssaf, à l’éducation nationale, à la CNAV, à Pôle Emploi, à l’Inspection du travail, etc.. en disant qu’on va s’adresser à des entreprises privées.
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@colibri
Vous êtes ouvert à de nombreux courants , bravo ... Dans vos messages , bien des choses sont remarquables . Je ne puis tout commenter . Mais je marque mes points de différence ou de désaccord .Quand vous écrivez :
’A propose de Jean il n’est pas flagrant qu’il ne parle pas de l’eucharistie :
29 Le lendemain, voyant Jésus venir vers lui, Jean déclara : « Voici l’Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde ;’
Vous parlez ici de Jean Baptiste et non pas de Jean supposé être l’auteur de l’évangile . Dans l’évangile attribué à Jean , non seulement , Jean Baptiste ne baptise pas Jésus , mais encore plus Jean Baptiste et Jésus ne se rencontrent pas , ne se parlent pas . Pour mieux marquer son dédain , le narrateur dit même que le 2° jour , Jésus passe ... sous-entendu ne s’intéresse pas à Jean Baptiste , même pas un regard signalé ! Et pas de voix divines ! Cet évangile a ses subtilités .
Quant aux paroles de Jean Baptiste , peut-on accorder du crédit à un tel égaré ? Des blasphémateurs , il y en a toujours eu et Jésus n’a jamais eu la prétention d’ôter le péché du monde !
Apparemment , vous ne critiquez pas les évangiles , vous croyez que ce sont des textes authentiques et dont la teneur est incontestable ?
Pour ma part , je suis très critique . Et pour moi , l’évangile attribué à Jean est en opposition sur de nombreux points aux autres évangiles . Au sujet de l’’eucharistie , Mon interprétation est que Jean nie que Jésus ait institué ce rituel . Il l’élimine de son récit . Et notamment les supposées sublimes paroles . Jésus ne les a jamais prononcées . Par contre , dans cet évangile , il y a ce discours final fort long totalement ignoré par les autres évangiles . Visiblement , les soi-disants apôtres n’ont rien entendu !
Donc il y a un contraste fort voulu par le narrateur . Si le rituel a tant de succès auprès de certains , il lui faut montrer une autre voie à d’autres . Donc votre lien entre l’eucharistie et la fameuse phrase notamment , c’est votre interprétation forcée .
Au sujet des paroles du rituel eucharistique , il y avait déjà des rites dans l’antiquité et selon certains , le mystérieux Zoroastre aurait eu des paroles similaires à celles du rituel bien connu .
’Jésus a donc ouvert cette possibilités aux hommes de survivre à la mort physique , alors qu’avant les morts allait dans le shéol ,il y a donc un avant et un après Jésus, c’est lui a ouvert la passage ; ’
Pas du tout d’accord . A mon avis , tous , même avant Jésus , passaient dans l’au-delà et aux niveaux ou lieux qu’il avait mérités .
Suivre l’enseignement de Jésus ? oui , mais quel enseignement ? Par exemple :
Les uns prétendent qu’il s’est fait baptiser par Jean Baptiste , d’autres non .
Certains disent qu’il a institué l’eucharistie , d’autres non .
Certains disent qu’il a établi une Eglise avec Pierre , d’autres non .
Suivant les choix de chacun , ils s’approchent plus ou moins de son vrai message .
Au final , les uns et les autres devraient arriver au but final ... avec plus ou moins de difficultés . Donc ces différences et oppositions ne sont pas le plus fondamental . C’est la direction prise qui compte .
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@Wladimir
ce n’est pas mon avis que je donne mais l’enseignement des textes sacrés et ce qu’en donne les religions du Livre , mais je ne puis tout expliciter ici , et donc quand vous dites que vous n’êtes pas d’accord , par ex ou vont les morts ? ce n’est pas votre avis personnel qui compte , ou prenez vous votre enseignement ?je n’ai aucun avis , je suis juste ce que disent les Ecritures et les exégètes comme St Augustin , Saint Thomas d’Aquin etc mais aussi ceux de l’Islam et de la tradition juive ,
d’accord pour St Jean Baptiste ,
mais pourquoi avez vous un problème avec l’eucharistie ? je puis vous assurer que de mon expérience je ressens vraiment la Présence dans l’hostie et mon expérience correspond à celle de certains autres et ce que disent les textes à son sujet ,
j’ai commencé à ressentir le Présence non dans la communion d’ailleurs mais devant l’ostensoir et le tabernacle ou elles étaient placées , et sans le vouloir , je passais devant et cette Force d’amour m’a happée , et j’étais scotché à ne plus pouvoir bouger , ensuite je me suis demandé ce que c’était et j’ai recherché , et tout se tient comme un puzzle , les catholiques sont dans le vrai et l’eucharistie est opérative ...ce n’est pas une connaissance intellectuelle que j’en ai ;..je sens que Jésus est vivant dans l’hostie et je le ressens l’énergie christique à peu près jusqu’à 5 m (et plus quand je me concentre ) en dehors de la communion devant un ostensoir ....
Ensuite tout s’éclaire , mais ce n’est pas une connaissance intellectuelle bien qu’elle puisse être rationalisée en étudiant les textes sacrés et que je puisse l’expliquer rationnellement ... -
De toute façon ce qu’on appelle « l’église catholique » n’est qu’un schisme sans importance autre que celle qu’elle affecte de se donner.....
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@babelouest
En théorie, c’est le cas. Mais en pratique, c’est beaucoup plus complexe. L’Église catholique se définit comme l’unique Église fondée par Jésus-Christ. Elle affirme une succession ininterrompue depuis les apôtres, et le pape est considéré comme le successeur de Pierre. Elle se présente comme la première et unique Église chrétienne.
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@Giuseppe di Bella di Santa Sofia
Si l’on avance pas à pas, le fondateur de la chrétienté est Saül de Tarse, donc un Turc, qui a monté toute cette histoire ; « les apôtres » d’origine, tous, étant bien oubliés. Le reste ne repose que sur des arrangements politiques.
Là où j’habite, sont encore vénérées aujourd’hui deux sœurs accompagnées d’une amie, qui s’enfuirent d’Espagne en raison de la persécution de Dioclétien au début du IVe siècle. Pour l’une d’entre elles, même au XXIe siècle chaque année est organisée une procession pour célébrer la sainte et son action bénéfique pour les gens du coin. Clin d’œil : cela se passe sur les terres d’un ancien bois sacré bien antérieur à notre ère. -
@babelouest
Vous avez raison. Comme je l’ai indiqué dans un commentaire précédent, les protestants considèrent également de Paul de Tarse est le fondateur du christianisme. Il était juif mais il est né à Tarse, une ville située en Cilicie, une province romaine. Cette ville fait désormais partie de la Turquie.
Il y a des traditions qui sont très anciennes et qui existent toujours. Je trouve que c’est quelques chose de formidable car cela fait partie du patrimoine culturel et mémoriel.
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@Giuseppe di Bella di Santa Sofia
’L’Église catholique se définit comme l’unique Église fondée par Jésus-Christ.’
Certes , mais est-ce justifié ? Matthieu 16/18 est un gros argument à démolir .
Seul Matthieu raconte cela . Faut-il croire Matthieu ?
En ce qui concerne l’eucharistie , qui observe que Jean n’en parle point ? Les paroles supposées sublimes , Jean les négligerait-il ? A moins que ce ne soit voulu de sa part . Pour marquer son opposition ... Jean connaissait évidemment les autres évangiles puisqu’ils ont été écrits avant le sien .
Quant à Luther , ne faut-il pas souligner qu’il s’est marié ! Si mes souvenirs sont bons , avec une femme qui était précédemment moinesse ! Par cet aspect , ils ont retrouvé un meilleur chemin . -
@Wladimir
Merci pour votre commentaire. Ce sont des éléments que nous, protestants, nous avons soulignés. L’Eglise catholique a la prétention de se définir comme ’l’unique Eglise fondée par Jésus-Christ". Ce qui est totalement faux. Le catholicisme s’est beaucoup trop éloigné du christianisme originel.
Martin Luther, ancien moine augustin et docteur en théologie, a epousé une ancienne moniale en 1525, après son excomunication. Le couple a eu 6 enfants. Le célibat des prêtres, qui n’est pas mentionné dans les Ecritures, est apparu très tardivement dans le christianisme.
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@Giuseppe di Bella di Santa Sofia
J’avoue mal connaitre bien des différences entre le catholicisme et le protestantisme ... même si j’en connais quelques-unes ...
Une chose remarquable de la part de Luther : sortir du catholicisme dans lequel il était pourtant fortement engagé . C’est un exploit ... Aussi avoir de nombreuses critiques valables ... Quant à son mariage avec la moniale : qui se ressemble s’assemble ! -
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@jocelyne
Quelle est votre question sur Jean Calvin ?
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@Giuseppe di Bella di Santa Sofia
pas une question, Calvin est souvent évoqué au côté de Luther. -
@jocelyne
J’ai évoqué les rôles des réformateurs Calvin et Zwingli, qui partageaient quelques idées avec Luther.
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@jocelyne
Des différences essentielles entre Luther et Calcin ,
Luther étant plus proche du catholicisme , dont il ne voulait d’ailleurs pas se séparer , c’est eux qui l’on mis dehors ..L’essence d’une religion ce sont finalement ses croyances métaphysiques , et Luther affirmait que le Christ était tout entier présent en l’homme Jésus ,et qu’il y avait partage de leurs qualités propres par les deux nature du pain et du vin , c’est donc la même croyance que les catholiques ..
Alors que pour Calvin le pain et ne le vin ne sont que des signes symbolisant le Christ , la cène n’est que symbolique .
Il y a aussi aussi une différence essentielle au sujet du libre arbitre et de la prédestination :pour Luther grâce au libre arbitre l’homme peut décider de faire le bien ou le mal (comme chez les catho) , alors que pour Calvin il y a une sorte de prédestination sur laquelle l’homme ne peut pas agir : il y a en a qui sont fait pour êtres saints , d’autres pour être damnés , alors que pour Luther c’est l’acception ou le refus de la grâce de Dieu qui compte :un mauvais qui acceptera de se repentir pour accéder au Royaume ?A partir de là , si le protestantisme a dévié considérablement par rapport à Luther , car Jésus n’est plus essentiel , Dieu est une idée abstraite , et Jésus n’est plus vraiment « vivant » avec les hommes .
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@colibri
Sur plusieurs messages de votre part dans l’article sur Raspoutine , je vous ai répondu . Avez-vous lu ? Vous pouvez évidemment ne pas être d’accord avec ce que je dis . -
@Wladimir
et non ca ne me dit rien je n’ai pas lu , j’y vais de ce pas -
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@colibri
Je viens de terminer mes réponses , cela a été parfois difficile , surtout la longue réponse . -
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@Durand
Au XVIe siècle, l’antisémitisme était courant en Allemagne, comme dans toute l’Europe d’ailleurs. Il y avait peu de philosémites à cette époque. C’est souvent nécessaire de se plonger dans le contexte de l’époque.
Effectivement, les nazis ont instrumentalisé ce livre de Luther, qui était tombé dans l’oubli depuis fort longtemps. De nombreuses Eglises protestantes ont dénoncé ce pamphlet antisémite.
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@Giuseppe di Bella di Santa Sofia
Merci de ne pas employer le terme « antisémitisme » dans ce cas de figure. Plutôt « antijuivisme ». Les sémites habitent – quand ils n’ont pas été chassés illégalement – grosso modo l’Asie du sud-ouest. -
@Giuseppe di Bella di Santa Sofia
« De nombreuses Eglises protestantes ont dénoncé ce pamphlet antisémite. »
Avant d’être certain que ces dénonciations soient de nature à nous rassurer, il faudrait connaître les raisons précise de l’antisémitisme tardif de Luther (j’emploie ce mot puisque c’est le votre et qu’il me semble assez futile d’en faire le centre d’une querelle de sens…)…
Que c’est-il passé dans la vie de Luther, quelles rencontres, quels événements particuliers, quelles découvertes concrètes ou quel faisceau de présomptions ont-ils bien pu le convaincre, non seulement de penser mais également, de publier ce texte… Qu’à t’il découvert et en quelles circonstances ?
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Les jésuites contre la Réforme
C’était au plus beau temps de la chevalerie espagnole. Le jeune Ignace de Loyola (1491-1556), cherchant l’idéal féminin, crut le trouver dans la Vierge Marie, la seule « Déesse » permise. Il disait qu’elle lui était apparue et qu’elle avait accepté ses services. A partir de ce jour, il se déclara Chevalier de la Vierge.
Ce retour à la Femme, par un chemin détourné, est un symptôme ; l’homme revient à des sentiments naturels, mais il les masque encore en leur donnant un prétexte surnaturel. Quoi qu’il en soit, mieux vaut le culte de la Femme que le culte de l’homme. Aussi on se demande pourquoi Ignace fonda une Société de Jésus et non une Société de Marie.
Entré au Collège de Barcelone, sachant à peine lire, il s’en fit chasser. Il courut le pays avec des pèlerins de saint Jacques, prêchant de ville en ville. A Alcala, on l’enferma dans la prison de l’Inquisition ; il s’en échappa, alla à Salamanque où on l’enferma encore. Alors il quitta l’Espagne et vint à Paris à pied. En 1524, il entra au Collège Sainte-Barbe pour étudier la philosophie. Plus tard, en 1533, il sera reçu maître ès-arts à l’Université de Paris.
Le jour de l’Assomption, en 1534, après avoir entendu la messe dans l’église de Montmartre, il fit avec six autres compagnons, étudiants comme lui, le serment à haute voix de se vouer à Dieu et d’aller à Rome offrir leur dévouement au pape.
Paul III, d’abord, se méfia d’eux, et c’est avec peine qu’il approuva la constitution de la Société de Jésus.
Ce n’est qu’en 1540 qu’il promulgua la bulle de leur institution, avec la condition expresse qu’ils feraient vœu d’obéissance au pape. Ignace ajouta donc un 4ème vœu à ceux qui étaient déjà en usage, celui d’obéissance au pape ; il renonça, par la règle qu’il établit, à toutes les dignités ecclésiastiques.
Paul III, se méfiant de l’influence qu’ils pouvaient prendre, mit aussi pour condition que leur nombre ne s’élèverait jamais au-dessus de soixante, ce qui n’empêche qu’Ignace, avant sa mort, avait plus de mille Jésuites sous sa direction.
Ignace de Loyola était de bonne foi, et son grand succès vint surtout de son féminisme mystique à une époque où la jeunesse était avide d’idéal. Il ne se doutait pas que son Ordre deviendrait politique et serait l’arme des ambitieux. Ce sont ses successeurs qui corrompirent son œuvre ; Diego Lainez et d’Aquaviva y introduisirent tous les mauvais sentiments, tous les principes d’orgueil et d’ambition qui devaient en faire une société funeste. Ce sont eux qui en firent une société d’hypocrisie et de duplicité.
Au XVIème siècle, la Réforme fut le troisième et le plus mémorable effort fait en faveur de l’indépendance de l’esprit.
La victoire du Protestantisme fut rapide et complète dans les régions septentrionales de l’Europe. Une multitude de circonstances la favorisa. L’Église avait mis quatorze siècles à se répandre dans l’Occident, à force de tyrannie, de bûchers, de supplices. Luther paraît, et en quelques années il conquiert la moitié du domaine catholique. Il faut dire que l’Église catholique était, surtout, devenue plus une entreprise commerciale qu’un lieu de foi. Les abus qui discréditaient l’Église au XVIème siècle ont accéléré la révolution, mais la cause en était plus profonde, elle était dans la revendication, devenue nécessaire, de la personnalité humaine.
La Réforme, à cette époque, représentait la Justice et le Droit ; toutes les grandes âmes, tous les cœurs généreux, tous les esprits élevés passaient dans son camp. Ses ennemis sont des ambitieux et des aventuriers : les Guises ; des courtisanes : Diane de Poitiers ; des intrigantes, des parvenues : Catherine de Médicis ; des Pape : à Rome, l’Inquisition était tombée en désuétude, quand, au XVIème siècle, le pape Paul III la releva pour opposer une digue à la propagation des doctrines de Luther ; et, par-dessus tout, le prince des tyrans : Philippe II, suivi d’une clientèle de Jésuites, d’inquisiteurs, de bourreaux, d’hommes de massacres. Le règne de Philippe II fut l’époque la plus terrible de l’Inquisition en Espagne. Elle y commit les plus grandes cruautés. Mais il est vrai qu’en France Charles IX les surpassait toutes en une seule journée en ordonnant la Saint-Barthélemy.
Le fanatisme avait poussé si loin la violence et tellement répandu la terreur qu’un nombre considérable de familles, effrayées par ce débordement, quittaient précipitamment la France, abandonnant leurs affaires et leurs biens.
Les Protestants purent respirer un peu plus librement sous Henri IV. L’Edit de Nantes, signé le 13 avril 1598, leur assura au moins la liberté de conscience et les droits de citoyen, mais ils ne devaient pas jouir longtemps de cette justice tardive. En effet, Louis XIV procéda le 22 octobre 1685 à la révocation de l’Édit de tolérance. Cet acte était aussi criminel que la Saint-Barthélémy. Il eut des suites analogues. La Saint-Barthélémy anéantit la maison de Valois, la révocation de l’Édit de Nantes obscurcit la gloire de Louis XIV et exerça une influence considérable sur la prospérité de sa famille, qui à partir de ce moment déclina.
L’action de l’Ordre des Jésuites était une « Contre-Réforme ». Il eut le temps de prendre des forces avant que la Réforme se fût affirmée. Les Protestants et les Jésuites qui se contrebalançaient, donnaient chacun leur élan dans une direction opposée, comme deux câbles tirant en sens inverse. Les Jésuites devinrent bientôt aussi puissants que les papes, plus puissants même, et ceux-ci tremblaient, à bon droit, car, lorsqu’ils voulurent restreindre la puissance des Jésuites, ils moururent empoisonnés ; tel fut le sort de Sixte V, d’Urbain VII, d’Innocent XIII, de Clément XII et de Clément XIV. Le général des Jésuites fut le vrai pape.
La morale des Jésuites est celle des restrictions mentales, c’est-à-dire du mensonge, et leur nom restera attaché au système, quoiqu’il soit pratiqué par bien des hommes qui ne sont pas Jésuites.
Leurs Instructions secrètes, « Monita secreta », furent trouvées dans les papiers du Père Brothier, bibliothécaire des Jésuites avant la Révolution. Les Jésuites cherchaient deux choses : s’enrichir, s’emparer de l’éducation.
LIEN-
@Étirév, bonjour,
Merci, et pour le texte et pour les références.
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@Étirév
’’Le jour de l’Assomption, en 1534’’
Le dogme de l’assomption n’a été proclamé qu’en 1950. Précédemment, ce n’était considéré que comme une croyance hypothétique. Le problème théologique (de même que celui de l’absence de péché originel pour elle), c’est de faire de Marie une quasi-déesse, proche de l’image du Christ lui-même, le summum étant l’expression ’’Marie co-rédemptrice’’ (récusée par l’actuel pape).On voit à quel point les croyances légendaires sont au fil de l’eau agrégées au canon religieux. On assiste presqu’en direct au phénomène qui a composé depuis ses origines ’’les religions du livre’’. Et idem auparavant en remontant jusqu’aux premières croyances du paléolithique dont on a perdu la trace. https://www.inrap.fr/spiritualite-et-religions-au-paleolithique-10198
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A propos des jésuites, Blaise Pascal leur a fait une contre-publicité, mais à y bien regarder, il leur reprochait la trop grande mansuétude d’exonérer des mauvaises actions sans intention délibérée, ils étaient les ’’indulgents’’, il était pour sa part ’’intransigeant’’ comme l’étaient les jansénistes qu’il défendait, lesquels croyaient à la prédestination comme les calvinistes mias en restant catholiques pour le reste.
Ils avaient évidemment été trop loin en édictant des règles de casuistique formelle, mais au fond, le point de vue est que c’est l’intention qui fait la faute. -
@Eric F
juste rapidement en passant :si Marie est pure de tout péché c’est parce que sinon elle n’aurait pas pu enfanter le Christ , il fallait forcément un vase pour porter le Fils de Dieu , sinon pas possible , Jésus n’aurait pas été Fils de Dieu ..
le fait que cela soit reconnu ou pas tardivement n’a pas d’importance ,cela est reconnu dans la mariologie chrétienne , islamique et même juive ,
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@colibri
Dans le protestantisme , si je ne me trompe pas , Joseph et Marie sont les parents terrestres de Jésus . Si je fais erreur , certains pourront me corriger . Mais , de toutes manières , c’est ma position .
Marie a beaucoup d’importance dans Matthieu et Luc .
Jean fait , lui , une nette distinction entre 2 naissances . Et , pour la seconde , Marie n’y est pour rien . Voir dans Jean , le passage avec Nicomède .
Comme par hasard , dans Jean (2/4) Jésus remet Marie à sa place .
Pour essayer de mieux aborder le sujet , il y a un excellent passage dans l’évangile selon Thomas où Jésus en parle de manière encore plus nette .
Marie n’est pas sa vraie mère ! voir notamment logion 101 -
@Wladimir
vous faites des supputations sans queue ni tête , il faut suivre les textes c’est tout ,Le germe fécondant ESPRIT SAINT a été placé par l’ange Gabriel dans la matrice pure Marie , pour que le Verbe de Dieu s’incarne en Jésus (d’ou la Trinité =incarnation du Père/Principe par son VERBE/FILS MEDIATEUR grâce à L’ESPRIT SAINT )
Jésus est donc d’ascendance divine ,Dieu incarné , il est une des 3 personnes de la Trinité : Le VERBE incarné , ce qu’il dit est Parole du Seigneur , d’ou les Evangiles ,il n’y a rien à savoir d’autre
Si Marie est vierge Immaculée ce n’est pas physique mais spirituel :elle est vierge de tout péché (Immaculée ) , sinon le Verbe n’aurait pas pu s’incarner dans une matrice impure sans en être souillé ...il n’aurait pas été le Fils de Dieu ...
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Giuseppe di Bella di Santa Sofia bonjour,Votre billet, j’en ai parlé lors du 500ème anniversaire du protestantisme.
Toutes les religions monothéistes ont subi des schismes, chrétiens ou islamiques... et des guerres. Nous le vivons encore maintenant au Moyen Orient.
Toutes les religions ont un dieu dont les idéologies sont défendues et vendues par des prophètes. Les « clients » qu’on appelle des ouailles ou des fidèles, doivent obéir à des règles sans plus réfléchir.
Les guerres de religions, de croyances ont à agir et les défendre têtes baissées dans l’histoire. Cela n’existe pas chez les autres êtres vivants comme je l’écrivais récemment.
Etre laïc, c’est bien. Etre athée et ne jamais recevoir d’ordres que vitaux, c’est peut-être mieux.
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Bonjour @Réflexions du Miroir,
Merci pour votre commentaire et l’intérêt que vous avez porté à mon article.
Vous avez raison, il y a toujours eu des courants différents dans toutes les religions. C’est encore le cas aujourd’hui. Effectivement, comme vous l’avez souligné, l’homme est la plus cruelle des créatures, capable de faire du mal à ses semblables juste pour le plaisir. Les animaux, eux, ont gardé leur pureté. C’est la raison pour laquelle, à l’automne de ma vie, je préfère vivre entouré d’animaux.
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@Giuseppe di Bella di Santa Sofia
’’ Les animaux, eux, ont gardé leur pureté. C’est la raison pour laquelle, à l’automne de ma vie, je préfère vivre entouré d’animaux’’
Dans les années 70 ou 80, j’avais suivi une série d’article sur des tests effectués avec une guenon surdouée, qui avait appris le langage sourd-muet et plus tard enseigné à son fils. Plus émouvant encore, on lui avait appris à classer des images selon la catégorie, devant distinguer les images d’animaux et d’humains, elle avait placé sa propre image dans le tas de cartes ’’humains’’.
Peut être un lien avec celle-ci ? -
@Giuseppe di Bella di Santa Sofia
J’ai écrit un article qui avait pour titre « Jeux de savoir ou de pouvoir ? ».
Il commençait par donner quelques différences importantes entre les animaux et nous : « La animaux ne connaissent pas l’argent. Dans leur transhumance, ils ne reconnaissent pas les frontières. Ils n’ont aucune croyance. La guerre avec des armes leur est inconnue. Ils se bagarrent entre mâles pour conquérir des femelles et se reproduire. Ils n’ont ni écriture, ni technologies, ni exploitations, ni agriculture, ni industries, ni propagandes, ni mensonges, ni idéologie à défendre terrestre ou divine... Mais ils sont opportunistes qui comprend le vol avec le principe de base de manger en tant que prédateurs et d’éviter de l’être en tant que proies ». -
@Réflexions du Miroir, @Giuseppe di Bella di Santa Sofia
Famille-social : Certaines espèces animales ont le sens de la famille très développé, du groupe social, des hiérarchies avec protocole codé, de la séduction, voire de la fidélité conjugale.
Propriété : nombre d’espèces ont un sens du ’territoire’’ donc d’une forme de propriété et de frontière (marquage et défense du territoire). L’animal chasseur défend la proie qu’il a attrapée.
Combat, stratégie : Des combats de domination, des tactiques d’attaques solitaires ou en groupe contre des proies, de la duperie pour attirer des proies ou échapper au prédateur, ou faire couver ses oeufs par une autre espèce.
Coopération : Parfois une synergie ou complicité entre espèces (pique boeuf). Des modes de communication.
Artisanat : Des ’’procédures’’ ou outils sommaires notamment chez nos proches cousins simiesques.
Sens de la mort : les éléphants s’approchent et touchent des dépouilles d’éléphants morts, même d’ossements. Tentative pour réanimer le petit qui vient d’être tué, défendre sa dépouille, avant de s’éloigner
->Tout cela suppose une certaine conceptualisation, un minimum de libre arbitre pour respecter ou transgresser des règles ou choisir une tactique. -
concernant la propriété : pas seulement territoire mais aussi le nid, le terrier, etc.
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Le papisme et le puritanisme calviniste vus dans Blackadder
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@Seth
oui c’est bien vu. Pour ce qui est des affaires de religions, il y a aussi « La Vie de Brian » des « Monthy Python ». L’histoire de ceux qui vénèrent la sandale sacrée et ceux qui vénèrent la gourde sacrée, est une très bonne parodie des sinistres « querelles » religieuses.
Dans un registre plus sérieux, il y a le superbe film de Nicolas Hanneke « Le Ruban Blanc », qui montre si besoin en était, les dégâts terribles pour la vie engendrés par le puritanisme religieux. -
Auparavant il y eut le grand schisme de 1054, qui sépara l’’Eglise d’Orient et l’Eglise d’Occident, là aussi il y a des questions politiques se mêlaient aux aux questions religieuses.
https://www.axl.cefan.ulaval.ca/europe/schisme-1054.htm
De même la réforme anglicane, du moins la succession apostolique n’était pas rompue, si on accorde une importance à cet aspect (contrairement à Luther, selon sa doctrine, et qui n’était pas évêque).
Pour la partie de France demeurée catholique, malgré tout il y eut les tensions entre la tendance gallicane favorable à une église nationale et la tendance ultra montaine pour laquelle l’autorité du pape était universelle (prendre le mot dans le sens de dépassement des frontières et non dans le sens absolu).
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Entre 6 h et 7.52 sur agoravox,
9 posts, dont 4 par votre serviteur wow............
quel enthousiasme !
ce site est mort en fait, quoique certains dont un ( je ne parme pas de moi même bien sur centre de mon monde aussi) amènent de l’info..aussitôt assaillis par la patrouille..
ce qui signe en fait la validité du propos..
je parle de la crevette grise..
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@Julian Dalrimple-sikes
Bonjour Julian
Il y a les lève tôt et les couche tard. Mais, c’est vrai, aujourd’hui, peu d’intervenants apportent de l’information. Pourquoi les gens désertent AGORAVOX, je ne sais pas. Certaines personnes pourtant étaient vraiment intéressantes à lire.
Petite pensée de début d’année 2025. Meilleurs voeux Julian.
« Nous croyons que la science médicale est objective, mais il s’avère qu’elle est entachée de politique comme tout le reste. La science est dirigée par des égoïstes très talentueux, dont certains ont partiellement raison et d’autres complètement tort. Avoir raison ne suffit pas en science, il faut aussi avoir à la fois raison, avoir la preuve que l’on a raison et être du bon côté de l’histoire. La première est plus facile que les deux autres : convaincre l’establishment scientifique est extrêmement difficile, même lorsque les preuves semblent accablantes »
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@Julian Dalrimple-sikes
ce site est mort en fait
On se demande vraiment pourquoi hein...
aussitôt assaillis par la patrouille..
ce qui signe en fait la validité du propos..
Donc c’est pas si mort que ça hein.. Y a des propos subversifs, tellement subversifs que certains fout tout pour torpiller... Si vous êtes persécuté c’est que vous êtes dans le vrai, reflex de pavlov typiquement chrétin, ...
Un abruti nie les virus, d’autres essayent de le remettre à sa place, il est donc persécuté, donc subversif, donc dans le vrai...
CQFD
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@Legestr glaz
Pourquoi les gens désertent AGORAVOX, je ne sais pas.
Ben moi je sais. Et c’est pas bien difficile à comprendre, suivez mon regard..
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@Gollum
Je ne savais pas que vous étiez atteint de strabisme. Vous faites bien de le préciser.
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@Legestr glaz
Salut,
je plussoie la pensée merci.
Pourquoi cette desertion ?
je n’en sais rien et ne cherche pas à savoir..bien sur il y aura des raisons objectives..
rien ni personne n’empêche d’y venir , de lire , et d’écrire..Mes respects et très bon vent portant sous les meilleurs auspices pour cette année..
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@Gollum
... « Le consensus scientifique est important pour établir des bases solides sur lesquelles construire, mais ce consensus n’est jamais définitif. Il doit rester ouvert à la critique lorsqu’apparaissent de nouvelles preuves. La dynamique entre consensus et critique est ce qui permet d’éviter le dogmatisme en science. »
... « Une théorie ou une découverte scientifique ne devient fiable que si elle peut être reproduite et vérifiée par d’autres. La discussion publique et la publication permettent cette vérification. »
... « Une théorie scientifique doit être falsifiable, c’est-à-dire qu’elle doit pouvoir être mise à l’épreuve et potentiellement réfutée par l’expérience ou l’observation.... »Contrairement à la vision traditionnelle selon laquelle la science progresse par accumulation de preuves confirmant une théorie, il apparait que la science progresse par conjectures et réfutations. Les scientifiques proposent des hypothèses audacieuses, puis les soumettent à des tests rigoureux. Si une hypothèse est réfutée, elle doit être abandonnée ou révisée.
... « Une théorie reste valable tant qu’elle n’a pas été réfutée. La science repose fondamentalement sur la discussion, la remise en question et la révision des idées à la lumière de nouvelles données et perspectives. »
Vous n’avez pas bien l’air au courant Gollum ?
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@Gollum
Excellente démonstration ! -
@Julian Dalrimple-sikes
« Pourquoi cette désertion ? »
J’me demande si ce n’est pas du fait que Patrice Bravo n’y publie plus depuis qq temps ??
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