@Étirév : « Leurs Instructions secrètes, « Monita secreta », furent trouvées dans les papiers du Père Brothier, bibliothécaire des Jésuites avant la Révolution. Les Jésuites cherchaient deux choses : s’enrichir, s’emparer de l’éducation. »
Aucune trace de ces prétendues instructions secrètes avant la veille de la Révolution ?
« Les Monita secreta (« Instructions secrètes ») sont un document anonyme de 1614 dont le titre originel est Monita privata Societatis Iesu. Cet opuscule donne des instructions aux Jésuites sur la manière de procéder pour acquérir pouvoir et richesses. C’est un faux – et connu comme tel dès 1615 – mais il eut un succès considérable auprès des ennemis des Jésuites y compris jusqu’aux XIXe et au XXe siècles. Une enquête de l’évêque de Cracovie permit de retrouver son auteur, Jérôme Zahorowski, prêtre qui n’avait pas été admis à la profession des quatre voeux des Jésuites, qui avait été dépité de quitter l’ordre le 6 août 1614, et qui reconnut par la suite en être l’auteur » (wikipedia)
Les Jésuites n’ont pas « cherché à s’emparer de l’éducation », ils ont entièrement inventé et créé l’enseignement secondaire modene avec son organisation (division en classes de niveau numérotées de 6 à 1), ses buts, sa pédagogie et ses programmes (le théâtre, la musique, les cours de physique) qui ont formé toute l’élite intellectuelle de Paris (collège de Clermont en 1550 devenu en 1683 Louis le Grand) et de province (L’Esquille à Toulouse, etc..).