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Commentaire de Jules Seyes

sur J'ai une poutre dans l'œil


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Jules Seyes Jules Seyes 2 janvier 14:54

Cher monsieur.

votre article aborde moultes problématiques. Par paresse, je vais en prendre une et tenter de démonter avec l’essentiel du sujet :

Fin Inévitable des Programmes Politiques.

Rien ne dure éternellement.

Permettez-moi d’exprimer mon indignation. Avec de telles idées, Rome eut passé une laisse à Scipion, au lieu de le laisser opérer. L’art du stratége est de justement savoir séparer ce qui restera longtemps pertinent de ce qui reléve de l’écume des jours.
Tel est le rôle d’un parti : Disposer des moyens matériels pour organiser une reflexion et organiser une idéologie. Se parer d’un monde changeant est une mauvaise excuse pour faire oublier un travail mal fait.

Lorsque les citoyens entonnent l’air du tous pourris, c’est aussi cela. Non seulement, bien trop d’hommes politiques échangent leurs accords, validations contre des avantages ou du clientélisme. mais aussi ils encaissent de plantureux salaires sans effectuer le travail correspondant. Y a -t-il pire corruption ? 

Par votre remarque, vous créez justement les conditions du chaos et du triomphe de la comunication. 

Faut-il alors s’étonner qu’en l’absence d’offre, les francais privilégient le cours terme et le consumérisme, sans parler de l’insulte que mérite une telle démission de ceux qui osent se parer du terme de res publica !

Permettez-moi de briser là, mais mon argument doit vous éclairer à ce stade. Vous accusez les francais, j’accuse les élites. Il faudra punir, sévérement pour contraindre à cette exigence. La democratie est un exercice de vertue, du peuple, mais surtout de l’élite. Seule la certitude d’une terrible punition peut imposer la vertue.
Mais, je suis robespieriste sur le sujet.


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