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Commentaire de colibri

sur Complot à la cour de Russie : la mort violente et mystérieuse de Raspoutine, le 30 décembre 1916


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colibri 3 janvier 14:31

@Wladimir

intéressant votre message qui soulève deux choses différentes :
la prédation d’un coté et le pardon de l’autre , 
concernant la prédation , il est intéressant d’étudier au niveau psychanalytique et aussi spirituel, la psychologie des prédateurs :et il y a comme vous le soulignez plusieurs degrés , mais des dénominateurs communs , 
j’ai côtoyé des prédateurs mais pas en tant que victime , et reçu aussi beaucoup de témoignages d’amies qui ont été victimes , la prédation sexuelle étant plus une caractéristique masculine du fait de la nature différente de l’homme et de la femme (même si des femmes peuvent être prédatrice leurs forfaits ne s’exercera pas sous la même forme et n’aura pas le même impact) 

j’ai étudié beaucoup les criminels , leur enfance (en dilettante ce n’est pas mon métier ) ...il y a chez certains une prédestinations transgénérationnelle (par ex les parents ont vécus des choses que les enfants iront venger ou reproduire etc) , 
chez tous les prédateurs il y a toujours l’idée de détruire l’autre et de s’en nourrir , l’autre est une nourriture , à partir de la , ca va du cannibalisme à l’abus psychologique , en passant par le viol , la torture etc 
ensuite il y a tous les degrés , ce que je sais du viol c’est qu’il laisse une empreinte indélébile , même si la victime a l’air d’aller mieux , j’ai l’exemple dans ma ville d’une jeune femme abusée il y a une dizaine d’année qui passait par des hauts et des bas et qui vient de se suicider ...
De mon expérience , à partir de ce que je sais , quand on est prédateur on le reste , car c’est une construction psychique structurelle (comme la pédophilie par ex) , la personne est fixée structurellement dans ce mode de fonctionnement , 
même si certains peuvent exprimer des regrets , amorcer des changements , ca ne serait jamais sincère au fond d’eux-même ils auront toujours le même mode de fonctionnement , ce qu’ils peuvent faire c’est s’empêcher , mais peu le font quand ils n’y sont pas contraints ,ca demande une attention de tous les instants , contraindre ses pulsions (et même l’abbé Pierre n’a pas réussi ) d’ou les récidives , 

Ensuite le pardon :
c’est moins le pardon qui est utile à une victime ou quelqu’un qui a été en contact avec un prédateur que l’indifférence , l’indifférence montre qu’une victime est guérie véritablement , qu’elle n’est plus impactée ,elle est entière et ne souffre plus de que l’on lui a prit , alors que pardonner par grandeur d’âme et y penser encore , n’est pas la solution ni la guérison ;;
être indifférent véritablement , donc ne plus être impacté par un traumatisme , ni avoir plus aucun lien en pensée avec le prédateur c’est un lien d’indifférence complète (comme par exemple ne pas être intéressé ni par sa vie ni par sa mort ni ce qui lui arrive ni dans un sens ni dans un autre ) marque la véritable guérison , 
tant qu’on se croit dans le pardon avec tous les trémolos sentimentaux qui vont avec , on n’est pas guérit , 
il est d’usage de dire le contraire de ce que je dis la mais c’est une façade de bien-pensance :
le prédateur de toute façon n’émettra que des regrets de façade , sur le plan social , mais peu profond ...




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