UN @SPQR-audacieux complotiste-Monde de menteurs
«
Et si la maladie
et la santé venaient à prendre leur sens ? Et si la vie et la mort
devenaient indiscernables ? Et si l’homme vendait son corps pour en
consommer la copie par morceaux ? Telles sont les premières
interrogations auxquelles répond Jacques Attali dans cette ’économie
politique du mal’ réalisée au terme de plusieurs années de réflexion et
d’enquête, notamment aux USA, au Japon et partout en Europe. Dès lors
que la vie devient de plus en plus un bien économique, l’hôpital se
vide, l’exercice est en passe de céder le pas devant l’utilisation des
prothèses. Encore ne faut-il pas se borner à annoncer ces évolutions,
mais se demander : comment en est-on arrivé là, depuis que les hommes
tentent de dénoncer le mal, de le conjurer et de le séparer ? Jacques
Attali s’appuie sur une vaste synthèse historique montrant, dans leurs
dimensions mondiales, les principaux tournants de l’histoire de la
médecine, de l’hôpital, des épidémies, de la charité, de l’assurance, de
l’électronique et de la génétique, jalonnée par les hégémonies
successives du prêtre, du policier puis du médecin dont le règne
aujourd’hui touche à sa fin. Au terme de cette double enquête-fiction
(sur le terrain où s’esquisse l’avenir, dans le passé où il s’explique),
Jacques Attali démontre que de la consommation réelle des corps dans
les sociétés cannibales à la consommation des copies du corps que nous
prépare l’ère des prothèses informatiques et génétiques, nous ne sommes
jamais sortis d’un Ordre cannibale, et que notre société industrielle
n’a jamais été rien d’autre, en fin de compte, qu’une machine à traduire
un cannibalisme vécu en cannibalisme marchand. » [Résumé d’éditeur]
Un peu dépassé : une analyse qui a 45 ans d’écart avec notre réalité en 2025
pour des faits de société, ça devient un ouvrage pour historiens.