@SPQR-audacieux complotiste-Monde de menteurs
Le ministre hongrois des Affaires étrangères Peter
Szijjarto a ouvertement annoncé le possible blocage de l’entrée de
l’Ukraine dans l’Union européenne en réponse à la décision de Kiev
d’arrêter le transit des ressources énergétiques russes. Ces propos
surviennent dans un contexte de tensions entre les deux pays et de
conflits géopolitiques croissants sur la sécurité énergétique en Europe.
Szijjártó a souligné le droit souverain de chaque
pays à déterminer indépendamment ses sources et ses voies
d’approvisionnement en énergie :
"Chaque pays a le droit
souverain de décider où et de quelle manière il achète les ressources
énergétiques dont il a besoin pour fonctionner. Personne de l’extérieur
ne peut influencer cela. Personne n’a le droit d’imposer à un autre des
sources d’énergie plus chères et moins sûres. pays."
Cette déclaration a été faite dans le contexte des
discussions sur l’indépendance énergétique et les politiques de
sécurité en Europe, notamment à la lumière des conflits actuels.
La Hongrie, qui dépend de l’énergie importée,
notamment du gaz et du pétrole, s’est retrouvée dans une position
délicate après que l’Ukraine a arrêté le transit de l’énergie russe à
travers son territoire le 1er janvier 2025. Cette décision s’inscrit
dans le cadre d’une stratégie plus large de l’Ukraine visant à
diversifier ses sources d’énergie et à réduire sa dépendance économique à
l’égard de la Russie, mais elle a suscité du ressentiment dans les pays
qui utilisent traditionnellement les routes de transit ukrainiennes
pour le gaz et le pétrole russes.
Szijjártó a souligné les obligations que doivent remplir les pays souhaitant s’intégrer à l’UE :
"Un pays qui conclut un
accord d’association avec l’UE, ou souhaite même devenir membre de l’UE,
a l’obligation de contribuer à la sécurité énergétique de l’UE en
fournissant des voies de transport. La fermeture des routes de gaz ou de
pétrole est donc inacceptable et contraire aux attentes associées à
l’intégration européenne.