@Giuseppe di Bella di Santa Sofia : « J’avais pensé évoquer également Charles Lindbergh mais j’ai changé d’avis. Je préfère trouver d’autres informations sur lui. »
Voilà un scoop : Son père était déjà antisémite, il s’était opposé fermement à la création en 1913 de la Féderal Reserve par quatre banquiers américains : Paul Warburg, John D. Rockfeller, JP Morgan et Jacob Schiff et à Londres Alfred Rotschild. C’était parce qu’il y avait quatre juif sur cinq.
Il avait déclaré en séance : « Cette loi établit le plus gigantesque trust que la Terre ait porté. En ratifiant cette loi, le Président légalisera le gouvernement invisible du Pouvoir Monétaire. Il est possible que le peuple ne s’en aperçoive pas immédiatement mais il suffira de quelques années pour qu’il en prenne conscience ».
Il avait déjà écrit dans Banking, Currency and the Money Trust : « Notre système financier est une escroquerie et sera un fardeau énorme pour le peuple … J’affirme qu’il existe chez nous un Trust monétaire. Le plan Aldrich est une simple manipulation dans l’intérêt de ce Trust.[…] Le Plan Aldrich est le Plan de Wall Street.[…] Aujourd’hui, partout des intérêts considérables sont mobilisés afin de pousser l’adoption du Plan Aldrich. Il se dit qu’une somme d’argent importante a été levée à cette fin. ».
Le Federal Reserve Act fut présenté en catimini et dans une discrétion absolue, le 23 décembre 1913, dans la nuit, entre 1h30 et 4h30, au moment où les membres du Congrès étaient soit endormis, soit en vacances pour les fêtes de Noël. Les quelques députés démocrates présents, soutenus par le Président Wilson, affirmaient d’ailleurs, la main sur le coeur, qu’ils votaient contre le projet des banquiers et « en faveur de la réduction des privilèges des banquiers. » Dans la foulée, le projet passait le jour même et immédiatement au Sénat, si bien que le 23 Décembre 1913, à 6h02, toute l’affaire était bouclée et le projet était définitivement adopté.