Les députés
de la France insoumise sont le plus gros groupe du Nouveau Front Populaire à
l’Assemblée nationale. Ils ont été les
plus mobilisés pour garantir les victoires du NFP dans la bataille
parlementaire. La réélection d’Éric Coquerel à la présidence de la commission
des Finances, l’élection d’Aurélie Trouvé à la présidence de la commission des
Affaires économiques ou celles de Clémence Guetté et de Nadège Abomangoli à la vice-présidence
de l’Assemblée nationale et la majorité du Nouveau Front Populaire au bureau de
l’Assemblée nationale ont été pour cela des points d’appui décisifs. Un budget
équilibré, dégageant de nouvelles recettes, a été mis sur pied dans l’adversité, en gagnant
la collaboration d’une majorité d’élus puis finalement torpillé par l’alliance à nouveau si révélatrice de la macronie, de LR et du RN, décidément inséparables dans
leur concurrence pour le leadership au service de l’oligarchie .Des postes à
responsabilité qui ont renforcé une crédibilité de gouvernants
et de responsables politiques réduisant leurs adversaires au rôle de
caricaturistes et menteurs professionnels . Il a manqué quelques voix pour que
le NFP obtienne la présidence de l’Assemblée : celles des ministres
démissionnaires du gouvernement Attal, qui ont voté en faveur de leur candidate,
grâce, paradoxalement, à un double pouvoir (celui de ministres intérimaires + un
droit de vote au parlement où ils ne siègeront qu’une fois dans cette configuration)
parce que défaits par nos votes. Elle est pas belle la séparation des pouvoirs et la démocratie ?
N’oublions plus jamais de voter utile d’emblée
sans plus nous laisser disperser ou invités à la dispersion sitôt le vote
acquis pour certains, du niveau local au niveau national, pour ceux qui
respectent les engagements pour lesquels nous les avons élus et avec lesquels,
résolument, nous pourrons avancer et mettre sur pied une authentique démocratie.
La résistance en débandade et le brouillard généré en continu nous disent la peur et l’impuissance devant nos prises de conscience et nous donne une idée de l’importance des
enjeux pour nous, la majorité de la classe moyenne et populaire. Ce sont nous
les citoyens si nous le voulons qui avons le dernier mot et le pouvoir de faire entrer et sortir du terrain les
responsables politiques au vu de la cohérence entre leurs analyses, propositions, discours, promesses et actes et votes.A nous d’être à la hauteur.