• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Actualités > Politique > François Bayrou sera-t-il censuré ?
#51 des Tendances

François Bayrou sera-t-il censuré ?

« Pas moins de 84% des Français jugent, paraît-il, que le gouvernement ne passera pas l’année. Il m’arrive même de me demander où les 16% restants puisent leur optimisme. » (François Bayrou, le 14 janvier 2025 dans l'hémicycle).

Dès la nomination de François Bayrou à Matignon, le 13 décembre 2024, on se posait tous la question : son gouvernement durera-t-il plus longtemps que celui de Michel Barnier ? Sera-t-il censuré ? Et les plus pessimistes : quand sera-t-il censuré ?

Le 14 janvier 2025, à l'issue de la déclaration de politique générale de François Bayrou et de la discussion parlementaire qui a suivi, le groupe des insoumis a déposé une motion de censure qui sera examinée ce jeudi 16 janvier 2025 (le même jour que la cérémonie d'hommage à Jean-Marie Le Pen à Paris !).

Mais avant de m'appesantir sur la situation du gouvernement Bayrou, reprenons d'abord les fondamentaux de la Constitution. D'un point de vue théorique, le principe de la censure, c'est-à-dire de renversement d'un gouvernement par une motion de censure lorsqu'il y a une majorité absolue de députés qui le rejette, me paraît être un pilier essentiel de notre démocratie parlementaire et permet d'affirmer, même sans vote d'investiture (comme sous la Quatrième République), même sans vote de confiance (facultatif), que tous les gouvernements sont légitimes et démocratiques, car ils pourraient être renversés.

La censure est l'une des deux armes des relations entre l'exécutif et le législatif. Avant 2024, elle n'a été utilisée qu'une seule fois en 1962 (dans des conditions bien particulières, je n'y reviens pas) sous la Cinquième République. L'autre arme, c'est la possibilité de réponse, par le Président de la République, d'une censure par l'Assemblée : sa dissolution. Les deux armes peuvent être utilisées bien sûr l'une indépendamment de l'autre. En 1962, la dissolution avait suivi immédiatement la censure du gouvernement de Georges Pompidou. Mais elle a été utilisée aussi de nombreuses fois, soit à la suite d'une élection présidentielle (1981 et 1988), soit pour répondre à des crises politiques (1962 et 1968), soit encore à froid (1997). Je laisse les historiens classer la dissolution de 2024 (crise ? à froid ?). Le jeu de la censure est donc un jeu d'équilibre de la terreur : les députés qui censurent risquent leur propre dissolution. Cela ne fonctionne plus en 2024, car l'Assemblée ne peut pas être dissoute avant une année pleine après les dernières élections anticipées.

D'où la situation doublement nouvelle de la XVIIe législature, celle issue des urnes de l'été 2024 : non seulement l'Assemblée bénéficie d'une impossibilité (temporaire) d'être dissoute (un gros avantage pour les générateurs de chaos politique), mais aussi les électeurs (et eux seuls ! pas Emmanuel Macron, je précise !) ont élu une Assemblée éclatée en trois blocs incompatibles et équivalents, d'où l'impossibilité d'y trouver une majorité même relative. Dans cette situation inédite sous la Cinquième République, les groupes parlementaires devraient s'entendre sur un programme minimal pour permettre à la France d'être gouvernée. Aucun groupe ne peut prétendre avoir gagné et appliquer son programme politique. Une censure, dans ce contexte, est aussi improductive qu'inutile, voire génératrice de chaos.

Et puis, il y a la pratique. La réalité, c'est que la censure du 4 décembre 2024 a été un choc politique très violent. Quasiment aussi violent pour les Français que le choc de la dissolution le 9 juin 2024. Un effet de sidération et des conséquences désastreuses malgré tous ces professionnels de la censure qui prétendaient à tort que cela n'aurait aucun impact. Bien sûr que si que l'instabilité politique de la France aurait un impact direct.

D'abord sur les Français eux-mêmes qui perdent un temps fou pour avoir des solutions parfois consensuelles : les agriculteurs, les nouveaux emplois à pouvoir dans la fonction publique (gendarmes, juges, etc.) qui ne pourront pas être pourvus faute de vote budgétaire, les entreprises (qui attendent au lieu d'investir), les consommateurs (qui préfèrent épargner avant de savoir comment ils seront mangés) et même les contribuables dont certains, à bas revenus, seront nouvellement imposés à cause des barèmes 2024 qui ont été reconduits par la loi spéciale sans ajustement de l'inflation, etc.

Ensuite, des conséquences extérieures, non seulement l'image de la France à l'étranger, mais surtout sa crédibilité financière, le risque d'augmentation des taux d'intérêt sur la dette (la France empruntera 350 milliards d'euros cette année 2025), car l'instabilité politique engendre systématiquement une instabilité économique et une incertitude fiscale et sociale, d'autant plus que la stabilité politique restait l'un des derniers atouts de la France par rapport à ses voisins européens.
 

Je n'aurais pas imaginé une telle violence ressentie par la censure du 4 décembre 2024 qu'on pourrait comparer à Hiroshima et Nagasaki pour la dissuasion nucléaire. Si le RN et la nouvelle farce populaire (NFP) ont prouvé qu'ils étaient capables de s'allier pour jouer au chamboule-tout, leur collusion irresponsable n'a rien apporté à la France, n'a rien construit, n'a apporté aucune solution, aucun gouvernement, n'a en rien aidé les Français, y compris leurs propres électeurs.

C'est dans ce contexte postapocalyptique dont a fait les frais le gouvernement Barnier que la question de la censure se pose pour son successeur. Le gouvernement Bayrou a ainsi deux avantages sur le gouvernement Barnier : celui de montrer qu'une censure n'est pas un acte à prendre à la légère et les électeurs seront très sévères face à l'irresponsabilité destructive des mouvements populistes (il faut lire les sondages actuels ou aller écouter les Français dans les multiples cérémonies des vœux dans tous les territoires) ; et la méthode qui a changé, ne serait-ce qu'en nommant un Ministre de l'Économie et des Finances compatible avec les socialistes, donc pas macroniste (en l'occurrence Éric Lombard est un grand ami d'Olivier Faure qui l'avait même proposé comme Premier Ministre en décembre dernier !).

 

Il semble à peu près certain que François Bayrou ne doit pas craindre la motion de censure du 16 janvier 2025 car elle devrait être rejetée, le groupe RN ayant annoncé qu'il refuserait de censurer à froid le gouvernement. Mais la question se pose sur la décision du groupe socialiste car François Bayrou a noué des relations avec lui ces dernières semaines dans un cadre de non-censure : si François Bayrou veut pouvoir faire adopter les deux lois de finances 2025 (État et sécurité sociale), il lui faut absolument la neutralité bienveillante du PS pendant quelques mois au moins, puisque celle du RN n'est pas fiable.

Or, le groupe PS est traversé par deux impératifs contradictoires : l'impératif électoral, qui nécessite une alliance avec les insoumis qui ne manqueraient pas de les traiter de traîtres et de présenter des candidats contre ceux qui ne voteraient pas la censure (d'où le retour à la niche de Jean-Luc Mélenchon des communistes et des écologistes, plus trouillards que les socialistes), et l'impératif de responsabilité, car le PS veut encore rester un parti gouvernemental avec un fort courant interne qui pourrait renverser Olivier Faure au prochain congrès du PS en cas de nouveau vote de censure.

François Bayrou a bien compris la problématique et la question est de savoir s'il veut être sincère ou tromper les socialistes. Beaucoup de socialistes doutent et ils ont raison dans l'absolu, mais la sincérité de François Bayrou, ici, ne peut pas être mise en doute car l'ancien candidat avait déjà montré de signes de socialo-compatibilité assez nets, notamment à l'élection présidentielle de 2012 avec le soutien à François Hollande et dans certaines municipalités dès 2008, en particulier à Dijon.

 

En clair, les socialistes ne veulent plus censurer le gouvernement car ils ne sont pas prêts pour une crise de régime qui pourrait aboutir à une élection présidentielle anticipée. Ils ont besoin d'un temps long, bien au-delà de l'été 2025, pour se crédibiliser politiquement hors d'une alliance avec l'extrême gauche. Ainsi, les dirigeants hésitent à franchir le pas, le pas de la non-censure. Dans la matinée juste avant la déclaration de politique générale, ils estimaient que le gouvernement les avait écoutés et qu'ils ne le censureraient pas. Mais après le grand oral, comme rien ne leur a été apparemment donné, pas de suspension de la réforme des retraites, ils reculaient et envisageaient sérieusement de revenir à la censure (du reste, comme la veille au soir). On leur a dit que la journée du mercredi 15 janvier 2025 pourrait leur apporter des garanties supplémentaires.

En effet, à deux occasions, François Bayrou pouvait un peu évoluer sur la réforme des retraites : au débat de politique générale au Sénat, une sorte de redite de la veille à l'Assemblée, mais pas forcément identique, et juste avant, en début d'après-midi, une séance de questions au gouvernement à l'Assemblée.

Au Sénat, François Bayrou est intervenu trente minutes au lieu des quatre-vingt-dix minutes de la veille. Il a fait plus du commentaire que du déclaratif solennel. En revanche, à l'Assemblée, il a répondu clairement à une question du premier secrétaire du PS un peu ennuyé de ne pas avoir de prétexte clair vis-à-vis de leurs électeurs pour ne pas censurer le gouvernement.

Olivier Faure a clairement indiqué son positionnement : « Nous sommes dans l’opposition mais nous avons fait un choix : celui de néanmoins rechercher un compromis. ».
 

Et sa question a posé le problème tout aussi clairement : « Au cours de la semaine passée, nous avons beaucoup discuté avec vos ministres et avec vous-même et cherché à avancer sur nombre de questions qui touchent à la vie quotidienne des Français : la santé, le service public, les jours de carence… Autant de sujets qui les inquiètent et sur lesquels vous êtes en partie revenus hier, lors de votre déclaration de politique générale. Vous le savez : la clef de voûte de cette discussion est la réforme des retraites, cette réforme restée comme une blessure à la fois sociale et démocratique. Le départ à la retraite des Françaises et des Français va être progressivement reporté, jusqu’à l’âge de 64 ans. Ce sont les classes populaires, les femmes, les personnes avec des carrières longues, hachées, pénibles, qui seront les premiers pénalisés. Vous avez déclaré hier que cette réforme pouvait être "plus juste". Voilà un point d’accord entre nous car la réforme est selon nous terriblement injuste. Vous avez annoncé une conférence sociale ; c’est un premier pas. Cette conférence devra, en toute sincérité et transparence, tout mettre sur la table : l’âge légal de départ à la retraite, la durée de cotisation, la pénibilité du travail, les carrières des femmes, les sources de financement. Je vous le dis : elle ne pourra pas se clore par un retour à la réforme de 2023. Pour les socialistes, le statu quo n’est pas possible. Dans l’hypothèse où syndicats et patronat ne trouveraient pas d’accord, il reviendra à la démocratie parlementaire de s’exprimer. Dans ce cas, le Parlement doit avoir le dernier mot. Voilà notre position. Elle est claire. Elle est publique. À ce stade, le compte n’y est pas. Vous le savez : votre réponse à cette question conditionnera notre vote sur la motion de censure demain. ».

La perspective d'un échec de la conférence sociale qui maintiendrait la réforme en l'état inquiète les socialistes. C'est toutefois ne pas croire aux négociations sociales alors que c'est le leitmotiv du PS depuis des décennies. François Bayrou a évolué depuis le début puisqu'il a proposé que cette conférence sociale se fasse immédiatement (dès vendredi 17 janvier 2025 à 11 heures, gare à ceux qui la censureraient la veille !) et rapidement (elle ne durerait que trois mois, sous forme d'un conclave : on boucle tout jusqu'à ce qu'il y a un accord ! pas exactement, mais c'est l'idée).
 

La réponse de François Bayrou a été celle-ci : « S'agissant de la réforme des retraites, nous avons décidé de demander aux partenaires sociaux et au gouvernement, qui a la responsabilité de l’emploi public, de se réunir pour examiner les voies de progression identifiées après la réforme qu’Élisabeth Borne, après tant d’autres chefs du gouvernement, a conduite, je signale au passage que votre groupe ou votre courant de pensée, bien que s’étant opposé aux réformes précédentes, n’est jamais revenu dessus, car la réalité s’impose à nous tous. Je vais vous répondre clairement. Cette conférence sociale permettra, nous le croyons, de déboucher sur un accord. Nous le croyons parce que nous croyons, tout comme vous, j’imagine, à la capacité des partenaires sociaux à progresser. La démocratie sociale est un des piliers de la démocratie française et je peux attester, à la suite des conversations qu’ils ont eues avec moi, que les partenaires sociaux sont déterminés à avancer. Ils ont eux aussi identifié des marges de succès. ».

Et le chef du gouvernement a essayé de se montrer pédagogue sur les possibles issues de cette conférence sociale : « Il y a donc trois possibilités. La première est qu’un accord se dégage. Il fera alors l’objet d’un texte soumis au Parlement. S’il n’y a aucune sorte d’accord, c’est la réforme précédente qui continuera à s’imposer. Excusez-moi mais c’est la moindre des choses ! Il peut néanmoins arriver, et c’est même probable, qu’on se trouve dans une situation où des marges de progression, des mouvements, des changements, des adaptations auront été identifiés sans qu’il y ait un accord général. Si c’est le cas, nous proposerons un texte qui reprendra ces adaptations et nous le soumettrons à l’Assemblée. Il n’y a rien de plus simple, de plus clair, de plus franc. Nous ne pouvons considérer à l’avance que les partenaires sociaux sont incapables de progression, je crois exactement le contraire. Je prends l’engagement devant vous que si nous identifions des possibilités de changements positifs, dans lesquels on discernerait des progrès, nous les présenterons au Parlement dans le cadre d’un projet de loi. ».
 

Dans cette réponse, il y a à boire et à manger, et c'est sans doute la grande habileté de François Bayrou. Lui-même doit préserver la crédibilité financière de la France qu'il perdrait en cas de suspension ou d'abrogation de la réforme des retraites, ainsi que la crédibilité politique, éviter la perte d'un allié utile, LR, dont le principal ministre Bruno Retailleau est une pièce maîtresse dans son gouvernement.

On pourrait penser que la conférence sociale se solderait soit par un succès (alors un projet de loi serait déposé pour appliquer l'accord) soit par un échec (alors ce serait le statu quo). Cette deuxième possibilité inquiète les socialistes car ils se disent que le Medef pourrait faire capoter la conférence sociale. Alors, François Bayrou casse cette dualité, cette bipolarité en proposant une troisième possibilité, une troisième voie, la plus probable : pas d'accord global mais quelques points d'accord sur des sujets particuliers, et dans ce cas-là aussi, le gouvernement déposerait un projet de loi.

La probabilité qu'il puisse y avoir quelques points d'entente est quand même très élevée. Qu'importe lesquels, finalement, car pour les socialistes, l'élément majeur, c'est que le gouvernement puisse déposer un projet de loi qui amenderait la réforme des retraites. Car à partir de ce texte, tout serait possible à l'Assemblée en sachant qu'il y a une majorité absolue de députés favorables au retour à l'âge légal de 62 ans. C'est donc une grande concession pour François Bayrou qui, de son côté, lui permet de gagner du temps pour faire adopter le budget.

 

Du côté des socialistes, on parle d'un réel changement, mais très petit changement, et pour certains, faisant le procès de l'hypocrisie, cela n'empêcherait quand même pas la censure. En fait, tout va dépendre du courage des dirigeants socialistes et de leur décision dépendra certainement leur avenir comme parti gouvernemental aux yeux des Français.

Dans la soirée du mercredi 15 janvier 2025, les socialistes réunis en bureau n'ont pas réussi à adopter une position claire sur la motion de censure du lendemain : la voteront-ils, ne la voteront-ils pas ? La logique voudrait qu'une discipline de groupe soit appliquée dans cette décision, car la réponse collective éviterait de parler de "trahison" de quelques individus. Une nouvelle réunion est prévue jeudi matin. À court terme, François Bayrou ne risque pas grand-chose. Mais le risque est pour les semaines à venir et les prochaines discussions budgétaires. L'éthique de responsabilité est difficile à accoucher. Il faut souligner le courage des socialistes prêts à quitter le giron mélenchonien pour s'occuper réellement de l'intérêt des Français. Allez, encore un petit effort !


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (15 janvier 2025)
http://www.rakotoarison.eu


Pour aller plus loin :
François Bayrou sera-t-il censuré ?
Les conclaves du cardinal Bayrou.
Déclaration de politique générale du Premier Ministre François Bayrou le 14 janvier 2025 au Palais-Bourbon (vidéo et texte intégral).
François Bayrou au jour J.
Édouard Philippe et sa partition particulière contre l'indolence.
François Bayrou et le Chemin.
Vœux 2025 d'Emmanuel Macron : aux Français de trancher ?
Allocution télévisée du Président Emmanuel Macron, le 31 décembre 2024 à Paris (texte intégral et vidéo).
François Bayrou au travail !
Gouvernement Bayrou : un choc d'autorité ?
Composition du Gouvernement François Bayrou I nommé le 23 décembre 2024.
Le difficile accouchement du gouvernement Bayrou.
La méthode Bayrou réussira-t-elle ?
Terre de désolation.
La folle histoire de la nomination de François Bayrou.
François Bayrou, le papa Macron !
Le tour de François Bayrou !
La polémique entre Maurice Druon et François Bayrou en juillet 2004.
Le paysage politique français postcensure.
Motion de sangsue : les conséquences économiques désastreuses de la censure.
Philippe Vigier défend les Français face au renoncement national.
Laurent Wauquiez met en garde contre l'instabilité institutionnelle.
Emmanuel Macron face à ses choix.
Allocution télévisée du Président Emmanuel Macron le 5 décembre 2024 (texte intégral).
La motion RNFP : Chassez le naturel, il revient au chaos !
L'émotion de censure de Michel Barnier.
La collusion des irresponsables.
Gouvernement Barnier : les yeux du monde rivés sur la France.
Risque de censure : Non, le RN n'est pas l'arbitre des élégances !
Michel Barnier plaide pour la sobriété normative et procédurale !
Discours du Premier Ministre Michel Barnier le 21 novembre 2024 à la Porte de Versailles (vidéo et texte intégral).
Michel Barnier sur les pas de Pierre Mendès France.
Discours du Premier Ministre Michel Barnier le 15 novembre 2024 à Angers (vidéo et texte intégral).
PLF 2025 : la majorité de rejet !
Michel Barnier : déjà deux mois !
François Guizot à Matignon ?
5 euros pour visiter Notre-Dame de Paris ?
Achats dans la fonction publique : des économies à faire ?
Doliprane : l'impéritie politique.
Proche-Orient : l'incompréhension de Roger Karoutchi.
Motion de censure : le quart d'heure de gloire d'Olivier Faure.
Budget 2025 : l'impossible mission de Michel Barnier.
Claude Malhuret : du vol des élections aux chefs d'escadrille...
Les 3 lignes rouges de Marine Le Pen pour ne pas censurer le gouvernement Barnier.
La quadrature du cercle de Michel Barnier.

 

 


Moyenne des avis sur cet article :  1/5   (11 votes)




Réagissez à l'article

15 réactions à cet article    


  • robert 16 janvier 10:03

    mais non


    • Gégène Gégène 16 janvier 10:14

      @robert

      Hein ?


    • charlyposte charlyposte 16 janvier 10:27

      @robert
      Sources ?


    • robert 16 janvier 10:29

      @charlyposte
      à venir...


    • robert 16 janvier 10:31

      @Gégène
      2


    • Jean 17 janvier 10:44

      @robert
      donc non en effet


    • Octave Lebel Octave Lebel 16 janvier 10:37

      Les députés de la France insoumise sont le plus gros groupe du Nouveau Front Populaire à l’Assemblée nationale. Ils ont été les plus mobilisés pour garantir les victoires du NFP dans la bataille parlementaire. La réélection d’Éric Coquerel à la présidence de la commission des Finances, l’élection d’Aurélie Trouvé à la présidence de la commission des Affaires économiques ou celles de Clémence Guetté et de Nadège Abomangoli à la vice-présidence de l’Assemblée nationale et la majorité du Nouveau Front Populaire au bureau de l’Assemblée nationale ont été pour cela des points d’appui décisifs. Un budget équilibré, dégageant de nouvelles recettes, a été mis sur pied dans l’adversité, en gagnant la collaboration d’une majorité d’élus puis finalement torpillé par l’alliance à nouveau si révélatrice de la macronie, de LR et du RN, décidément inséparables dans leur concurrence pour le leadership au service de l’oligarchie .Des postes à responsabilité qui ont renforcé une crédibilité de gouvernants et de responsables politiques réduisant leurs adversaires au rôle de caricaturistes et menteurs professionnels . Il a manqué quelques voix pour que le NFP obtienne la présidence de l’Assemblée : celles des ministres démissionnaires du gouvernement Attal, qui ont voté en faveur de leur candidate, grâce, paradoxalement, à un double pouvoir (celui de ministres intérimaires + un droit de vote au parlement où ils ne siègeront qu’une fois dans cette configuration) parce que défaits par nos votes. Elle est pas belle la séparation des pouvoirs et la démocratie ? N’oublions plus jamais de voter utile d’emblée sans plus nous laisser disperser ou invités à la dispersion sitôt le vote acquis pour certains, du niveau local au niveau national, pour ceux qui respectent les engagements pour lesquels nous les avons élus et avec lesquels, résolument, nous pourrons avancer et mettre sur pied une authentique démocratie. La résistance en débandade et le brouillard généré en continu nous disent la peur et l’impuissance devant nos prises de conscience et nous donne une idée de l’importance des enjeux pour nous, la majorité de la classe moyenne et populaire. Ce sont nous les citoyens si nous le voulons qui avons le dernier mot et le pouvoir de faire entrer et sortir du terrain les responsables politiques au vu de la cohérence entre leurs analyses, propositions, discours, promesses et actes et votes.A nous d’être à la hauteur.


      • @Octave Lebel
        Blablabla .. le NFP...blablabla ..
        blablabla... ? N’oublions plus jamais de voter utile

        ...blablablka
        ...
        ...NFP... ? smiley
        Ah oui le truc ou les socialos ....
        vous on mis un con-combre ?

        C’est l’histoire d’un castor cocu qui .... ^^


      • pasglop 16 janvier 12:06

         Quelqu’un veut du rab de rutabagas ?


        • Astrolabe Astrolabe 18 janvier 18:43

          @pasglop
                 
          Non merci, il me reste pas mal de topinambours ..


        • ETTORE ETTORE 16 janvier 19:46

          C’est même plus un gouve-ère-ne-Ment, c’est l’annexe, la sortie vers les toilettes de l’arrière cour, qui donne sur les pipiroom transgenre, de la Française des Jeux.

          Vous imaginez où nous sommes rendus ?

          Que la seule chose qui soit à retenir de ce succédané re-sucé, de sucette à l’Ane Hissé, politico délèché, c’est « combien de temps, ils vas rester sur une papatte, avant de se prendre une béquille, qui vas le poser, fissa, sur le cul  »

          Nous sommes devenus un pays de bookmakers, où les choses de la vie, sont devenues tellement des élucubrations , sans vergogne, qu’il ne nous reste plus qu’à parier sur ces canassons sur le retour, comme à une course a handicap, au plus sot des obstacles, pour un prix, dont l’arc républicain, n’est pas celui du Triomphe,


          • xana 18 janvier 18:41

            Moi, de toutes façons c’est carrément la France que j’ai censurée.

            Un pays de vaxxinés, incapables de se révolter. Qu’ils crèvent.

            La seule chose que je regrette c’est la France physique, celle des montagnes et des garrigues.

            Les Allemands le disent bien :

            La France, un pays béni par Dieu. Quel dommage qu’il y ait des Français !


            • Astrolabe Astrolabe 18 janvier 18:48

              @xana
                     
              La Roumanie est un pays aussi beau que la France car avec des paysages et des climats différents de la Transylvanie aux Carpates en passant par la Moldavie dotée de somptueuses eglises aux murs et statues exterieures encores peints en couleur comme le furent les notre , en descandant vers Constantsa au climat mediterranéen pour finir par un bain dans les eaux troubles de la mer noire.
              Nan vous mourrez dans un des plus beaux pays d’europe, sincerement.


            • Astrolabe Astrolabe 18 janvier 18:51

              ps : mes souvenirs de voyage remontant à la fin de l’ère du conducator 


            • PaulAndréG (PàG) PaulAndréG (PàG) 18 janvier 19:02

              @xana

              « xana 18 janvier 18:41
              Moi, de toutes façons c’est carrément la France que j’ai censurée.
              Un pays de vaxxinés, incapables de se révolter. Qu’ils crèvent. »

              -
              Comme nous avons encore jusqu’à fin janvier, je t’adresse également mes vœux les meilleurs !

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON



Publicité




Palmarès



Publicité