L’auteur procureur philosémite fait son histoire et donne des bâtons pour se faire battre.
« ..En 1559, un autodafé spectaculaire eut lieu à Rome, au cours duquel des milliers de livres hébreux furent jetés aux flammes. Ces actes de destruction symbolique visaient à humilier les Juifs et à affirmer la domination de l’Église catholique.. »
Protestant il aurait dû connaître les causes comme son mentor Luther avant une dissertation polémique et futile sur les conséquences.
"..Avec « Des Juifs et leurs mensonges » écrit trois ans avant sa mort en 1543, Luther recommande que les Juifs soient privés d’argent, de droits civils, d’enseignement religieux et d’éducation… « Je m’étais résolu à ne plus écrire sur les Juifs ni contre eux. Mais comme j’ai appris que ces gens misérables et maudits n’arrêtent pas de nous leurrer, nous les Chrétiens, j’ai publié ce petit livre, de façon que je puisse me trouver parmi ceux qui s’opposent à leurs activités empoisonnées et pour mettre les Chrétiens en garde contre eux. »
L’auteur aurait pu rappeler aussi que le rabbin Aviner s’était réjoui à Jérusalem de l’incendie de Notre-Dame, une vengeance pour un autre autodafé de tamuds sous Saint-Louis en 1242 devant la cathédrale, pour les mêmes raisons que rappelées par Luther plus tard.