lecurie02 :
j’ai remonté les messages, et tout ce que j’ai trouvé c’est un n-ième message parlant de torture, similaire à bien d’autres, assez classique, et je n’ai pas répondu sur le coup.
Je trouve au contraire qu’il est parfaitement sensé de parler de la « souffrance d’une salade » lorsqu’une personne affirme haut et fort qu’il existe une « souffrance de l’animal », chose qui ne peut être prouvée (simple réaction physico-chimique ou réelle prise de conscience d’une douleur ?).
Mais quoi qu’il en soit, ce n’est qu’une question résultante d’un long échange, et n’a rien à voir avec les faits premiers. Si l’homme pouvait se passait de manger de la viande (et là, je parle de biologie, et non d’une « vaseuse » décision d’ordre politique, désolé du terme, mais j’ai dit et redit ce que je pensais du régime végétarien que je ne peux cautionner ni admirer), donc si l’homme pouvait s’en passait, à la limite, je comprendrais que la question de l’« utilité » tauromachique se pose.
Heureusement, ce n’est pas le cas. L’homme se nourrit de viande, quand bien même cela traumatise une partie de la population qui a tant philosophé au point de s’en interdire la consommation. Mais après tout, c’est leur choix.
Or, lorsque ce choix débouche sur des manifestation visant à détruire NOS habitudes, nos civilisations, nos cultures, c’est là que je dis stop et que je dis ouvertement que c’est intolérable. Mangez vos salades et élevez un culte du chou dans votre coin, cela vous regarde, mais laissez-nous consommez nos taureaux, laissez-nous les tuer de la manière qu’il nous importe, sachant que cela se fait dans le respect via une tradition propre, et estimée propre d’après ceux qui la pratiquent.
Quand je vois que Yo ne cesse de comparer la tauromachie au viol suite à une intellectualisation laissant en route le sujet de départ, j’ignore si je dois laisser tomber ou continuer de tenter d’expliquer qu’il y a un GOUFFRE moral infranchissable entre le viol d’une personne et la tauromachie, même si l’on se masturbe intellectuellement à vouloir trouver des points communs qui, au final, sont entièrement déconnectés de la réalité.
lecurie02, que penser alors de la pêche avec relaxation du poisson : une fois le poisson pêché et sa bouche déchiquetée, le pêcheur qui est fier de dire qu’il relâche le poisson par respect de l’animal, j’ignore si je dois en rire ou en pleurer.
Lors d’une corrida, les banderilles sont des égratigrures, la mise à mort, elle, est effectivement « gore », mais son but est de tuer (âmes sensibles, contentez-vous du chou), pas de blesser (si ça rate, c’est le torero qui doit être blâmé, pas l’activité).
Et quoi qu’on en dise, finalement, la corrida a ses propres règles, « c’est ainsi ». Un taureau, d’abord, il y a les banderilles, puis le coup de grâce, c’est comme ça.
Le droit de l’animal ? On peut parler de droit de l’animal lorsqu’il y a torture (maltraitement d’animaux), ce qui n’est pas le cas de la corrida où vous utilisez abusivement le terme de torture, à tort (car vous savez bien ce qu’est la torture et vous savez qu’il n’est pas question de torture dans la corrida) afin de choquer, vous utilisez exactement le même principe pitoyable qu’utilisent les maisons de disques lorsqu’elles parlent de « piratage » pour parler de « téléchargement » alors que le terme est totalement inapproprié et défiguré.
Le droit de l’animal, on est tous d’accord lorsqu’il y a torture, et on sait tous ce qu’est la torture. Maintenant, dites-moi en toute honnêteté que vous voyez de la TORTURE dans la tauromachie (si toutefois vous avez déjà vraiment vu une corrida), et on en reparle. Evidemment, ma question est stupide puisqu’il n’y a pas torture et affirmer le contraire serait soit de l’ignorance soit de la mauvaise foi afin d’arriver à ses fins par tromperie en voulant jouer sur la valeur d’un mot alors q’uil signifie autre chose. Vous pouvez détester la corrida, certes, mais ce n’est pas une raison pour sortir des mensonges et tromper ceux qui ne savent pas. Encore une fois : il n’y a PAS de TORTURE dans la corrida. Ne le niez pas, ce serait ridicule. Vous n’avez pas besoin de fausser la réalité afin de justifier votre position.