Bel article,
ça résume assez bien pourquoi j’ai émigré au Canada,
un pays où :
- les hommes politiques peuvent se faire élire sur un programme zéro déficit (il a frôlé la faillite en 92, depuis le seul du G10 où l’administration centrale fait des surplus)
- les habitants se mettent en ligne pour monter dans le bus et montre leur pass au chauffeur en lui disant bonjour(par -30 tout le monde est plus vite à bord)
- les stades sont des lieux familiaux (même si certains regrettent qu’il y a de moins en moins de bagarres dans les matches de hockey depuis 2 ans et la réforme de la NHL, il n’y en a jamais dans la tribune !)
- où ceux qui veulent se défouler jouent au hockey eux-mêmes (c’est bien plus efficace que le foot quand on veut régler ses comptes à coups d’épaules)
- où les Français de France qui ne laissent pas derrière eux ce qui est décrit dans l’article sont appelés des « maudits français » et sont priés de rester en France
C’est vrai que parfois le débat politique est un peu « platte », les médecins inaccessibles et que le niveau culturel ou la diversité des paysages, de l’architecture et des fromages ne se comparent pas ... ce n’est pas parfait loin de là, mais qu’est-ce que c’est plus respirable au niveau social !
Le gros bon sens et la raisonnabilité font partie de la vie administrative et politique : impensable en France, contraire aux grands principes de l’ENA, peut-être ...
Un nouveau canadien.
Olivier à Montréal depuis 8 ans