Bon article, et très plaisant à lire. En outre, derrière son apparente désinvolture, il soulève de vrais problèmes.
Je ferais la réflexion suivante en corollaire. Pour l’instant, toutes les interventions ici même s’indignent de toute forme de dopage nuisible à la santé. Personnellement, je m’insurge aussi contre tout dopage non nuisible (esquissé dans l’article, d’ailleurs). Tout le monde trouve magnifique de « travailler » le corps humain pour en faire une machine performante (il y a de quoi faire, quand on le compare à d’autres animaux spécialistes dans une certaine catégorie). Mais jusqu’où peut aller ce travail ? La santé du sportif doit-elle être la seule limite ?
Je prends un exemple, et je m’étonne qu’il ne se soit pas encore avéré dans les faits (peut-être vais-je donner des idées à certaines) : une poitrine féminine plantureuse, c’est avantageux dans la vie, mais très gênant en sport. Qui empêchera une malheureuse Kényane (au hasard) de se la faire retirer pour gagner des kilos ? Au pire, peut-être est-il possible de la mettre au congélateur en attendant la fin de la carrière sportive. Qui dit que l’athlète verrait son espérance de vie réduite ?
Et pour les hommes, tant qu’à faire, pourquoi ne pas retirer un bout d’intestin ? ça pèse, c’est long et pas très utile lorsqu’on peut manger plus pour compenser une digestion insuffisante. Ou encore un morceau d’os iliaque (si souvent utilisé pour les greffes osseuses), ou encore... je m’arrête, restons décent.
Ecrit comme ça, ça paraît idiot (ou pas très réaliste). Mais je me pose la question, avant que les faits nous la posent.