Le problème, l’enfoiré, c’est qu’il y a d’un côté des groupes pharmaceutiques qui n’hésitent pas à faire de la pub pour des pilules autobronzantes, des antistress, des antifatigue, des vitamines, des antitabac, des antiallergènes, des antiallergies aux médicaments, des... STOOOOP !!!!
Personnellement, je vais à la pharmacie à la saint-glinglin, je ne suis pas un surconsommateur de médicaments, mais le fait est là : dans le pays qui conspue Lance Armstrong en le traitant de dopés, c’est là qu’il y a la plus forte surconsommation de médicaments. Je ne dis pas qu’il faille autoriser que les cyclistes soient des cobayes de nouveaux produits dangereux type BALCO, mais à un moment, il faut réfléchir un peu et savoir si le cycliste qui prend de la créatine met vraiment plus sa vie en péril que le citoyen lambda qui combine pilules autobronzantes et antidépresseurs. Soit un produit est dangereux pour tout le monde, soit il n’est dangereux pour personne. Or, le problème, c’est qu’actuellement de nombreux produits dopants peuvent être pris sur ordonnance médicale (ah, les 50% d’asthmatiques dans le peloton du Tour de France !). Donc au moins qu’on lève ce type d’hypocrisie : qu’on tolère les produits disponibles à la pharmacie du coin pour le citoyen lambda, qu’on mène une traque plus ardue vis à vis des laboratoires type ’BALCO’ et des mafieux qui préconisent à des gamins de 15 ans des produits destinés à un buffle...