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Commentaire de L. Guicharnaud

sur La prescription des crimes sexuels commis sur les enfants


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L. Guicharnaud (---.---.152.52) 2 juin 2006 18:04

A lire certaines choses, je voudrais préciser que le combat mené pour l’imprescriptibilité de certains crimes n’est pas une lutte menée dans le genre Talion. Ne remettant nullement en cause le principe de la non-rétroactivité de la loi dans le temps, je combats non pour moi mais pour les enfants de demain. Il n’est pas inutile de le rappeler. Je note également d’autres confusions qui me gênent. Les victimes n’ont jamais eu la prétention d’être juges et parties. Elles souhaitent seulement être parties et refusent de décider des peines. Ou donc avez-vous lu le contraire ? De plus, je ne me permettrais en rien de m’immiscer dans une procédure judiciaire. Je sais faire confiance aux tribunaux et m’en remets à eux. Il n’est en rien du propos de la pétition de discuter des difficultés probatoires. Je rappelle qu’avant qu’une affaire soit jugée au pénal, c’est le Ministère Public qui a diligenté l’enquête et estimé qu’il avait à conduire le prévenu devant les tribunaux. On n’est pas au civil. La victime est accessoire au procès. Il est ici UNIQUEMENT question de discuter d’un délai.

Enfin, cessez de penser pour les victimes. Elles souhaitent simplement avoir le DROIT de porter plainte contre leur agresseur à leur sortie d’amnésie. Etre victime ne signifie pas être incapable d’évaluer une situation et de prendre des décisions.

LG


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