Guil,
« La victimisation est la sacralisation de la victime ». Jolie phrase qui sonne fort bien et s’avère à l’épluchage bien vide de sens.
Qu’est-ce que la victimisation ? Charmant terme qui n’existe pas. De quoi parlez-vous donc ? Il pourrait peut-être s’agir , si la langue française venait à s’enrichir, de rendre victime une personne qui ne le serait pas... Ou de tout autre chose. On théorise ici sur du vide. Ou une personne est victime pour avoir subi un acte répréhensible ou elle ne l’est pas. Le reste est argutie.
Vous vous plaisez à citer le procès d’Outreau. je ne m’autorise pas à citer la triste affaire Dils pour la généraliser à l’ensemble du fonctionnement judiciaire français. Et ce n’est pas parce qu’un innocent a été déclaré coupable qu’il faut cesser de poursuivre tous les criminels.
Je rappelle pour la petite histoire que l’affaire d’Outreau a permis malgré ses dérapages d’envoyer deux charmants pédophiles dans les prisons. Ils sont étonnamment oubliés par tous ceux qui évoquent ce dossier.
Je respecte votre avis. Vous êtes contre la prescription. Il s’agit de votre droit le plus absolu. Mais respectez-moi en tant que victime en argumentant sur des bases solides.
J’accepte que l’on m’explique en quoi l’imprescriptibilité de certains crimes est néfaste aux victimes, contraire à l’ordre public, aux bonnes moeurs ou que sais-je encore.
Pour mémoire, il a fallu déployer des ruses de Sioux pour arrêter le très cher Emile Louis dont la plupart des crimes étaient frappés du sceau de la prescription.
LG