Plus bas, dans un commentaire d’aujourd’hui à 11H22 intitulé : « Crise des institutions scientifiques et »technique« des annonces prématurées », Alfred aborde l’affaire de l’ « amplificateur d’énergie », sans aucun doute un joli fiasco institutionnel.
Une affaire dont des écologistes et des chercheurs du nucléaire avaient depuis longtemps parlé à plusieurs reprises, mais dont les organismes scientifiques ne semblent avoir souhaité tirer aucun enseignement et sur laquelle la presse est devenue discrète lorsque « ça ne s’est pas bien passé ». Peut-être, tout simplement, parce qu’un examen conséquent du dossier aurait conduit à la mise en cause de nombre de dirigeants en place et de promotions accordées grâce à ce projet, et parce qu’il aurait fallu également voir de près ce qu’avait été la campagne médiatique.
Sur ce programme de recherche, pour lequel une énorme ligne budgétaire était en vue (autrement, les parlementaires n’en auraient pas été saisis), un rapport parlementaire avait déjà souligné en 1997 :
http://www.senat.fr/rap/o97-612/o97-61238.html
" 2.4. Le réacteur hybride, médaille d’or du marketing scientifique
(...)
.. il semble important de soulever quelques questions clé, même si l’aspect lisse et consensuel que prend le thème des réacteurs hybrides, les décourage a priori."
En effet, les lobbies scientifiques ont développé des puissantes machines de propagande et bénéficient d’incroyables appuis un peu partout.
L’article d’André Gsponer que cite Alfred mérite d’être lu :
http://cui.unige.ch/isi/sscr/phys/Rubbiatron.html