L’affaire de l’ « amplificateur d’energie » n’a comporté aucun faux caractérisé, mais elle soulève malgré tout de graves interrogations sur le fonctionnement des organismes de recherche qui, pourtant, possèdent en théorie de nombreuses instances d’évaluation dont on nous dit qu’elles travaillent très bien : où étaient toutes ces instances, qui ne semblent pas être intervenues pour ramener dans le domaine du raisonnable le soutien que l’on pouvait accorder à ce projet de réacteur hybride ?
Voir également :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Rubbiatron
et, lorsque le chercheur suisse André Gsponer écrit par exemple :
http://cui.unige.ch/isi/sscr/phys/Rubbiatron.html
« des calculs détaillés effectués par Jacques Maillard et son étudiante de thèse Fabienne Bacha montraient qu’une telle fenêtre pouvait se rompre au bout de quelques heures en raison de l’intense bombardement par les protons accélérés. Il fallu attendre la première expérience tant soit peu réaliste, l’expérience LISOR au Paul Scherrer Institut (PSI) près de Zurich, pour vérifier que leur prédiction était correcte. Le 5 juillet 2002, après 36 heures d’irradiation à pleine puissance, la fenêtre se fendit, et un jet de plomb-bismuth fondu légèrement radioactif arrosa l’appareillage. Les scientifiques et la direction du PSI essayèrent de garder le silence sur cet ``incident,’’ et il a fallu mon intervention personnelle pour que certains détails techniques soient publiés en janvier 2003. »
il ne semble qu’il ait fait l’objet d’aucun démenti.