@ Machinchose
Malheureusement, cela ne valide pas grand chose.
D’abord, Nicolas Cadène s’adresse à Monsieur Apathie lorsqu’il cite la phrase que vous reproduisez. Il lui reproche d’avoir fait écho à son livre sur Royal plus qu’à son « ouvrage » sur Sarko.
Question naïve au demeurant puisque si le premier ouvrage de Besson sur Sarko relève d’un épisode de campagne électorale, le second (sur Royal) est, quant à lui, réellement inhabituel et spécifique.
Donc, la question est superflue : elle n’est qu’une façon de vider le débat réel de sa substance : qu’est-ce qui peut amener un membre PS depuis 13 ans, élu municipal, député, secrétaire national primo à démissioner ainsi, secundo à rédiger ce brûlot contre Royal ?
Cela étant dit, je ne me sens pas lié ni par ce que Cadène dit à M.Apathie ni par les choix éditoriaux de M.Apathie. Puisque vous m’invitez à apprendre à lire, je me permets de faire de même : ce n’est pas tant le bouquin de Besson qui m’intéresse (j’ai déjà eu l’occasion de dire ci-dessus que la démarche de Besson me semble indigne) mais plutôt le déferlement d’insultes, de diffamations et d’allégations toutes plus fantatisistes les unes que les autres qui se sont déversées sur l’auteur.
Et cet acharnement à le lyncher se retourne, finalement, contre ses bourreaux : vue la violence de ces attaques, c’est vraiment que ce qu’il dit se rapproche de la vérité !
Permettez moi de faire une analogie avec la tarte à la crème qu’avait reçue Ségolène à La Rochelle, je crois. Au lieu de prendre cela comme un pis-aller de la vie publique et une contrepartie nécessaire à la notoriété, elle a traîné ce pauvre en justice pour obtenir sa condamnation. C’est ce qu’elle appelle l’ordre juste !!
Tant dans la première affaire que dans la seconde, cela signifie que le PS n’a aucun recul sur lui-même et aucune nuances dans ses réactions : c’est là une preuve d’immaturité et de faiblesse. Ne pas savoir gérer une démission d’un de ses secrétaire national, c’est exactement pareil que ne pas savoir réagir intelligemment face à une tarte à la crème.
Un geste d’intelligence de la part de Royal aurait été de prendre au plus tôt contact avec Besson pour soit éviter son départ, soit s’assurer un départ dans les meilleures conditions possibles. Au lieu de cela, Royal a préféré l’ignorer (tout comme elle a ignoré DSK et Fabius après sa victoire) voire l’humilier en niant publiquement son importance dans la structure du PS.
Cela démontre au mieux le fait que Royal est une autocrate (« la ligne, c’est moi qui la trace »), méprisante (« je ne vous parle pas » à une élue de la république dans un hôtel à Beyrouth !), cassante (la jeune du MJS qui s’est fait mouchée en public) et populiste (« vos idées sont les miennes » + « la turquie en europe : je ferai ce que les français veulent ! ») ...
Je m’arrête là, il y aurait trop à dire.
Icks PEY