La démocratie participative c’est quand les politiques choisissent d’écouter, de susciter le débat, avant de prendre une décision.
Cela a pour conséquence d’apporter, par le débat, l’information politique au citoyen (on peut cependant penser que c’est au citoyen de se tenir au courant des lois).
Pour beaucoup c’est un leurre, ou simplement, c’est une méthode inefficace parce qu’il serait impossible de concilier des points de vue opposés.
A mon sens c’est la seule manière de faire qui ne soit pas une fiction : les ordres, les stratégies sont de l’ordre de la fiction, du conte (on pense à la demonstration de Totlstoï dans la guerre et la paix, ou plus immédiatement à la politique de Gilles de Robien en tant que Ministre de l’Education). Ces décisions n’ont que peu de conséquences sinon de cultiver l’égo de ces mâles qui en ont bien besoin. Elles ont aussi un rôle politique parce qu’elles posent des rapports de force.
Mais la démocratie participitave n’est pas une évidence : en tout état de cause elle nécessite que chacun écoute, comprenne les différences ; et je ne crois pas (et la lecture de ces blogs me le confirme) que ce sens de l’écoute soit une qualité très developpée chez nous autres Français.
De plus cela une heurte une conception commune de l’autorité qui me semble être celle de Nicolas Sarkozy.
La dramatisation qu’il fait de cette question relève, il me semble, de la tactique politique : le but étant de raviver le clivage droite gauche afin d’isoler François Bayrou.