Ah quel grand dilemne repression-prévention...
En est ce bien un ?
Vaut-il mieux soigner une blessure (souvent mal) que d’éviter sa venue ?
Voilà Sego à l’instar de la clique Peno-Villo-Sarko a trouvé.
Comme si un vieux sergent batd’af était capable d’éduquer, de penser, de réfléchir.
Quand allons nous sortir de cette grande tartuferie des banlieues, de ce grand boniment de la violence, de cette imposture de l’insécurité ?
Les banlieues dites chaudes ne représentent qu’une infime proportion de la population nationale, et c’est une infime proportion de ces banlieues qui se font remarquer souvent d’ailleurs grace à la débonnaireté de notre gentille police urbaine.
Mais dire que l’emploi sous-payé, l’attraction des biens de conso innaccessibles, les horaires infernaux, l’inadéquation du labeur avec la vie de famille, l’augmentation incessante des besoins primaires, les tracasseries administratives, les menaces continuelles sur l’emploi, les logements décrépits, et autres plaisanteries de même aloi, dire que c’est tout çà l’insécurité je ne l’entend jamais dans la bouche d’un patriote de haute tenue issu de nos enarco-polytechniciennes écoles.
D’opposer sans vergogne police et justice à mal de vivre, répression, jugement, détention à souplesse, simplicité, art de vivre, fait le nid de la politique stagnante réactionnaire que pronent sans état d’âme nos futurs candidats.
De dénoncer le nombre de policiers (le plus important au monde), les dépenses somptuaires, les gachis financiers, les gabegies politiciennes, les gaspillages militaires n’effleurent aucunement les discours de nos rhéteurs médiatiques.
Demain il manquera près d’un milliard d’€ dans les caisses des départements au titre de l’APA et du RMI et M. Chirac et consorts aident et aident encore les nantis, nous pondent des lois à tout va qui creuse le gouffre économique sans fin de leur insatiabilité pécuniaire.
Et quoi de nouveau sous le soleil ? La lutte contre le chomage en totale ankylose, les salaires paralysés, la santé dans le marasme, la recherche en léthargie, et les profits .....ahhh !!! eux çà va bien. Merci.
Est-ce donc d’insécurité banlieusarde, pacotille, qu’il faut parler, ou d’insécurité sociale ?
Ils ont d’abord enfermé les délinquant de banlieue, puis les fumeurs de joints, ensuite les excesseurs de vitesse, les traverseurs en dehors des clous, ensuite les bonimenteurs, vinrent les beaux parleurs et parleurs tout court, puis les muets.... Il y a belle lurette que déjà nous trempions dans les culs de basse fosse...