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Commentaire de Daniel Bainville-Latour

sur Territoires occupés : alibi contre la paix, ou comment doper la victimisation palestinienne


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Daniel Bainville-Latour (---.---.205.201) 10 juin 2006 17:20

Article particulièrement amusant si l’on prend en compte la qualité d’ « historien » que revendique l’auteur. Pourra-t-il nous expliquer en quoi la « Declaration Balfour » prévoyait la création et l’existence d’un état d’ « Israël » ?

La « Déclaration Balfour » de 1917 prévoyait l’établissement d’un « foyer » ( home ) juif en Palestine, lieu où pourraient émigrer les Juifs - essentiellement originaires d’Europe- ralliés aux théories sionistes, notamment de Herzl. Rappelons qu’à l’époque, le Moyen-Orient, partie de l’Empire Ottoman n’était pas constitué des actuelles nations qui sont des créations postérieures - et artificielles - de l’influence franco-anglaise dans la région.

Après avoir pratiqué le terrorisme, essentiellement à l’encontre des Anglais ( Hotel King David etc...) et des Arabes, les colons Juifs ont déclaré leur indépendance et se sont constitués en état en 1948.

On observera que, depuis, Israël s’est agrandi par guerres successives en éliminant ou en repoussant les Arabes locaux. Ce qui créée une certaine similitude avec la constitution des USA ( élimination des Peaux rouges ) et peut expliquer une « compréhension » des Américains vis à vis du phénomène israëlien.

Il n’est, dit l’adage populaire, « de si bon tour qui ne revienne ». Aujourd’hui, les Palestiniens connaissent mutatis mutandis une évolution comparable à celle des Sionistes.

Et la situation s’est considérablement dégradée pour Israël. Immigration négative, effort de guerre/sécurité dépendant des USA et intenable à long terme, bunkerisation, antipathie croissante dans le monde, notamment chez les non-alignés , montée en puissance de pays hostiles , tel l’Iran , montée de l’ « islamisme » guerrier.

La seule réflexion qui compte n’est pas de savoir qui a tort ou raison ou qui est l’assassin ou le terroriste mais comment neutraliser les bellicistes, dont tous ne sont pas chez les Palestiniens, loin de là.

Quant à la Jordanie, le vrai risque est sa déstabilisation. Moitié de sa population est palestinienne et il n’est plus possible d’exclure que les activistes palestiniens ne parviennent à éliminer la souveraineté hachémite et à instaurer une « Grande Palestine », ce qui serait un bouleversement inattendu, particulièrement à l’heure où le réalisme, côté sioniste, semble renoncer à l’Eretz Israël.


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