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Commentaire de

sur Consommateur heureux, ou individu malheureux ?


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(---.---.131.132) 13 juin 2006 09:37

@ Sylvain Reboul (IP:xxx.x1.188.243) le 12 juin 2006 à 14H25

bien qu’appréciant la philo sans être une pro comme vous en la matière j’avoue que très souvent je trouve vos commentaires, bien que très intéressants, pas forcément toujours à leur place dans ce forum de discussion ; je m’explique :

vous essayez de tirer les débats vers le haut et JE PENSE que vous avez raison ( il y a là certainement un réflex intellectuel de l’ancien enseignant que vous avez été avec des tas de jeunes dont il fallait ouvrir l’esprit à la réflexion )

mais JE CROIS que vous vous bercez de douces illusions : il n’est qu’ à lire le niveau des commentaires de certains .

Néanmoins il arrive que l’on croise des personnes avec lesquelles le dialogue est intéressant et constructif ;

il y en a d’autres avec quelques fois des réactions épidermiques et c’est également intéressant mais dans la plupart des cas on tourne en rond car pour ma part je trouve que le débat est positif s’il a permis d’avancer d’une manière ou d’une autre et sur ce coup là je reste le plus souvent sur ma faim, mais bon passons, je n’ai pas la prétention de vouloir refaire le monde ce serait une belle utopie.

pour en revenir à votre intervention

«  »...Or il n’ y a pas d’économie libérale et marchande possible sans publicité ou rhétorique de la persuasion et de la séduction en vue du bonheur (d’une certaine image fétichisée du bonheur).«  »

la partie que vous avez mise entre parenthèses ainsi que les termes de « persuasion » et « séduction » sont ceux sur lesquels j’aurais le plus développé ma réflexion si cette année j’avais passé une épreuve de philo.

- informer les gens sur un produit est une chose

- les motiver à l’achat pour faire tourner l’économie en est une autre, également nécessaire jusqu’à un certain point,

- mais manipuler et à outrance, et par des pubs jusqu’à l’écoeurement ( une série qui m’interpelle où l’on « joue » sur la fonction salivaire ) donne à réfléchir.

en ce qui me concerne et c’est là l’occasion idéale pour ne reprendre que l’exemple publicitaire que je viens d’évoquer quand une pub me semble de mauvais « goût » je décide d’ignorer le produit, c’est un acte délibéré mais je suis persuadée que chez beaucoup le réflexe est semblable même s’il est inconscient ;

et pensez bien que je n’irai pas dire aux concepteurs de la pub qui me pose problème que l’idée est mauvaise car en plus je n’aurai pas envie de participer à l’amélioration de la manipulation des individus.

Après ce détour ( nécessaire ) par la pub qui nous pousse à consommer par rapport à nos ENVIES MANIPULÉES et pas nos BESOINS RÉELS et qui nous égare et nous perturbe dans la préhension d’un bonheur peut être plus à porté de main qu’on ne le croit ou que l’on ne sait le voir, je tenais à souligner que j’apprécie que pour une fois vous sortiez d’un discours philosophique pour des propos plus concret smiley)

je vous copie-colle : «  »...mais rien n’est jamais perdu pour qui ne veut pas n’être qu’un imbécile prétendument heureux, le nez sur le guidon et la cervelle sur le porte-bagage. «  »

les réactions épidermiques à propos d’Adolphos ne servent à rien :

a) soit il est incurable

b) soit c’est un provocateur

et dans les deux cas vous perdez votre temps.

bonne journée


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