Fou ? Encore faudrait-il définir la signification du terme.
En ce qui concerne Madame Royal, les choses semblent relativement claire pour le thérapeute que je suis.
Elle présente les principales caractéristiques d’une névrose paranoïaque : très grande susceptibilité, ego surdéveloppé de façon pathologique, très grande méfiance envers autrui, jugement altéré, etc. La névrose peut se traiter par des séances de psychothérapie : analyse ou autres. Il est assez symptomatique que S. Royal refuse tout débat avec ses concurrents, attaqué sur ses points psychologiquement faibles (ego, susceptibilité,etc), elle pourrait craquer et montrer alors sa vraie personnalité. Je la crois assez intelligente pour s’en rendre compte. Cela dit, une névrose est un mal relativement bénin, qui n’a comme effet qu’un caractère assez désagréable pour l’entourage.
La psychose, en l’occurrence la paranoïa déclarée, c’est toute autre chose, c’est ce que le commun des mortels appelle la folie. C’est une maladie mentale grave, nécessitant, le plus souvent une hospitalisation ou, pour le moins, un traitement médicamenteux sérieux. Le tout doublé d’une approche psychothérapie classique.
Dans le cas de S. Royal, nous n’en sommes qu’à une phase de névrose. Malheureusement, sous l’effet d’une brusque décompensation, une névrosée, qui est parvenu à un certain équilibre grâce à des béquilles psychiques, peut passer brutalement passer à la psychose par exemple, sous l’effet du stress. Peut-on prendre le risque de confier le bouton des armes nucléaires à un tel sujet ?
J’ais pas essaye avec les autres, mais j’imagine que cela fonctionne aussi
J’ais quelques cas autour de moi. Apres des annees, les therapeutes ont toujours du mal a poser un diagnostique clair, complet et comprehensible. Je vais leur proposer de regarder les patients quelques fois a la tele, cela devrait leur permettre des diagnostics plus precis.