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Commentaire de François Obada

sur La raison du gourou est toujours la meilleure


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François Obada (---.---.162.41) 13 juin 2006 14:44

Ceci n’est pas un article. Aucune information n’est apportée, mise en forme, analysée.

Ceci n’est pas non plus un éditorial ou une tribune. Aucune réflexion, aucune analyse.

Ce « texte » est truffé, non d’erreurs grossières, mais de déformations malveillantes :

« La venue à Paris du gourou du logiciel libre n’est pas innocente, et un vent de liberté souffle chaque jour sur le Net une nouvelle religion : celle de la gratuité. Et c’est une religion dangereuse ! »

Le logiciel libre n’a rien à voir avec la gratuité (cf. les distributions Red Hat Entreprise Edition, etc.). Le logiciel libre n’a rien à voir non plus avec la contrefaçon.

« nouveaux sectateurs du « tout-libre » »

Avouez-le, vous avez voulu utiliser des grands mots, faire l’orateur, quitte à recourir aux néologismes ineptes ? L’équivalent serait « sectaires ».

« Leur grand gourou »

Le logiciel libre n’a rien d’une secte, et Stallman d’un gourou, selon la définition de la Mission interministérielle de lutte contre les sectes :

« Une secte est une association de structure totalitaire, déclarant ou non des objectifs religieux, dont le comportement porte atteinte aux droits de l’homme et à l’équilibre social. »

En effet, le logiciel libre n’est pas une association, mais une multitude d’association qui partagent une ou plusieurs idées. Le logiciel libre n’est pas totalitaire, puisque la plupart des associations du libre sont des associations loi 1901 ou des fondations, avec des statuts qui proposent une gestion démocratique. Surtout, je serais curieux de savoir en quoi les associations du libre ont un « comportement qui porte atteinte aux droits de l’homme ».

« il n’est jamais sorti de son esprit pourtant si brillant une quelconque composition artistique, musicale ou littéraire, réalisée à titre individuel. »

Si l’on suit votre raisonnement, il faudrait avoir produit une oeuvre culturelle pour faire autorité en parlant du DAVDSI ? Quelle légitimité vous-même et le ministre auriez donc pour ce faire ?

« ce droit vital pour les créateurs. »

C’est là l’expression qui reflète le mieux votre pensée. Vous êtes pétri de certitudes, de préjugés et de clichés que vous prenez pour argent comptant. Vous le ressortez tel quel dans un pseudo-article, dans un pur style « Café du commerce », qui n’apporte aucune information, et aucune réflexion non plus.

Vous êtes-vous déjà interrogé sur la naissance de ce fameux droit d’auteur et ses effets avant de jeter votre certitude en pature à la Vox Populi ?

Ce n’était point nécessaire si la seule raison d’être de votre article n’était que de vous mettre en avant. Internet peut se passer de votre égo et de votre logorrhée.

Cordialement.


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