La raison du gourou est toujours la meilleure
Richard Stallman, le célébrissime auteur de la licence GNU, pourfendeur du brevet logiciel et champion du « libre », s’est fait proprement éconduire par Matignon. La communauté du Net déplore que le Premier ministre Dominique de Villepin n’ait pas jugé utile de recevoir le gourou mondial de la gratuité numérique... Faut-il vraiment s’en émouvoir ou s’en réjouir, ou même seulement s’en étonner ?
Depuis des jours on annonçait l’événement.
Cette fois, ça y était !
Samedi 9 juin, sur le trottoir près de l’Hôtel Matignon. Un groupe de croyants bien décidés accompagne un fort Américain barbu et jovial, genre ZZ Top, à un rendez-vous qu’il n’a pas, pour défendre une position qu’il n’a pas, sur un sujet dont il se goberge royalement !
A l’entrée de l’Hôtel Matignon, le groupe est arrêté par le service de sécurité qui signifie, gentiment mais fermement, à l’ambassadeur du "monde libre" que le Premier ministre ne le recevra pas.
Déception.
Vexation.
Contestation.
Comment ? Lorsque B.G. vient à Paris, il est reçu comme un chef d’Etat et on laisserait dehors THE champion du logiciel libre ?!!... La République française accorderait des préférences au Kapitâl ?... Le pays des droits de l’homme ferait un affront à la Liberté ?!...
Concertation.
Décision.
Exécution.
On va voir ce qu’on va voir ! Le gourou est là ! Les photographes convoqués aussi !
Aussitôt dit, aussitôt fait : on allonge sur le trottoir les quinze mètres de listing contenant les 165 000 signatures de la pétition réclamant la suppression de "l’urgence" et le retrait de la Loi DADVSI.
Impressionnant !
Amusant...
Dégradant !
C’est drôle comme les choses peuvent changer d’un coup. Un malencontreux coup de vent et hop, voilà notre sympathique ZZ Top à genoux pour retenir comme il peut le papier qui s’envole... Celui qui devait porter au plus haut le symbole d’une contestation légitime se retrouve à l’appliquer de son mieux au plus bas, au ras du sol... Que penser du ridicule de la situation ?
Inesthétique.
Dramatique.
Pathétique.
Dominique de Villepin a réussi, bien involontairement sans doute, à ridiculiser la contestation. Un qui a dû bien rire, c’est le ministre de l’acculture RDDV. Mais qu’il se dépêche d’en rire avant que d’en pleurer. Ce rire pourrrait bien lui rester dans la gorge !
La venue à Paris du gourou du logiciel libre n’est pas innocente, et un vent de liberté souffle chaque jour sur le Net une nouvelle religion : celle de la gratuité. Et c’est une religion dangereuse !
Chacun sait que rien n’est complètement gratuit en ce monde, que ce soit produits ou services, il faut bien un jour payer ses factures d’une manière ou d’une autre. En dollars, en roubles, en euros, voire en sel dans certaines communautés autarciques, mais il faut toujours payer.
La plupart des Français sont d’ailleurs d’accord, selon certains sondages récents, pour rémunérer les créateurs qui publient leurs oeuvres sur le Net. Mais le projet de loi DADVSI, prétendument voté pour protéger les auteurs du copillage internautique et expurgé de la licence globale si gênante pour les majors, a levé un vent de fronde chez les nouveaux sectateurs du "tout-libre". Leur grand gourou les y a lui-même encouragés en déclarant crûment dans une interview à pcinpact.com :" J’essaie d’entraîner tout le monde à accorder plus de valeur à la liberté. Je ne suis pas complètement contre le droit d’auteur. Je ne propose pas son élimination complète. Mais tout le monde doit avoir la liberté de la diffusion non commerciale des copies exactes de n’importe quelles œuvres publiées."
Monsieur Stallman est sans aucun doute un homme supercompétent en matière de logiciels informatiques collaboratifs et de partage de l’intelligence numérique, mais il n’est jamais sorti de son esprit pourtant si brillant une quelconque composition artistique, musicale ou littéraire, réalisée à titre individuel. De ZZ Top loin d’avoir le talent, il n’a que l’apparente broussaille qui lui sert de cravate, et ce grand esprit mathématique n’a visiblement pas pris conscience de la portée de tels propos sur ses fans...
Dire qu’on n’est "pas complètement contre" le droit d’auteur, c’est déjà dire qu’on l’est en grande partie. Poursuivre, dans la même phrase, en précisant qu’on est "pour la liberté complète de diffusion de copies exactes d’oeuvres publiées", c’est achever la destruction de ce droit vital pour les créateurs.
Mais les DRM sont par nature inacceptables, et seront naturellement contournés, quoi que risquent les fraudeurs. L’interopérabilité réelle ne sera jamais garantie par des barrières numériques. Dès lors, à quoi rime DADVSI ?
Plus on attend, plus on radicalise les positions, et plus la solution au problème délicat du droit d’auteur devient inextricable.
Il est grand temps de retirer cette loi infâme, et de remettre sur la table le droit des auteurs sur leurs oeuvres numériques, plutôt que de favoriser outrageusement les droits industriels voisins.
60 réactions à cet article
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Une copie à revoir.
Richard Stallman n’est pas un gourou de secte. C’est accessoirement l’initiateur du projet GNU (notemment de l’éditeur EMACS), projet dont l’objectif est de fournir à l’humanité un ensemble d’outils logiciels tout à fait libres, que chacun quel que soit son origine sociale ou culturelle peut utiliser comme bon lui semble : le partage de la connaissance et des outils pour le bien commun.
Oui c’est utopiste à la base, bien sûr, et alors, que de mouvements utopistes on fait bouger le monde !
Aujourd’hui, le projet GNU a de nombreuses ramifications (qui en découlent de manière plus ou moins directes, ne serais-ce que de par la philosophie su logiciel libre) : GNU/Linux, l’ossature du web (serveurs apache, mail, etc ....), des suites logicielles libres (OpenOffice ... ), etc ....
Or, avec les DRM, rien de tout ceci ne pourrait exister ! C’est une des raisons qui font que R. Stallman comme tant d’autres se battent contre les DRM, qui sont un frein au progrès de l’humanité.
Richard Stallman fait partie des 10 personnalités les plus importantes dans le monde informatique aujourd’hui (avec Bill Gates, Steve Balmer, Steve Jobs, Linus Torvalds, Larry Ellisson, Marc Shuttleworth...).
Je trouve hallucinant qu’une personne comme R. Stallman, porteuse d’une pétition riche de 160 000 signatures ne soit pas reçue par Matignon.
Il ne s’agit pas de dire que Matignon doit s’aligner sur ses vues. Mais au vu de l’incompétence de RDDV lors de la gestion du dossier DAVSI, rencontrer les acteurs majeurs du domaine pour s’enrichier de tous les avis me paraît un minimum pour faciliter et améliorer la réflexion.
Par ailleurs, dans votre article, vous semblez confondre allègrement gratuité et liberté.
Un minimum de recherche sur le fond me paraît indispensable.
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ah j’ai validé avant d’avoir fini mon commentaire :)
J’allais dire que par contre, votre conclusion me paraît tout à fait censée : il est en effet grand temps de tout remettre à plat.
La grande erreur sur le sujet DAVSI a été la procédure d’urgence initiée suite aux pression des majors (qui ne s’en sont même pas cachées) sur le gouvernement.
Un tel dossier nécessite une longue réflexion car le problème est très complexe. Il est très difficile de concilier les droits du public, l’enrichissement de l’humanité lié à l’acte de création et les droits des auteurs/artistes qui doivent être protégés.
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La procédure d’urgence fait plutôt suite aux pressions de Bruxelles car la France a trop attendu avant de revisiter le droit d’auteur depuis l’acceptation de la directive EUCD.
L’article initial fait une erreur en clamant à propos de R. Stallman, je cite : il n’est jamais sorti de son esprit pourtant si brillant une quelconque composition artistique, musicale ou littéraire, réalisée à titre individuel... Le logiciel relève du droit d’auteur et quoique puisse en penser un auteur d’oeuvres littéraires, si la programmation est souvent considérée comme une activité « scientifique », cela n’est pas incompatible avec la qualification d’oeuvre. Les articles de presse, les livres d’histoire, le texte de la licence GPL lui-même sont des oeuvres littéraires relevant du droit d’auteur. Ne méprisez pas celui qui exprime son talent artistique sous une forme différente !
Par ailleurs, je rappelle que l’internet couterait la peau des fesses si les productions libres n’existaient pas. Protocole IP, serveur apache, GNU/Linux (au passage, la Freebox fonctionne avec un Linux), BSD, HTML... Et comme ca couterait beaucoup plus cher, la techno serait moins avancée, moins sécurisée, en bref : elle serait à la techno d’aujourd’hui ce que le télégraphe est l’internet mobile.
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Je trouve cet article impertinent très pertinent mais je crains fort que cette remise à plat de la loi ne soit pas vraiment d’actualité.
Pour être tout à fait franc je serais curieux de connaître les motivations réelles se cachant derrière ce texte car dans cette affaire les artistes et leurs industries ont le dos large. Les flux p2p ne servant pas qu’à diffuser des fichiers de type musical ou cinématographique et étant très difficiles à contrôler une loi restrictive est forcément une tentation pour le pouvoir puisque le contrôle de l’information est une variable importante dans l’entropie d’un système politique quel qu’il soit. Alors le téléchargement de mp3 en p2p, dommage collatéral, l mariage réussi avec le contrôle de l’information, ou finalité nous verrons
PS : c’est vrai qu’il ressemble à zz top je n’e l’avais jamais vu ainsi
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Juste une ou deux choses : « Libre » n’as jamais été systématiquement synonyme de « gratuit ». Il s’agit de pouvoir étudier comprendre améliorer redistribuer. La redistribution venant en dernier après amélioration et donc « valeur ajouté ».
Le gouvernement à dit « entendre tous les acteurs », hors les internautes et adeptes du libre sont des acteurs. Dois-je rappeler que le site de propagande à la gloire de dadvsi est sur un blog libre, qui tourne sur serveur web libre (et les deux sont gratuits), facturés 18 000€ que nous payons nous les citoyens ?
On va même jusqu’as faire payer ce qui est gratuit, à utiliser ce que l’on fustige ...
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« mais il n’est jamais sorti de son esprit pourtant si brillant une quelconque composition artistique, musicale ou littéraire, réalisée à titre individuel. »
Faux voir la http://fr.wikipedia.org/wiki/Free_Software_Song
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Petite remarque en passant, Nemrod34, il me semble avoir vu en différents endroits, que le site web de propagande de rddv, a couté près de 180000€ et non 18000. N’est ce pas « un peu » exagéré de faire payer le contribuable un système gratuit, et qui plus est très loin des promesses de dialogue faites par le ministre de la culture (un blog à la place d’un forum) ?
Sinon concernant cet article, je trouve que pour quelqu’un censé être branché sur internet depuis prés de 10 ans, l’auteur manque vraiment de culture internétique pour confondre le libre et le gratuit (malheureusement comme beaucoup de nos concitoyens qui n’y connaissent pas grand chose)
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Il est bien possible qu’il y est un zéro de plus en effet !
J’ai tellement à le croire que j’en enlève un et même là ...
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Il y en a tellement (des zéros) !!!!!
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« Pour être tout à fait franc je serais curieux de connaître les motivations réelles se cachant derrière ce texte »
Je me trouve dans le même état d’esprit et ne comprends pas un mot de ce déballage d’inepties !
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Juste une question : c’est quoi le but de cet article : 1- Dénoncer la DADvSI 2- Enfoncer Stallman ( gourou... mais bien sur ) 3- Désinformer ( peu de gens sont pour la gratuité )
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Jack, R.Stallman n’a jamais été contre le fait de faire payer des services autour de logiciels libres par exemple. Ce n’est pas une religion (de la gratuité) qu’il tenterai d’imposer, il propose et défend tout simplement un autre modèle de création et de diffusion (et qui n’empêche pas non plus la rémunération) car il correspond aux aspiration d’individus bien réels dans notre monde. Ce modèle a tout autant droit d’exister à coté du modèle « tout marchand ». Et une loi doit préserver ces libertés au même titre que la liberté d’expression et même les pratiques religieuses...
Pour la confusion entre gratuité et liberté en effet, je me permet d’écrire que le sujet est mal maîtrisé et discrédite grandement un semblant d’objectivité sur laquelle on a plus l’impression d’une rancoeur vis à vis de ses propres problèmes : la rémunération obligatoire pour tous les auteurs.
Dadvsi énerve beaucoup de monde. Article coup de sang. ;o)
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Cet article est un torchon. Renseigne toi sur qui est Richard Stallmann avant d’écrire autant de conneries.
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« La venue à Paris du gourou du logiciel libre n’est pas innocente, et un vent de Liberté souffle chaque jour sur le net une nouvelle religion : celle de la Gratuité. Et c’est une religion dangereuse ! »
La GPL ne veut pas dire gratuit, lisez la. L’erreur vient de la traduction anglaise : free. Qui veux dire libre dans le sens de la GPL, mais qui peut aussi vouloir dire gratuit.
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Encore un article qui mélange libre et gratuit ! et encore un journaliste qui n’a rien compris à la licence GPL.
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Je cite : « Monsieur Stallman est sans aucun doute un homme supercompétent en matière de logiciels informatiques collaboratifs et de partage de l’intelligence numérique, mais il n’est jamais sorti de son esprit pourtant si brillant une quelconque composition artistique, musicale ou littéraire, réalisée à titre individuel. »
Artistique peut-être pas mais humaniste sans doute, Richard Stallman est quand même à l’origine de la FSF, Free Software Foundation, qualifié de trésor du monde par l’UNESCO.
De plus confondre libre et gratuit, et juger un homme sur son apparence ne va pas vous donner beaucoup de crédit.
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je n’aime pas les gourous ; fort heureusement, Stallman n’en est pas un. Tout juste forte tête, peut-être, comme beaucoup de gens qui ont réussi quelque chose.
Ben oui : GNU, trésor de l’humanité, réussir quelque chose ... tout cela ne doit guère vous parler, toutpetitjack !
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Contre l’incompétence et la mauvaise foi, je ne peux rien ; mais une petite précision évitera à toutpetitjack de moisir indéfiniment dans son ignorance : internet est né bien avant 1997 (l’« aube de l’internet !!! » selon minichose), et son nom a été officialisé en ... 1983.
... et le projet GNU estné, lui, en 1984.
Et notre grand et perspicace microtruc, que faisait-il pendant ce temps (je veux dire avant d’accompagner la « naissance » d’internet en 1997) ?
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le microtruc, il était déjà dans l’informatique (hardware) depuis 1988, mais il a dû attendre quelques années que l’internet arrive jusqu’à sa ville pour envisager d’ouvrir son premier site. Ca ne l’empêchait pas de surfer bien avant en connexion RTC (si toutefois cet acronyme dit quelque chose à l’adolescente dont vous me paraissez encore bien proche).
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Pour aller dans le sens des commentaires précédents ; vu les originaires d’SS2L présents au flash mob vont être ravis d’apprendre que tout est devenu gratuit :/
Bref du grand n’importe quoi cet article^W suite de mots irréfléchie.
Comme ça arrive trop souvent de part les gens qui n’y connaissent rien aux questions qu’ils traitent, malheureusement.
Ceci étant dit, si ca ne dérange pas l’auteur de devoir bientôt s’acquitter du droit d’écouter / de lire, etc... libre à lui (et les personnes ne comprennant pas cette phrase ou la comprenant de travers sont décidemment bien mal informées pour essayer de venir traiter un sujet tel que celui-ci). Moins défendable est sa position consistant à dénigrer de manière stupide les gens qui défendent leur libertées en affabulant des contres vérités à tors et à travers...
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J’aime bien, en haut, y’a écrit « média du citoyen »... jte dis pas le ton méprisant (inculture) sur Stallman et sur le libre...
Bref, je vais imprimer la page pour mon prochain stage aux chiottes.
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Je n’ai jamais taxé Stallman d’inculture, cher « IP:xxx.x99.143.58 ». J’ai juste tourné en dérision son intervention maladroite.
J’ai parlé du MSinistre de l’acculture (RDDV). Nuance. Mais sans doute ne savez vous pas faire la différence entre mépris et dérision. Il faut une certaine culture pour cela, et la destination que vous proposez à l’impression de mon article montre bien à quel niveau la vôtre se situe.
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Nan, mais un petit troll de temps en temps pour se défouler, ça ne fait pas de mal !
Merci à minijack d’avoir sacrifié (gratuitement !) un peu de votre karma pour la cause commune !
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Ceci n’est pas un article. Aucune information n’est apportée, mise en forme, analysée.
Ceci n’est pas non plus un éditorial ou une tribune. Aucune réflexion, aucune analyse.
Ce « texte » est truffé, non d’erreurs grossières, mais de déformations malveillantes :
« La venue à Paris du gourou du logiciel libre n’est pas innocente, et un vent de liberté souffle chaque jour sur le Net une nouvelle religion : celle de la gratuité. Et c’est une religion dangereuse ! »
Le logiciel libre n’a rien à voir avec la gratuité (cf. les distributions Red Hat Entreprise Edition, etc.). Le logiciel libre n’a rien à voir non plus avec la contrefaçon.
« nouveaux sectateurs du « tout-libre » »
Avouez-le, vous avez voulu utiliser des grands mots, faire l’orateur, quitte à recourir aux néologismes ineptes ? L’équivalent serait « sectaires ».
« Leur grand gourou »
Le logiciel libre n’a rien d’une secte, et Stallman d’un gourou, selon la définition de la Mission interministérielle de lutte contre les sectes :
« Une secte est une association de structure totalitaire, déclarant ou non des objectifs religieux, dont le comportement porte atteinte aux droits de l’homme et à l’équilibre social. »
En effet, le logiciel libre n’est pas une association, mais une multitude d’association qui partagent une ou plusieurs idées. Le logiciel libre n’est pas totalitaire, puisque la plupart des associations du libre sont des associations loi 1901 ou des fondations, avec des statuts qui proposent une gestion démocratique. Surtout, je serais curieux de savoir en quoi les associations du libre ont un « comportement qui porte atteinte aux droits de l’homme ».
« il n’est jamais sorti de son esprit pourtant si brillant une quelconque composition artistique, musicale ou littéraire, réalisée à titre individuel. »
Si l’on suit votre raisonnement, il faudrait avoir produit une oeuvre culturelle pour faire autorité en parlant du DAVDSI ? Quelle légitimité vous-même et le ministre auriez donc pour ce faire ?
« ce droit vital pour les créateurs. »
C’est là l’expression qui reflète le mieux votre pensée. Vous êtes pétri de certitudes, de préjugés et de clichés que vous prenez pour argent comptant. Vous le ressortez tel quel dans un pseudo-article, dans un pur style « Café du commerce », qui n’apporte aucune information, et aucune réflexion non plus.
Vous êtes-vous déjà interrogé sur la naissance de ce fameux droit d’auteur et ses effets avant de jeter votre certitude en pature à la Vox Populi ?
Ce n’était point nécessaire si la seule raison d’être de votre article n’était que de vous mettre en avant. Internet peut se passer de votre égo et de votre logorrhée.
Cordialement.
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On parle ici de gourou, de secte, de barbu jovial, etc...
Encore quelqu’un qui n’a pas pris conscience des enjeux du logiciel libre (et non pas gratuit), dont l’existence serait mis à mal par l’adoption de la loi DADVSI. Pour éclairer votre lanterne, voici un paragraphe extrait du dernier rapport de la Commission des Finances, de l’Économie générale et du Plan sur les outils de la politique industrielle (2299), adopté à l’unanimité :
" L’industrie du logiciel et les flux financiers qu’elle draine, restent aux mains de quelques grands éditeurs, principalement américains. L’éclosion d’une industrie du logiciel libre permettrait à l’Europe de reprendre l’initiative en la matière, et de laisser mûrir un potentiel industriel, économique et social en pleine expansion. La maîtrise de l’information et des systèmes d’information est un enjeu essentiel. Les logiciels propriétaires, contrairement aux logiciels libres, ne permettent pas aux utilisateurs de maîtriser les outils informatiques. Ce défaut de maîtrise est évidemment critique dans certains secteurs sensibles..."
Le gourou barbu à la ZZTop, n’est jamais qu’un acteur majeur du logiciel libre.
Avant d’écrire des inepties, on se renseigne...
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« AGORAVOX UTILISE LES TECHNOLOGIES DU LOGICIEL LIBRE : SPIP, APACHE, LINUX, PHP, MYSQL, DEW PLAYER »
C’est marqué libre, pas gratuit :p
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Que vous arrive-t-il, minijack ?
S’il y un type respectable dans la nouvelle jungle du net, c’est bien celui-là...
Et puis qu’est-ce que c’est que ces curieuses allusions à son physique ?
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L’allusion à son physique vous dérange ? Moi pas, j’aime bien zz top, et je trouve le personnage de Stallman fort sympathique. C’est sa déclaration sur le droit d’auteur qui me hérisse le poil ! ;c)
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L’auteur tente de faire passer Richard Stallman pour un « fou utopiste sectaire », c’est intolérable. Certes on peut être en désaccord avec cette personnalité du libre. Mais il n’en est pas moins un personnage aussi important que Bill Gates dans le milieu informatique, c’est indéniable. D’autant plus qu’il n’a jamais varié dans son discours. Ensuite les remarques concernant l’apparence de Richard Stallman sont déplacées et indiquent à quel point l’auteur est tolérant et neutre. Un comble pour un personnage qui se veut rédacteur.
1) Richard Stallman ne dirige pas une secte et en tant que tel on ne peut donc pas le qualifier de « gourou ». Cela relève de la plus élémentaire courtoisie, je suggère donc que l’auteur prenne des cours de politesse.
2) Les logiciels libres ne sont pas forcément gratuits. Rien n’empêche la vente de logiciels libres. Logiciel libre ne veut pas dire logiciel gratuit. Relisez donc la GNU/GPL pour vous en convaincre, c’est la licence dont Richard Stallman est l’initiateur et accessoirement la majorité des logiciels libres sont distribués sous cete licence.
3) Richard Stallman ne critique aucunement le droit d’auteur. Ce qu’il conteste c’est la façon dont on essaie de le faire appliquer.
4) Richard Stallman s’insurge contre les répercussions des mesures prises pour défendre les droits d’auteurs dans le domaine informatique et particulièrement dans le milieu du libre. Ces mesures sont les fameuses mesures techniques de protection. Avec ces MTP (DRM) il sera impossible de lire des médias (vidéos, audios, ebook, etc) protégés par ces mesures techniques via des logiciels libres. Ces mesures sont simplement liberticides, c’est cela qui est dénoncé, rien d’autre.
Et voici mon opinion personnelle sur DADVSI :
5) Les droits d’auteurs existent ainsi que les droits des consommateurs. Et ces droits du consommateurs certains ont tendance à les piétinner ces derniers temps.
6) Je ne suis pas sûr que dégouter le consommateur soit la bonne méthode pour protéger le droit d’auteur (ou des ayants droits), qui finiront par ne plus acheter du tout à force de les considérer comme des pirates ou des vaches à lait, c’est selon.
7) DADVSI semble une vaste fumisterie lorsque l’on voit ce que touche réellement un artiste (très peu) sur la vente de cd, ou sur un chanson vendue en ligne, exception faite de quelques sites tel que magnatune (ou l’artiste empoche 50% de la vente). L’intérêt des distributeurs semble entrer bien plus en considération que celui des auteurs.
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Jack...
Tu sais qu’on ne sera pas d’accord car tu es trés actif au sein des forums de la Ligue où tu y défend avec force et conviction ton attachement à un droit d’auteur ’non cannibale’ pour les autres droits.
Stallman (ou d’autre) véhiculent une philosophie du partage.
Grave erreur sinon : tu oublies que les informaticiens sont aussi des créateurs et qu’ils sont considérés comme tels en France...la production d’un code est en effet considéré comme une oeuvre de l’esprit.
En cela il n’a jamais peut etre chanté mais, pour moi, a été autant artiste si ce n’est plus que beaucoup de nos emmpaffés de la starac : il a participé à créer un monde où les notions économiques ne sont pas antagonistes des notions de partage.
Le modéle OPEN SOURCE (car il s’agit avant tout de ça) est un modéle d’avenir car il propose la confiance comme base du socle relationnel : en cela il est moderne et parfaitement à l’opposé des technologies de l’accaparement car il permet de proposer une viabilité économique tout en admettant le caractére vital de la transmission du savoir (ou de la culture) comme le gage d’une société saine.
Le gratuit n’a rien avoir avec le libre : on peut faire du libre pas gratuit et du gratuit pas libre....Ces notions ne sont donc pas liées contrairement à ce que tu sembles dire.
Derniére chose : le droit d’auteur ce n’est pas ’un droits de l’homme’. C’est un droit temporaire accordé dans un seul objectif strictement économique pour stimuler la création. Du moment où cette création s’appauvrit ou ne bénéficie plus au consommateur, il est tout à fait possible de le remettre en cause voir de le supprimer.
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@ pjd
Démonstration réussie ! 89% de désapprobation. Exactement l’inverse de mon précédent article.
Je savais parfaitement en écrivant cet article-ci, volontairement impertinent et à contre-courant de la mode libertaire, qu’il allait soulever une marée de protestations de la part de tous les linuxiens et autres amateurs passionnés du logiciel libre.
ILS ONT EVIDEMMENT RAISON D’ÊTRE PASSIONNES PAR LE LIBRE, et mon propos n’était pas de le remettre en cause, loin de là.
Je sais parfaitement qui est Richard Stallman et ce qu’il a fait pour ce nouveau mode de création-consommation partagée. Je trouve simplement que dans l‘affaire DADvSI (qui je le rappelle est l’acronyme de « Droit d’Auteur et Droits Voisins dans la Société de l’Information ») on finit par ne plus parler que de tout le reste SAUF du droit d’auteur qui en est la base !... Dénonciation des DRMs, dénonciation du flicage et des amendes, dénonciation des entraves aux programmes libres qui « pourraient servir » à contourner les lignes Maginot de cette loi insipide... Avec toutes ces dénonciations je suis évidemment d’accord. Mais qui parle jamais des AUTEURS ? (en dehors du site de RDDV évidemment)
LIBERTÉ N’EST PAS GRATUITÉ ? Oui, c’est bien de le souligner, mais tout le monde le comprend-il ainsi ?...
J’ai également voulu faire réagir par rapport à la confusion entre LIBRE et GRATUIT, généralement faite par les pratiquants. Et j’utilise à dessein le mot « pratiquant » car on n’est pas loin en effet d’une nouvelle religion, voire d’un dogme dont il faut se défier. N’appelle-t-on pas ce monsieur le « Pape » du logiciel libre ?... Si les mots n’avaient aucun sens (et ceux-là en ont un bien marqué), je n’utiliserais pas l’écriture pour exprimer mon désaccord. Tout cela vous a un parfum de « nouvelle doctrine » qui indispose grandement mon indépendance d’esprit, « libre » lui aussi. Dans ces conditions, lorsque on lit que ce Mr Stallman « n’est pas absolument contre le droit d’auteur, mais... etc. », on est en droit de se poser quelques questions sur ce qu’il est vraiment venu défendre... Anti DRMs oui, anti-DADvSI, oui ! parce que ça gêne énormément le logiciel libre. Je comprends son souci et je soutiens volontiers sa démarche. Mais pourquoi n’est-ce pas réciproque ? Pourquoi voudrait-il supprimer MON droit pour conserver le sien, alors qu’on pourrait trouver ensemble un autre schéma commun ?
NULLE PART dans mon article ici, ni ailleurs, je n’ai jamais confondu les deux termes. Pourtant, du fait qu’ils y sont présents tous les deux, tout le monde a lu mon texte comme s’ils étaient interchangeables. Cela s’explique parfaitement : La gratuité est en effet sous-jacente à la notion de « partage ». Et si Stallman ne parle jamais spécifiquement de gratuité, il parle bien de partage... Et la licence GNU, son bébé, est parfaitement adaptée à ce but : partager gratuitement entre les multiples créateurs successifs ou parallèles d’une application. Que cette licence de partage fut un besoin pour développer des applications collaboratives, et qu’elle fut imaginée par Richard Stallman ne me pose aucun problème. S’il ne l’avait pas fait lui-même, un autre s’en serait chargé ! J’aurais même pu être celui-là tant la question est essentielle à l’avenir du Net.
Pour autant, il faut conserver une relative prudence de parole quand on est dans sa position de personnage public. Les nouvelles pratiques apportées avec les nouvelles technologies dans le monde virtuel, aussi généreuses soient-elles, ne doivent pas bouleverser trop brutalement le reste du monde réel. Si l’on veut éviter d’aggraver encore la fracture numérique et voir s’effondrer le vieux monde, les deux doivent coexister encore un moment en établissant des ponts et des compromis. Les paroles de Stallman n’y concourent pas vraiment.
« Dernière chose : le droit d’auteur ce n’est pas ’un droits de l’homme’. C’est un droit temporaire accordé dans un seul objectif strictement économique pour stimuler la création. Du moment où cette création s’appauvrit ou ne bénéficie plus au consommateur, il est tout à fait possible de le remettre en cause voir de le supprimer. »
Je n’ai jamais prétendu que ce Droit d’Auteur était l’un des « Droits de l’Homme », il est le « Droit d’UN Homme » : l’auteur.
Le remettre à plat pour l’accorder aux changements, oui, c’est incontestablement nécessaire. Mais le supprimer serait suicidaire pour la société ! Une invention ou une création artistique qui ne sont pas protégés ne se propagent pas, ou beaucoup moins vite, si leur créateur n’y trouve aucun avantage.
Ce qui est haïssable c’est la concentration sous toutes ses formes des moyens d’exploitation. Certainement pas le Droit d’un individu à être rémunéré pour ce qu’il produit, crée ou invente. Le Droit d’AUTEUR est fait pour cela.
On peut rectifier, amender, réformer le monde supralibéral dans lequel on baigne. On peut même imaginer une révolution mondiale qui jetterait à bas tous les trusts monopolistiques qui contrôlent l’exploitation des logiciels ou des oeuvres culturelles. Il n’en reste pas moins qu’on aura TOUJOURS BESOIN de CULTURE et de CREATIFS, ainsi que d’un moyen d’échange...
Qu’on le veuille ou pas, le seul moyen d’échange universel en ce monde est la monnaie. Elle peut fort bien être « virtuelle » elle aussi, mais tout comme les oeuvres se « ripent » du monde réel au monde virtuel, la monnaie correspondante doit se convertir en sens inverse ! Toute autre conception est utopique et conduit inéluctablement au déséquilibre social.
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Jack,
Si le terme « droit d’auteur » apparaît dans l’acronyme DADVSI, on ne peut pas dire que dans le corps dans la loi on en trouve une trace (les deux seuls amendements qui apportaient quelque chose aux auteurs ont sauté au Sénat). Ensuite, M. Stallman est américain. Ce point a une importance car quand il parle du « droit d’auteur » il est possible qu’il fasse plutôt référence au système anglo-saxon du copyright. D’autant plus que le droit moral de l’auteur est un aspect fondamental des licences GPL !
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LIBERTÉ N’EST PAS GRATUITÉ ? Oui, c’est bien de le souligner, mais tout le monde le comprend-il ainsi ?...
ce n’est pas en écrivant des articles non clair a ce sujet que cela vas changer. Tous le monde comprend ce que tu lui explique. Tu explique mal, le monde comprend mal.
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Ah non, il ne faut pas parler d’Open Source avec Stallman. Il faut rester sur le terme Free Software, sinon, il ne sera pas content. (Une anecdote est d’ailleurs la redénomination de la conférence OSDEM en FOSDEM pour cette raison, et sur demande de Stallman)
Ben, au fond, c’est vrai, plutôt que d’envoyer Stallman au front, il aurait envoyer Eric Raymond !
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Une petite interview de VNUnet avec RS. Donner une autre appréciation de cet homme à Jack et qu’il ne persiste pas dans l’erreur.
http://www.vnunet.fr/actualite/logiciels/systemes_dexploitation/20060613008 /2
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A noter que l’interview (édifiante !) démarre une page avant :
http://www.vnunet.fr/actualite/logiciels/systemes_dexploitation/20060613008
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Il ne faut pas confondre gratuité et liberté, même si les deux notions sont en anglais traduites par un même adjectif (free), ce que défend M. Stallman c’est la liberté davantage que la gratuité. D’ailleurs c’est assez bien expliqué dans l’interview de PC Inpact que vous citez, il est donc étonnant que la confusion soit quand même présente dans votre article.
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Un auteur répond à un autre (Jean Louis SAGOT-DUVAUROUX) et présente une nouvelle façon viable de « proposer » la culture.
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Demian c’est quoi le rapport avec le sujet là ?
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Demian n’aime visiblement pas zztop. Trop « popu » pour lui sans doute ? Mais qu’il se rassure, ce goût commun pour la bonne musique est bien la seule chose que j’accepterai de partager avec Bush.
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Curieux, curieux. Aucune référence, ou si peu, n’est faite à la génèse de Unix et surtout de Linux. Pour ce que j’en sais, la seule façon que les constructeurs de station de travail Sun, Apollo (quand il existait encore), Dec (quand il existait encore) HP, IBM, Bull (quand il était encore vivant), et quelques japonais ont trouvé pour faire avancer leur machine a été de créer l’Opens Software Foundation qui devait fournir un standard Unix portable sur leurs machines et favoriser le développement de programmes eux aussi portables sur tous les Unix, donc sur leurs stations de travail. En somme cela n’avait rien d’humaniste mais était une grosse manoeuvre publicitaire si on peut dire. Ces ténors ont investi des millions de dollars là-dedans et ont fait collaborer une quirielle d’universités dont celle de New-York.
Ils n’avaient pas prévu que Intel continuerait à multipler par 2 chaque année la puissance de ses processeurs et que le PC rendrait marginal le marché des stations de travail. Avec la multiplication des PC et le quasi monopole de MicroSoft, la seule façon de prendre une part de marché a été de proposer une série de logiciels gratuits, dont Linux est la base.
Si l’on oublie tout cela et qu’on en reste à la partie poétique il me semble qu’on passe à côté d’une partie du sujet.
Si jamais je me trompe, j’aimerais bien qu’on m’explique les liens qu’il y a entre Sun et le GNU par exemple.
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@ Harmony je voulais dire que les apparences peuvent être trompeuses et que les motivations évidentes ne sont pas toujours celle qui priment, je ne vais pas énoncer une thèse du complot qui serai totalement disproportionnée mais si vous etes attentive vous aurez sans doute remarqué les nouvelles dispositions légales sur la rétention des données, la reprise en main qui a touchée l’AFP (enfin ça c’est typiquement français), vous aurez aussi remarqué les appels de la CNIL qui voyait son budget rogné comme peau de chagrin, les prises de positions des uns et des autres sur l’usage qui doit etre fait des blogs, si vous cherchez d’autres éléments vous en trouverez.
On peut toujours dire que cette accumulation d’éléments est du au hasard et c’est tout à fait possible mais il ne faut pas pour autant exclure que ce n’est pas le cas car cette loi serai le parfait complément aux mesures prises antérieurement pour contrôler l’Internet de façon globale autant que faire ce peut. On notera d’ailleurs une singulière homogénéité des différents états pourtant si partagés sur d’autres sujets.
Tant qu’à Mr Stallman puisque c’était le sujet de l’article et bien ma fois il est venu après la bataille et pour tout dire un peu tard, certes il n’a sans doute pas que ça à faire mais là à quoi bon ? Autant j’aurai applaudi des deux mains si il s’était pointé pendant les phases de débat à l’A.N ou au sénat car alors ça aurai été un plus indéniable autant maintenant que les carottes sont cuites je ne vois pas ce qui l’a amené à faire cette démarche qui était de toute façon vouée à l’échec. Mauvais timing la cavalerie est arrivée trop tard, je partage ses valeurs de liberté et cette loi me défrise à un point difficilement exprimable car elle renie toute notion de partage, d’équité et elle méprise totalement l’usager qui est tout juste bon à payer son abonnement Internet et vois toute émanation de son libre arbitre mis aux oubliettes. Mais malgré tout je partage la vision de l’auteur à savoir que j’ai du mal à piger le but de la démarche trop tardive de ce monsieur et le coté farce qui en a découlé (ce qui n’empêche nullement l’admiration que je porte à Stallman pour son esprit brillant et les valeurs de liberté et de fraternité qu’il représente, beaucoup de nos éminents politiques feraient bien de s’en inspirer de temps en temps)
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« La plupart des Français sont d’ailleurs d’accord, selon certains sondages récents, pour rémunérer les créateurs qui publient leurs oeuvres sur le Net. »
Pff, les sondages, dans le domaine commerciale, c’est à prendre avec des pincettes : les gens sont toujours prés à tout, mais le jour ou il faut passer à la caisse, il n’y a plus personne..
« Mais les DRM sont par nature inacceptables, et seront naturellement contournés, quoi que risquent les fraudeurs. »
Les premiére version, peut être, mais aprés ca sera en dur, donc impossible.
Il est plus que temps de suprimer ce « droit » à la copie, qui pouvait se comprendre lorsque les disque vinyl étaient en usage, mais qui n’a plus de sens à notre époque, ou les disques ne s’abime pas. Les propriétaire doivent conserver leur droit, c’est à dire précisement, celui d’exclure autrui.
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« Il est plus que temps de suprimer ce »droit« à la copie, qui pouvait se comprendre lorsque les disque vinyl étaient en usage, mais qui n’a plus de sens à notre époque, ou les disques ne s’abime pas. Les propriétaire doivent conserver leur droit, c’est à dire précisement, celui d’exclure autrui. »D’un, c’est faux, les CD, comme les vinyls, s’abiment avec le temps, même si la dégradation est plus lente. De deux, supprimer le droit à la copie privée, ça veut dire : j’achete un CD, je veux le transférer en MP3 sur mon baladeur, ben... j’ai pas le droit, faut que j’aille télécharger, donc encore payer, sur les plate-formes « légales » ( notez bien les guillemets ) alors que j’ai déjà payé l’oeuvre en CD.... Et si je veux garder un CD en permanence dans la voiture, faudrait que je m’en rachète un autre... ben tiens, quand j’aurai 5 minutes, j’y penserais un quart d’heure. ...
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Bonjour,
L’article contient de nombreuses erreurs, certaines étant déjà largement critiquées par nombre d’internautes, cependant je trouve matière à tout de même y apporter ma dose de sel ; morceaux choisis :
Citation : « La venue à Paris du gourou du logiciel libre n’est pas innocente, et un vent de liberté souffle chaque jour sur le Net une nouvelle religion : celle de la gratuité. Et c’est une religion dangereuse ! »
C’était logique remarquez, après la période ’parano communiste’ voici la période ’parano intégristes barbus’. Attention ! ils sont à présent dans vos ordinateurs, si si ! Bref, tellement convenu et bien dans l’air du temps que je n’en ai même pas vraiment rigolé à vrai dire. Dommage, si le sujet avait été traité un tant soit peu religieusement peut-être cela aurait-il fait effet...
Citation : « Dire qu’on n’est »pas complètement contre« le droit d’auteur, c’est déjà dire qu’on l’est en grande partie. Poursuivre, dans la même phrase, en précisant qu’on est »pour la liberté complète de diffusion de copies exactes d’oeuvres publiées« , c’est achever la destruction de ce droit vital pour les créateurs. »
Mais hélas, oh monde cruel ! la vie est toute faite de nuances ; comme tout serait si peu goûteux si nous n’avions que le blanc ou le noir à apprécier... Même pour RMS, notre vedette velue, des sujets aussi capilotractés que droits d’auteurs, licences d’utilisation (restrictives ou non restrictives) et DRM peuvent être source de moult problèmes capillaires.
Détendez-vous et relisez-vous à l’avenir.
Cordialement, THR4K
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Cher THR4K, seriez vous un poil susceptible dès qu’on parle de pilosités ? Ce cher Stallman porte la barbe qu’il veut, et s’il s’en fait un drapeau il doit s’attendre à ce qu’un jour quelqu’un le brûle. (aucun rapport bien sûr avec les autres barbus intégristes auxquels vous semblez penser)
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Non point du tout, même si, je dois dire, l’apparence physique de Mr Stallman m’intéresse dans une bien moindre mesure que ses idées et ses actes
De mon point de vue, nombre de gens ont tort (Matignon y compris ?) de s’arrêter à ce seul aspect : Richard Stallman est tout de même beaucoup plus qu’un simple hippie, ceux qui l’ont sous-estimé de la même façon par le passé ont d’ailleurs eu l’occasion depuis de reviser quelque peu leur attitude (mais qui a dit Bill Gates ?).
THR4K
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Pour l’auteur de cet article, qui prends Stallman pour un hippie : sa biographie sur Wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Richard_Stallman
Et d’ailleurs, sans Stallman, il n’y aurait peut être pas de Wikipedia... Ni d’Agoravox d’ailleurs
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J’ai connu la période hippie. J’en conserve un excellent souvenir — (fais tourner le ouinj, stp) — J’espère conserver le même dans vingt ans à propos de Stallman, et que cette bourde à propos du droit d’auteur sera oubliée.
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Je suis navré de constater le manque de connaissance du logiciel libre et de R.Stallman de la part de l’auteur. Cet article est plein d’inepties et de raccourci (libre=gratuité).
C’est tout simplement honteux.
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Je suis navré de constater votre manque d’humour et le fait que vous ne reteniez de cet artice que la confusion faite par tous SAUF par moi, confusion que je voulais précisément faire ressortir.
Libre = libre. Et gratuité = gratuité. JE ne confonds pas. Mais l’usage qui est fait généralement du mot « libre » amène le public à cette confusion, y compris en lisant mon article. Vous comme les autres. Relisez le tranquillement et vous verrez.
Une licence GNU portant sur un logiciel ouvert, destiné à être amélioré par d’autres, et éventuellement redistribué, IMPLIQUE cette gratuité même si elle n’est pas explicite.
Une oeuvre artistique, figée par son auteur « en l’état » où il souhaite la voir diffusée sans modification par quiconque, répond à un tout autre concept où la licence GNU de Stallman n’a plus rien à apporter à l’artiste sauf lui prendre la seule liberté qu’il a : le droit de préserver son oeuvre en l’état et de trouver une rémunération dans sa diffusion.
Je trouve donc fort maladroit de la part de Stallman, pour ne pas dire provocateur, son propos sur le droit d’auteur.
Réfléchissez à cette différence de vues. La honte n’est pas où vous la placez.
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« Une licence GNU portant sur un logiciel ouvert, destiné à être amélioré par d’autres, et éventuellement redistribué, IMPLIQUE cette gratuité même si elle n’est pas explicite. »
Mais pas du tout ! C’est vous qui confondez. Ca n’a absolument rien à voir ! Beaucoup de distributions Linux sont 100% Free, et pourtant payantes ...
« Une oeuvre artistique, figée par son auteur »en l’état" où il souhaite la voir diffusée sans modification par quiconque, répond à un tout autre concept où la licence GNU de Stallman n’a plus rien à apporter à l’artiste sauf lui prendre la seule liberté qu’il a : le droit de préserver son oeuvre en l’état et de trouver une rémunération dans sa diffusion.
Je trouve donc fort maladroit de la part de Stallman, pour ne pas dire provocateur, son propos sur le droit d’auteur."
C’est donc que vous n’avez pas compris le propos de M. Stallman. Personne ne peut (ne veut) obliger un auteur à distribuer son oeuvre avec liberté de modification.
Renseignez-vous à ce propos sur les différents niveaux de la licence Creative Commons ... c’est très instructif.
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Oh mais... outre le fait que Creative Commons n’a rien à voir avec Stallman, il y a longtemps que j’ai étudié les différentes options de Creative Commons. Retournez donc les anayser à votre tour. Vous constaterez qu’elles sont tout à fait adaptées au partage gratuit elles aussi, mais pas du tout à une rémunération quelconque de l’auteur. Sauf à une vente en ligne directe par celui-ci, ce qui ne le protège absolument pas d’être copié dès le lendemain.
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Les claques, c’est comme ce gouvernement, ça sert à rien, mais au moins ça défoule :
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Oui Stallman est un véritable humaniste. il n’y a qu’à aller voir son site perso d’ailleurs.
Ou à relire (je ne retrouve psu le lien, c’est en espagnol) la conférence qu’il a donné récemment lors d’un congrs en Espagne, sur les rapports entre la morale et le sofware libre.
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262 votes et 86% contre ?
wahouuu la secte n’est loin ;)
Article très interessant, ainsi que les échanges qui ont suivis.
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Mais les DRM sont par nature inacceptables -> c’est un mode de remuneration précis ou il est possible pour un auteur de savoir exactement l’étendu de la diffusion de son oeuvre...
La licence globale était une collectivisation des oeuvre... un goulag numerique ni plus ni moins...
Faut voyager dans le monde et constater que le goulag numerique (la licence globale) est une idee franco française qui illustre une fois de plus la coupure des français avec le reste du monde...
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1) RDDV est artiste ? 2) Ceux qui mettent au point les supports (ex : Linux) permettant d’accéder à certaines oeuvres (DVDs, mp3s, etc ...) n’ont pas leur mot à dire. Non, c’est vrai, il ne sont pas impactés par les DRMs c’est sûr ...
Il n’y a pas que les « artistes » intéressés et impactés par ce sujet.
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Quand un gribouilleur de carte postale redigéreur de novlangue aseptisée comme DW s’institue artiste, il n’y a rien d’absurde à ce qu’il déblatère sur des sujets qui lui sont bien hors de portée.
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Stallman est un vrai humaniste. Je ne retrouve malheureusement plus le texte de sa conférence récente (ce printemp) en Espagne, si des gens sachant l’espagnol peuvent le retrouver ce sera très bien) où il explique (et ce n’est pas du « mysticisme » c’est tout bonnement retomber sur ses pieds, les pieds de l’humanisme, les pieds de la Civilisation (avec un grand C) que le logiciel libre c’est l’application des principes de la morale à l’informatique. Dans une autre conférence, sans doute celle de Paris, il a dit que la définition du logiciel libre était la même que celle (si peu pratiquée !) de la république Française : Liberté, Egalité, Fraternité.
ou on renie tout l’héritage (héritage européen ne l’oublions pas, son retentissment fut européen, et extra -européen) de la Révolution, et de la tradition humaniste, et de tout ce qui a caractérisé les progrés de l’humanité, et on foule tout ça aux pieds pour non conformité avec l’idéologie de l’empire « néo-libéral » du profit financier et du cynisme à court terme (à peu près le même que celui d’al-Capone), ou bien on ne peut que considérer Stallman comme un des grands hommes de ce siècle, un de ceux qui l’auront fait avancer dans un sens civilisé.
NB : c’est sa barbe qui vous gène ? vous me faites penser au passage du « Petit Prince » où on raconte l’histoire de l’astronome turc, que personne ne voulait écouter parce qu’il portait un fez, et qu’on n’a écouté que quand il s’est présenté sous l’uniforme de rigueur de l’« empire » : un smoking et un noeux papillon !
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