Bonsoir Alain,
Merci pour vos précisions, et je vois un peu mieux ce que vous voulez dire. Mais qu’entendez-vous par relation symbiotique entre l’homme et la machine. Parlez-vous de cybernétique ? Il apparaît au regard de l’évolution humaine que la technique a connu des avancées tout simplement fulgurantes en l’espace d’une échelle de temps très courte au regard des connaissances que nous avons de notre espace vital. En se penchant sur l’histoire des civilisations humaines, il apparaît aussi que l’évolution des peuples ne s’est jamais déroulée sans heurt : la guerre fait partie de notre culture, et elle est considérée par certains historiens comme une composante inéluctable de ce qui caractérise la condition humaine. Si l’homme n’a pas pu régler ses problèmes, aujourd’hui clairement définis, de la guerre, de l’injustice, des rapports de force destructeurs, de la misère, au cours des derniers millénaires, comment donc la technique tant soit-elle moderne, pourrait-elle donc être d’une utilité nouvelle pour rémédier à cela ? Quel serait donc le facteur permettant d’en finir une fois pour toutes avec tous ces désordres partout manifestés par la violence et la souffrance ?
En tant qu’être humain, je ne peux accepter l’existence de ces problèmes, ni les nier. Ils font partie intégrante de nous-mêmes, car nous sommes le monde, chacun d’entre nous. Une définition de l’être humain, selon moi, est cette prise de conscience globale, et non pas l’épanouissement pré-déterminé dans une culture et une société particulière.
Bien à vous
Aurélien