La presse étrangère (la notre incluse) démolissait aussi le jeu de l’équipe d’Angleterre de rugby en 2003, et on a vu ce qui s’est passé...
Franchement, sur un match, on peut tirer des conclusions en appliquant le théorème de Jean-Michel Larqué (qui, est-il bon de le rappeler, n’a jamais disputé de phases finales !), mais il vaut mieux attendre le deuxième en sachant qu’on n’a pas hypothéqué toutes nos chances contrairement à 2002 dès le premier match...
Regardez Pologne-Allemagne par exemple : la Pologne a fait un non-match complet face à l’Equateur, l’Allemagne a explosé le Costa Rica pendant ce temps. Ben, sur le deuxième match, on a pu voir une équipe de Pologne bien meilleure (c’était pas bien dur...) et une équipe Allemande moins flamboyante. Malheureusement pour les Polonais, ils avaient hypothéqué toutes leurs chances dès le premier match. Je suis d’accord que le match France-Suisse ne fut pas parfait, mais la France n’a pas flingué ses chances dès le premier match et, au vu de la qualité des joueurs présents sur le terrain, elle peut hausser son niveau de jeu (à condition que Raymond évite de tout chambouler à chaque match). Ce n’est pas de la méthode Coué, c’est du rationalisme : ce n’est pas forcément l’équipe la plus flamboyante dès le premier match qui remporte la compétition au final...