Bonjour,
je ne peux pas laisser passer ce commentaire sans réagir.
D’abord, vous nous parler d’une époque où les biens fonciers et immobiliers étaient raisonnablement évalués (je ne dis pas « bon marché, je dis bien »raisonnables") à savoir que la valeur financière et la valeur d’usage étaient en concordance.
Aujourd’hui, ce n’est plus le cas, notamment depuis l’envolée du prix du foncier et de la pierre depuis le début du cycle en 97, sous la pression spéculative, non pas du pékin moyen (qui en profite) mais des fonds investis dans la valeur pierre et de l’afflux de liquidités des gros investisseurs qui rafflent à n’importe quel coût.
Sans compter la spéculation foncière de notre cher Etat Français !
Contrairement à ce que pourrait penser, l’argent coûte plus cher, même si les taux d’intérêt sont encore relativement faibles, car les revenus ne sont pas, pour la plupart, en augmentation constante.
Je dirais même qu’ils sont nettement en décroissance.
Et que notre génération n’a pas les mêmes potentiel d’enrichissement que nos parents, et ainsi de suite pour nos enfants.
La courbe des richesses s’est inversée dans les années 70 où l’on a assisté à une inversion entre le patrimoine de « vieux » et le patrimoine des « jeunes », au détriment de ces derniers.
Aujourd’hui, nous sommes perchés sur un pic de cycle. Le crash est bien là.
Quid de ceux qui sont forcés pour des raisons familiales, financières ou autres, de revendre à perte, car figurez vous qu’on peut perdre gros pour avoir voulu accéder à la propriété.
Si l’on prend sur de longues durées, on est finalement gagnant (et entre-temps, au moins, on s’est logé !!!), mais sur des durées plus courtes et avec tous les accidents de la vie, il convient d’être prudent et d’y regarder à deux fois, avec bon sens, et sans écouter les bonnes vieilles rengaines